Le monde est vraiment étrange dans ses multiples facettes. J'ai l'impression que lorsque nous nous restreignons, la vie essaie de nous montrer le contraire. Lorsque tu te prives de certaines choses et que tu te contentes de la voie du bien, du dur labeur, de la paix et de l'introspection, la vie semble alors t'offrir des choses positives, comme si les bonnes choses te rattrapaient. C'est comme si elle essayait de te persuader du contraire, comme un jeu de chat et de souris, ou un jeu de séduction réciproque.
Je me demande si cela pourrait être lié à une loi d'attraction. Il semble que des circonstances particulières nous poussent à remettre en question nos propres principes. Mais je sais qu'il est essentiel de toujours comprendre la situation dans laquelle je me trouve. Je me demande constamment si je m'améliore, et si oui, est-ce que je le fais correctement ?
Aujourd'hui, je suis devenu un peu plus égoïste et me place en second plan. Je dois avouer que je constate des changements positifs et des résultats inattendus. Je ne croyais pas cela possible. J'ai révisé certaines de mes croyances, et je pense qu'il est utile de discuter de Dieu, de la nature du travail, et de comment il devrait être. Je crois qu'il est important de croire que c'est Lui qui nous accorde les choses et exauce les souhaits.
J'ai vu de nombreuses personnes réussir, et d'après Bruce Lee : "S'il y a un Dieu, il doit être à l'intérieur de nous. Tu ne dépends pas de Dieu pour l'extérieur, mais plutôt de Lui pour ton monde intérieur." Citons également un grand philosophe, le samouraï : "Respecte les dieux, mais n'attends rien d'eux." Bien sûr, selon mon contexte, il s'agit d'un seul Dieu. Mais que cela signifie-t-il réellement ? Faut-il renier Dieu et ne compter que sur son travail personnel ? Faut-il l'éliminer de toutes ses actions ou, au contraire, le respecter, accomplir ses devoirs envers Lui sans compter sur Lui ?
Les deux semblent inadaptés à ma croyance, et pourtant, à l'instar de Cheikh, on peut les unifier. Tout est une question d'équilibre. Je crois en Dieu, certes, et j'accomplis mes obligations envers Lui du mieux que je peux. Cependant, j'ai modifié quelque peu ma perception. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la remarque de Bruce Lee : "Il n'y a pas de limites, seulement des paliers" et que "L'homme a un potentiel qu'il ne développe pas entièrement".
Selon moi, c'est notre vision ou perception de nos croyances qui nous trompe. Nous nous disons que croire en Dieu et en dépendre entièrement est la solution. Je pense plutôt que c'est une question de manière, et pourtant, nous sommes souvent bercés d'illusions. Que dire alors de "Dieu ne regarde pas celui qui ne fait que l'adorer sans travailler", et parfois même celui qui travaille sans croire est plus aimé que l'autre ? Il y a là des paradoxes. Mais si l'on regarde vraiment, tout est question d'équilibre. Ce qu'ils veulent dire, c'est que l'on doit croire en Dieu, mais que le travail ne doit pas être un obstacle à cette croyance. On croit, on travaille tout en sachant qu'Il peut ou non nous aider.
On n'attend pas de Dieu, car Il n'a besoin de rien ; c'est nous qui avons besoin de Lui, et nous ne devons pas forcer notre Créateur. C'est Lui qui décide du moment opportun. Je travaille sans relâche, je ne sais pas si je réussirai ou non, si je mourrai tôt ou non... Je crois en mes rêves et en mon travail, même si cela ne doit pas m'empêcher d'y croire. Aujourd'hui, je suis conscient que seul le travail paye. Si nous réussissons, cela n'aurait pu être possible sans Sa volonté, mais nos efforts comptent, à mon avis, encore plus.
Pour conclure, dans ce monde :
je ne crois en personne,
je ne dépends de personne,
et je n'attends rien de personne.
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Les Ténèbres de l'Individualisme
Aktuelle Literatur"Les Ténèbres de l'Individualisme" plonge le lecteur dans le journal intime d'un homme qui, après avoir été frappé par des déceptions amicales et amoureuses, choisit de se tourner vers l'isolement et l'auto-réflexion. À travers des réflexions poigna...