Lorsqu'il s'agit de faire un choix de carrière, aussi considéré comme un choix de vie, Jefferson fit le choix de la médecine.
À l'entente de celui-ci, le pasteur fut très surpris mais le trouva vraiment très poussé comme choix. Il n'était peut-être pas contre la décision de Jefferson mais, il tenait à comprendre la raison qui inspira celà.
_ Pourrais-tu me dire ce qui t'a inspiré un tel choix ? Il ne s'agit pas d'un simple choix de vie pour toi à ce que j'ai remarqué.
Jefferson : Vous n'avez pas tort mon père. Je suis sérieux quant à ce choix. Ce qu'a vécu ma mère m'a inspiré, si c'est ce que vous vous attendez à savoir. J'aimerais bien qu'après qu'une femme ait été choquée chez elle par son homme, qu'elle ne puisse pas mourir dans mon bâtiment et que je sois totalement impuissant face à celà. Ne pouvoir rien faire, tout comme le docteur en charge de ma mère à l'époque. Moi, je ne veux être bloqué en rien. D'où mon choix. Je veux décider de quand une personne mourra et je sais que le bon Dieu m'en donnera la force et sera d'accord avec moi.
En première ligne, le pasteur fut choqué par tant de mots mais ne dit rien sur le tas. Il dit juste à son protégé : La mort tout comme la vie est une création de Dieu et il en donne à qui il veut selon sa volonté. Ne crois pas qu'il est aussi facile de changer la vie d'une personne. Tu n'es pas Dieu.
Le pasteur était vexé en vérité. Très vexé.
Toutefois, il paya quand-même les études de médecine de Jefferson et quelques années plus tard, le jeune homme réussi à combler le cursus doctorant.
Lorsqu'il rentra chez le pasteur, il apprit que celui-ci avait déménagé et lui avait laissé une note.
La note : J'ai pris des vacances. Je me suis rendu dans une autre ville pour cela. J'espère que tu pourras te débrouiller par toi-même pour le reste. Courage.
Pour ne pas dire qu'il venait de se faire "liquider", Jefferson sourit et se dit à lui-même :"Quel salaud... Je m'en doutais qu'il n'était content de faire ce qu'il a fait pour moi jusque là. Quelle mince ouverture d'esprit..."...
Il tourna le talon et retourna à l'hôpital où il se trouva une chambre. Il y passa la nuit et au levé du soleil, se leva pour démarrer sa journée comme tout le monde.
Les patients comme ses autres collègues furent stupéfaits de le voir dans l'hôpital avant tous. Ce fut à l'accueil qu'ils apprirent qu'en réalité le docteur Jefferson avait passé la nuit à l'hôpital.
Ce fait devint la une des journaux de l'hôpital de sorte qu'un collègue à Jefferson vint l'interpeller alors même qu'il se trouvait en pleine consultation.
_ Docteur Jefferson, puis-je vous voir quelques minutes ?
Jefferson : Veuillez m'excuser. Je suis en pleine consultation d'un patient. Nous pouvons toujours nous voir à la pause déjeuner.
_ C'est entendu. Alors à tout à l'heure.
Il s'en alla puis le patient qui fut heureux que ce docteur ci ne dû l'abandonner sur le tas pour s'en aller discuter un moment pour revenir après lui dit : Merci docteur.
Jefferson fut surpris : Pour quoi donc ? N'est-ce pas mon travail que je suis en train de faire ?
Le patient : Il ne s'agit pas de celà docteur. Mais je vous remercie parce que vous ne m'avez pas abandonné pour votre collègue. Vous m'avez donné la première place. Et celà m'a vraiment fait du bien. Je me sens comme guéri de moitié intérieurement.
Jefferson, à ce moment même, prit conscience d'une chose qu'il ne voyait pas du tout au départ, quand bien même il le faisait bien sans y prêter attention.
Lorsqu'il fit le lien entre tous ceux qui lui dirent un simple merci mais sincère parce qu'il fait bien son travail, son cœur s'emballa. Il avait atteint l'éveil. Il avait un plus grand besoin de satisfaire ses patients. Il prit littéralement le travail de médecin au sérieux.
À la pause déjeuner, il s'en alla à la cantine en fermant son bureau derrière lui. Une fois à la cantine, il vit le docteur qui lui fit signe de la main afin qu'il le remarque.
Il ne prit de quoi manger et se rendit auprès de son collègue.
Lorsqu'il arriva, celui-ci lui demanda : Vous ne vous prenez rien ?
Jefferson : Je n'ai l'habitude de manger dehors. Mais je ne suis venu ici que parce que vous m'avez demandé personnellement. De quoi vouliez vous me parler ?
Le collègue : Je ne peux discuter avec vous que si vous êtes à table comme moi.
Jefferson : Puisque vous êtes celui qui m'a invité...
Son collègue comprit son allocution, leva la main, interpella une servante de la cantine, puis passa une commande pour son collègue.
Une fois qu'il fut servi lui aussi, il lui dit : Nous pouvons désormais commencer. Bonne appétit à vous Docteur.
Jefferson lui fit signe de la main avec la fourchette dans la main en signe de remerciement. La bouche mangeant ne parle pas.
Une fois qu'ils finirent de manger, Jefferson qui garda son esprit présent tout ce temps, reprit son air sérieux envers son collègue et son seul regard était assez clair envers celui-ci.
Celui-ci : Bon. Je vais d'abord me présenter. Je suis le docteur Bill. Je suis en cardio.
Jefferson : Docteur ?
Bill : Docteur.
Jefferson : Mes félicitations.
Bill : Je vous remercie. Et vous donc ?
Jefferson : Vous invitez une personne que vous ne connaissez pas ?
Bill sourit puis dit : Jefferson First. Docteur généraliste mais voulant se spécialiser en tous les domaines de la médecine. Je vous assure que lorsqu'on entend cela de vous, l'on se demande si cela est possible mais aussi, on cherche à savoir de qui s'agit-il.
Jefferson : Et ?
Bill : Et quand on finit par vous croiser en face, l'on comprend que cette personne est non seulement sérieuse, mais peut également atteindre cet objectif là.
Jefferson : Que me voulez-vous au juste Docteur Bill ?
Bill : Rassurez-vous Docteur Jefferson. Rien de mal. J'ai appris que vous avez passé la nuit à l'hôpital et je m'étais demandé si c'était par volonté propre ou par manque de lieu où dormir.
Jefferson, toujours calme : Pourquoi cette question ?
Bill : Je voudrais vous apporter une main favorable. J'habite seul dans une villa dans le coin de rue pas loin d'ici. Je me dis que vous pourriez venir habiter avec moi et puis, la distance pour venir au bureau ne serait plus un souci pour vous.
Jefferson comprit qu'il s'agissait d'une personne qui l'a toujours observé depuis le début. Il remarqua également qu'alors qu'ils discutaient, d'autres les regardaient, attendant sa réponse.
Il comprit tout de suite qu'il était déjà stigmatisé par ses collègues comme étant une personne ne voulant de l'aide de personne alors bien même qu'étant en profonde difficulté.
Alors il regarda son collègue de face et lui répondit : D'accord.
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Le docteur Jefferson.
SpiritualJe salue tous les génies qui ont décidé de faire de leur vie une consacrée qu'au soin des autres au travers de la médecine. Cette pensée selon laquelle elle, la médecine, est un lieu prestigieux, ne garderait pas son importance s'il n'y avait que d...