épilogue.

19 5 2
                                    

Salam aleykoum.

Dans la peau de hafisa.

Huit ans, huit longues années que je suis enfermée dans cet hôpital de psychiatrique. Et je n'ai jamais reçu de visite tout le monde s'en fou de ce que je suis en train de vivre et pourquoi ils s'en foutraient pas j'étais la vermine dans leur vie. Je suis en train de payer tout ce que j'ai fait endurer au autres et de la pire des manières.

Je ne sais même pas à quoi je ressemble la peau collé aux os on peut sans doute apprendre la science sur moi. J'avais une vie merveilleuse mais ma soif d'argent et mon égoïsme m'a conduit ici.

Égoïste au point de tuer sa sœur jumelle celle qui devrait être une partie de moi, ma moitié j'ai pris son âme sachant qu'elle était enceinte, Léna était tout ce que je voulais être, la préférée de tout le monde, celle qui passerait avant les autres mais à la place je vivais sous son ombre. Personne ne pouvait me reconnaître si on employait pas son prénom en premier. On m'accepter uniquement parce que j'étais sa  sœur mais non pour la personne que je suis.

Je me suis voilée pour rendre mes parents fière de moi, pour qu'ils me favorisent à elle même avec ça rien n'avait changé. Ils m'ont rendu mauvaise s'ils m'avaient donné plus de leur temps comme ils le faisaient avec elle je ne me retrouverai pas dans ce trou.

Je ne sais pas combien de personnes ont été intégrer ici et pour enfin sortir un ou deux ans après même Malia qui a été intégrer deux ans plutôt sort dans une semaine. J'ai pût rendre la vie difficile à toute les personnes qui se trouvaient dans la même chambre que moi sauf elle. Une jeune femme de 20 ans qui ne parle presque jamais mais avec un regard ténébreux et menaçant.

Aujourd'hui je sais que je suis détestée de tout le monde, si détestable que personne de la membre de notre famille n'est venue me voir même pas la femme qui m'a mis au monde et qui m'a toujours soutenue, cette fois elle m'a laissé seule sans issue de secours, livrer à moi-même.

Chaque fois que je vois mon reflet devant la glace l'envie de vomir me vient souvent, les plus anciennes de ce centre ont pris le plaisir de me battre et de couper touts mes cheveux je ressemble plutôt à un garçon manqué le corps bleuté par leur coup.

J'ai pleuré, crier, implorer le pardon d'Allah.

Mais je sais que ceci est ma punition pour tout le mal que j'ai causer, j'ai perdu l'enfant que je portais le même que j'ai posé mes pieds ici. Aymen est venu me voir pas par compassion mais pour me féliciter d'avoir perdu le bébé selon lui si une femme mérite de porter son enfant ça devrait être alissa uniquement elle.

Je me suis tant de fois posé cette question, ce que les gens lui trouvent? Ce qu'elle a que je n'ai pas? Mais hélas je n'ai jamais obtenu la réponse. Je ne regrette nullement de l'avoir poussé sur les escaliers.

S'il y'a une chose que je regrette vraiment de tout les atrocités que j'ai commises, c'est la mort de ma sœur et ce que j'ai fait endurer à zerrin ainsi que moussa.

Ils vivent tous le parfait bonheur pendant que moi je suis toujours entre c'est quatre mur.

Mon égoïsme m'a conduit ici.

Il m'a rendu sans famille.

Sans issue.

Il ne m'a rien laissé.

Seule perdu dans un néant sans fin, j'ai perdu dans ma propre, dans labyrinthe que j'ai moi-même créé je suis la seule en m'y avoir perdu, éplorée au milieu de nulle part.

Mon égoïsme.

Ma éternelle punition.

****

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 14 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

mon mariage inattendu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant