chapitre 31.

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Salam aleykoum.

Les yeux rivés sur la télévision je regarde le film qui s'y déroule sans vraiment le regarder, samir à ma droite et alya à ma gauche un bol de popcorn à la main.

Savoir qu'aujourd'hui je rentrerai chez-moi étant donné que le voyage de zerrin prend fin aujourd'hui je suis excitée de retrouver ma maison mais j'appréhende aussi la présence de zerrin.

Ayant toujours pas avalé la gifle qu'il m'avait infligé dire qu'il ne me manque pas serait de mentir.

Je ne suis pas ressortie de la maison depuis mon retour de l'anniversaire de Kamal étant toujours souffrante j'ai décidé de rester à la maison.

Ibrahima est allé chercher la famille à ma place d'ailleurs ils étaient même venus me rendre visite.

Et pour mon travail j'ai fait un arrêt maladie même s'il y'a du mieux c'est deux dernières jours la mère de zerrin ma suggère de faire une test de grossesse disant que mes symptômes son similaire à ceux d'une femme enceinte.

Mais ayant terminé mes menstruels deux jours avant l'anniversaire de Kamal j'ai complètement réprimandé cette pensée.

Je regarde l'horloge qui me montre qu'il est 17h je me lève avant d'aller me faufiler sous ma couette n'ayant pas très bien dormi la nuit dernière mes yeux sont devenus très difficiles à rester ouverts maintenant.

Je finis par m'endormir sous les plaintes de alya.

****

Dans la peau de nassim.

Je souffle en descendant de ma voiture je sonne à la porte avant qu'elle ne s'ouvre sur ma mère, je souris contente de la voir après un mois à l'étranger.

Elle me prend dans ses bras, je réponds à son étreinte elle prend mon visage en coupe avant posé ses lèvres sur mon front.

Elle m'entraîne avec elle à l'intérieur de la maison je la suis dans la cuisine je m'assois sur le plan du travail tandis qu'elle épluche ses légumes.

Moi: où est ma femme maman.

Maman: elle te manque à ce point, me taquine-t-elle.

Je souris, oui, elle me manque vraiment surtout qu'elle a décidé de ne pas me parler depuis maintenant un mois qu'elle ignore mes appels et messages.

Je me sens tellement coupable de l'avoir giflé ce jour là je n'ai pas pût me contrôler il n'y a pas un jour qui est passé sans que je ne culpabilise ou que je ne repense à ses yeux remplis de larmes qu'elle avait posé sur les miens.

Sa joue rougie sur le poids de ma main et ses refus à mes appels n'ont rien arrangé à la situation un mois sans entendre sa douce voix, un mois sans que mes yeux ne soit plongé dans ses magnifiques yeux noisettes.

Son sourire innocent qui m'est resté inconnu pendant ces un mois le mot manqué est très petit pour exprimer à quelle point ça m'était insupportable de ne pas l'avoir vu pendant ces un mois.

Moi: et je ne le cache pas maman.

Maman: elle est tombée gravement ma malade ces derniers semaines mais elle refuse de partir à l'hôpital ces symptômes était presque identique à ceux d'une femme enceinte mais elle m'a enlevé cette idée de la tête quand elle m'a dit qu'elle avait vu ces règles récemment, me dit-elle tristement.

Je souffle un peu déçu mais je ne perds quand même pas espoir j'aimerai tellement être père un jour.

Moi: elle est où maman.

Maman: endormie dans ta chambre.


Je sors de la cuisine en me rendant au rez-de-chaussée j'arrive devant la porte de l'ancienne chambre que j'occupais dans cette magnifique maison familiale dont la bienveillance et la joie règnent malgré les quelques problèmes familiaux qu'on ai eu au paravent.


Je souffle puis je pousse la porte avant de rentrer deux paires de yeux se pose sur moi.

Moi: sortez de ma chambre.

Samir: je me demande toujours ce que j'attends pour m'approprier de cette chambre après tout elle n'est plus la tienne.

Son ton taquin me fait esquisser un sourire joyeux sur les lèvres, alya se lève pour se blottir contre moi tandis que samir lève les yeux au ciel.


Toujours aussi rabat-joie même s'il a grandi maintenant il restera toujours le petit garçon que je portais sur mon dos quand on se promenait dans le jardin.

Celui qui m'attendait toujours devant la porte de la maison à ma descente à l'école, j'aimais lui accorder tout mon temps il était mon petit boule d'énergie ce qu'il est toujours d'ailleurs.

Je dévie mon regard sur le lit mes lèvres s'étire légèrement en la voyant dormir, alya se détache de moi en souriant toujours avec son air enfantine si je l'avais pas vu grandir sous mes yeux je dirai qu'elle n'a vraiment pas vingt un ans mais malheureusement pour moi ma petite sœur est devenue une femme, une femme qui a maintenant l'âge de se marier.

À cette pensée mon regard s'assombrit légèrement savoir qu'elle sera bientôt appropriée d'un autre homme tôt ou tard me rend malencontreusement jaloux.

Elle finit par sortir de la chambre me laissant avec samir qui me foudroie du regard.

Samir: même si elle ne me dit rien je sais pertinemment que tu lui as fait quelque chose mon frère, si seulement tu te rendais compte de la précieuse perle que tu as si d'autres hommes étaient à ta place mon frère il en prendront soin, dit-il en sortant me laissant seule avec mes remords.

Je me fais la promesse de prendre soin de cette perle endormie sur ce lit l'unique pensé qu'un autre homme que moi suscite son intérêt me donne envie de l'enfermer.


Je m'avance vers le lit avant de me coucher à ses côtés j'apporte les quelques mèches de cheveux qui tombent sur son visage derrière son oreille, je caresse doucement ses cheveux puis je pose un baisé sur son front.


Son visage m'a manqué, ses touchés, tout chez elle me manque surtout ses magnifiques lèvres pulpeuses dont je suis devenue accro.

Je pose un chaste baisé sur ses lèvres avant de me redresser légèrement pour passer l'un de mes bras sous ses jambes et l'autre derrière son dos.


Je la soulève dans mes bras avant de sortir de la chambre, j'arrive en bas je dis à ma mère que je rentre et que je prendrai ses affaires demain je sors de la maison arriver à côté de ma voiture j'ouvre la portière arrière avant de la coucher.

Elle remue doucement la tête avant d'ouvrir légèrement les yeux mais son cœur est toujours endormie je souris en posant mes lèvres sur son front.

Je monte côté conducteur avant de démarrer la voiture me faisant la promesse de me faire pardonné par cette femme qui tourmente tant mes pensées.

Je prends mon téléphone pour pendre rendez-vous avec un ami qui est aussi médecin pour demain.



mon mariage inattendu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant