Aro-Ace Et Pleine D'audace !

La fin d'une ère

Ce chapitre était prévu pour être le dernier. C'est à cause de cette expérience que j'ai commencé ce témoignage/partage d'expérience wattpad, alors c'étaot logique que je le termine en vous la racontant.

Finalement, ce chapitre va marqué la fin d'une ère et le début d'une nouvelle ! Car à mon avis, il y aura encore bien des choses qui vont arriver et qui vont pouvoir vous servir. Qui sait ce que l'avenir nous réserve !

/!\ TW : Propos sexuels explicites, description détaillée de pratiques sexuelles /!\

J'aimais lui caresser les cheveux et lui tenir la main. 
J'aimais rire avec lui. 
Je me sentais en sécurité dans ses bras, mais dès qu'il m'enlaçait trop longtemps, j'avais l'impression de perdre du temps que j'aurais pu utiliser à autre chose.

Quand nous nous sommes rencontrés, nous avons d'abord parlé par messages. À ce moment-là, j'ai préféré être claire avec lui dès le début en lui disant que j'étais asexuelle. Il m'a répondu qu'il m'admirait, car de son côté c'était tout le contraire et que parfois ça lui posait problème. J'aurais dû voir à ce moment-là que sur ce sujet, être des opposés ne menait nulle part.

Nous nous sommes vus pour la première fois seuls, sans nos amis, dans mon appartement. Quand il est arrivé, nous étions simplement des amis qui flirtaient ensemble. Puis, nous sommes allés dans ma chambre. Nous avons commencé par nous faire des massages. C'était agréable. Quand je lui en ai fait un, il m'a dit que j'étais plutôt douée. J'étais heureuse. Ensuite, nous nous sommes enlacés sur mon lit. Moi au-dessus, lui en dessous. Contrairement à ce que montrent les films, ce n'était pas très confortable. Puis, il m'a parlé tout doucement.

"Lève la tête, regarde-moi." Je me suis exécutée, il m'a embrassée. Nous étions tous les deux inexpérimentés. Nous avons essayé avec la langue. Là encore, j'ai été déçue que ça ne vienne pas naturellement comme dans les séries. C'était aussi trop baveux à mon goût. Tant de miasmes partagés et l'impression de se faire aspirer la bouche. À la fin, il m'a demandé ce que j'en avais pensé. Je lui ai alors dit la vérité, que je n'avais pas aimé. Lui, au contraire, avait adoré, même si nous avions encore besoin d'un peu d'entraînement. Nous avons alors trouvé un compromis : nous nous contenterions des petits baisers.

Les deux jours restants se sont plutôt bien passés. Le temps passait, nous avons continué à nous parler et nous nous sommes déclarés officiellement en couple à nos amis respectifs.

Quand nous ne nous voyions pas, il voulait que nous fassions des activités ensemble pour garder ce lien et ne pas juste se parler par messages. Cela ne me déplaisait pas. Nous regardions des films à distance sur nos ordinateurs et en appel pour partager nos réactions en temps réel. Cela mis à part, il voulait que nous nous appelions souvent. Moi qui n'aime pas appeler, j'ai tout de même accepté. J'avais déjà refusé les baisers langoureux et me tenais à l'écart des longues embrassades interminables, je n'allais pas en plus refuser les appels. Les relations à distance sont déjà assez difficiles comme ça. Il voulait que nous nous appelions tous les jours, j'ai refusé. Même si je voulais m'investir dans cette relation, pour moi, qui ne supporte pas le téléphone, une fois par jour c'était trop. Je lui ai alors proposé une fois par semaine, il a refusé. C'était trop peu pour lui. Nous avons trouvé un compromis : tous les deux jours. C'était toujours trop pour moi, mais j'allais faire un effort pour que ça marche.

Lors des appels téléphoniques, je ne parlais pas beaucoup. Je ne savais jamais quoi dire et, comme nous nous appelions tous les deux jours et que je ne faisais pas grand-chose de mes journées, je n'avais rien à lui dire de plus que ce que j'avais déjà raconté deux jours plus tôt.

Un soir, nous avons parlé de tout ça par message. Je me confiais plus facilement par message que par téléphone. À ce moment-là, il voyait que quelque chose clochait et m'a dit : "J'ai l'impression que tu aimes mon esprit, mais pas mon corps." J'ai nié, mais je savais au fond de moi qu'il avait raison et que ce que j'aimais dans cette relation, ce n'était pas lui, mais l'image que je me faisais de lui.