Ad Veela Aeternam - Arc II : Le Clan

Chapitre 1 - Tu es un loup, Harry

Attention ! Vous êtes ici à l'arc 2 de cette histoire ! Rendez-vous sur mon profil pour trouver le premier arc =) 

Cette histoire aura un giveaway (sur mon compte instagram) durant le mois de septembre que vous pourrez remporter facilement ^^ 

Warnings positifs : Cette histoire ne comporte aucun forcing ni "faux forcing" (aka : "oh non je veux pas" qui se transforme en "oh oui je veux", un non c'est un non), cette histoire contient du smut et probablement de la violence (la guerre tout ça tout ça) mais surtout : elle contient un happy ending ! (je déteste les bad ends) 

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Merci à tous de m'avoir soutenue jusqu'ici, j'espère que cette suite vous plaira ! (comme d'habitude, une étoile, un commentaire, ça fait plaisir et ça remonte les stats !)

... 

- Je veux revoir mon enfant.

Dans le silence du bureau directorial, Minerva restait silencieuse face à la supplication de la mère de Théo. Les yeux humides, la fatigue inscrite sur le visage, la nouvelle directrice de Poudlard avait l'un des poids les plus lourds de cette planète à porter sur ses frêles épaules. La perte d'un enfant. Madame Nott n'était pas la seule à porter cette supplique jusqu'à elle. Les parents d'Hermione, la mère de Blaise, le père de Pansy ne faisaient qu'une voix. Différents et opposés par presque tout ce qui pouvait être. Unis comme un seul par l'amour qu'ils portaient à leurs enfants.

Elle les avait convoqués pour leur faire part de ce qu'ils savaient à moitié. Mais à peine entrés dans le bureau, ils avaient compris que leurs enfants n'étaient pas dans le château. Que la Gazette disait vrai.

- Je voudrais les ramener, dit-elle d'une voix plus faible qu'elle aurait cru. Je le voudrais vraiment, mais... Ils seront en danger.

- Mon fils sera en sécurité avec moi, dit fièrement la mère de Blaise avec un fort accent italien.

- Je ne le remets pas en cause, dit Minerva, tout aussi frustrée, mais si nous les faisons revenir dès à présent, voulez-vous vraiment prendre le risque qu'ils soient blessés ? Ce n'est pas viable à long terme, la lycanthropie n'est pas soignable !

- Parce qu'ils ne craignent rien dans cette maudite forêt interdite ? répliqua la grande dame brune.

- Ils ne...

- Ça suffit.

Le ton bas, presque murmurant de monsieur Parkinson avait pourtant fait taire toute l'assemblée. Le cinquantenaire à l'embonpoint aussi fort que son charisme lissait son épaisse moustache blonde en scrutant l'écossaise de ses yeux perçants.

- Ma fille a subi la discrimination depuis son enfance, puis ce fut la guerre, le marquage, les traumatismes qu'ont impliqué tout ce merdier de ces dernières années. Vous avez échoué à les protéger. Il s'agit de ma fille, pas d'un placement en bourse. Alors dites-moi où elle se trouve, et restez en dehors de ça.

Parmi les invités, un murmure d'approbation aux paroles de l'homme s'élevait de plus en plus. Minerva leva ses yeux ridés pleins de larmes vers lui, un air désolé ancré dans le regard.

- Si je vous le dis... Elle les tuera tous. Elle en a les moyens.

Les épaules de la directrice se secouèrent tandis que toute la verve que l'homme pouvait avoir retomba, le silence s'installa.