Ce jour-là, Jefferson s'était rendu à son bureau se rendant compte qu'une personne venait de lui tendre la main.
Au fond de lui il n'était pas du tout triste mais s'attendait à ce qu'elle change de visage un jour ou l'autre. Alors il décida de ne pas y mettre du sien au point d'en vouloir mourir.Lorsque vint le soir, Bill tendit un papier à Jefferson en lui disant : C'est pour toi.
Jefferson resta calme tout d'abord et prit l'enveloppe sans préjugé et voulut constater ce qui s'y trouvait : Un papier. Il ressemblait à une lettre.
Il fit sortir le papier qu'il se mit à lire et constata qu'il venait de recevoir une permission, et donc avait droit à un congé d'une semaine pour se reposer.
Jefferson regarda Bill et celui-ci lui dit : Viens voir.
Jefferson le suivit et il l'emmena face à un miroir. Il lui demande : Que vois-tu ? (Jefferson ne pût répondre lui-même) Tu es fade, fatigué et épuisé. Il te faut du repos et c'est la raison pour laquelle je t'ai obtenu cette fiche de permis.
Jefferson regarda son reflet dans le miroir et ne dit rien.
Il accepta la gentillesse de son collègue un instant, s'en alla prendre une bonne douche, déjeuna et prit du bon temps, puis à une heure donnée, il prit son chemin, se rendant à l'hôpital.
Lorsqu'ils le virent au travail, tous ses collègues furent stupéfaits mais surtout ébahis.
Lorsque Bill sortit de son bureau puisqu'il venait d'achever sa séance de consultation, qu'il vit les autres étonnés et qu'il vit Jefferson là debout, dans le couloir, il eût comme un fantôme venu les hanter comme vision.
Ayant fait la remarque, Jefferson décida tout simplement de prendre son chemin. Il ne travailla donc plus ce soir-là.
Lorsque Bill rentra chez lui le soir, il retrouva sa maison vide et sans vie. Jefferson était parti.
[...]
Le temps passa et Jefferson était seul assis au bord d'une plage qu'il contemplait, tout en essayant de se détendre et oublier;... mais en vérité, il méditait.
Le vent soufflait et passait sur son visage calme, presque âcre, qu'une jeune femme l'ayant aperçu au loin vint vers lui. Il ressentit les intentions de celle-ci et sut au premier abord pourquoi elle venait.
Lorsqu'elle fut là, il décida néanmoins de jouer le jeu.
Elle prit la parole : On essaie de faire passer le temps ?
Jefferson tourna la tête vers elle et lui prêta attention; elle avait un très beau visage, de petites tâches de rousseurs sur les joues, blanche et de lèvres pulpeuses rosées par son état d'âme. Des cheveux de base bruns mais pas sans transparence.
Il finit de récolter ses informations qu'il répondit : On essaie...
Elle : Puis-je prendre place près de vous ?
Lui : Oui.
Elle prit place dans le sable à côté de lui et, reprit la parole en disant :
Elle : Catarina.
Lui : Jefferson.
Elle : Américain ?
Lui : Étranger devenu américain.
Elle : Ah, moi je suis canadienne de père et européenne de mère.
Lui : Ravi de l'apprendre.
Elle : Bien... Sinon, je suppose que vous êtes nouveau dans le quartier puisque je ne vous avais jamais encore vu auparavant.
Lui : C'est juste. Je viens d'aménager.
Elle : Une maison privée ?
Lui : Un logement dans l'immeuble dit d'État.
Elle : Ah bon ? J'y vis aussi.
Lui : Ah...
Elle : Je suis infirmière. Et vous ?
Jefferson s'accorda un instant d'hésitation pour finir par prendre la bonne décision : Médecin Docteur.
Elle : Wouaoh ! Vraiment !? Il n'existe donc pas de hasard en ce monde ! Est-ce possible que nous puissions échanger nos adresses ?
Jefferson : Je ne suis pas contre...
Il se fit une nouvelle connaissance ainsi à peine arrivé dans le quartier. Il avait compris qu'il s'agissait d'une fille frivole et facile. Il évitait au fond de lui de lui faire du mal à elle; elle était pour lui un moyen de se détendre de temps en temps afin d'oublier ses petits problèmes.
Il la regarda en train de lui parler, de s'ouvrir à elle, de lui passer des messages codés clairs pourtant, il comprit et bien-sûr, le soir, ils finirent dans le même lit : Ils l'avaient fait.
Lorsqu'il se réveilla, il était dix-huit heures et le soleil avait déjà débuté sa dernière séance de la journée quant à sa course quotidienne. Les pénombres se multipliaient.
Il vit la jeune femme à ses côtés et se mit à regarder dans son visage. Il ne vit alors, que ce visage féminin étant la mort dans certains cas et les problèmes dans d'autres, mais toutefois étant bien celle d'une femme.
Il ne fallait l'oublier : C'était sa première fois.
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Le docteur Jefferson.
EspiritualJe salue tous les génies qui ont décidé de faire de leur vie une consacrée qu'au soin des autres au travers de la médecine. Cette pensée selon laquelle elle, la médecine, est un lieu prestigieux, ne garderait pas son importance s'il n'y avait que d...