chapitre 41.

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Salam aleykoum.

Dans la peau d'alissa.

Un verre d'eau à la main, je suis en train de m'aérer dans la cour de la maison. Mon angoisse ne fait qu'accroître et les douloureuse contractions que j'ai n'arrange rien à la situation, il est vingt d'heure passé et toujours aucune présence de zerrin, j'ai essayé de l'appeler main en vain. La pluie tombe abondamment dehors, le ciel orageux. La baie vitrée donne une magnifique vue dans l'horizon et l'air frais qui me fait frémir, hélas même la vue magnifique qui règne dans l'horizon et cette air frais qui caressait ma peau métissée ne pût calmer l'angoisse dans la quelle je me trouve.

Je suis à mon neuvième mois de grossesse mon accouchement est prévu dans une semaine, la peur mélangé à l'excitation me fait frémir à chaque fois j'y pense, peur qu'un malheur se produise et excité de pouvoir tenir mes bébés dans mes bras.

Zerrin a répudié hafisa deux jours après qu'il ait vue sa vraie nature n'ayant pas été marié civilement leur divorce a été rapidement prononcé. Le fait qu'elle soit enceinte maintenant de son cousin amine l'a beaucoup anéanti même s'ils n'étaient pas sur de bonne base.

Je n'ai pas revu hafisa depuis ce jour là n'ayant même plus sortir de la maison. mon ventre est devenu gros, je ne suis plus aussi active que j'étais au début. Je ne suis pas allée à aucun des sorties qu'avait préparer les filles, elles m'en veulent beaucoup d'ailleurs mais elles finiront par comprendre dans uniquement une semaine, un sourire se dessine sur mes lèvres en imaginant déjà la surprise sur leurs visages.

Je suis aussi très contente sur le fait que ma famille est toujours là, il prévoit de rentrer dans trois semaines, j'ai évité Safiya et Ibrahim et tout conversation qu'ils ont voulu avoir avec moi. Moi et nastou on s'est beaucoup éloigné, je ne sais même pas la dernière fois qu'on s'est. J'avais réessayer de lui parler après une dispute mais quand l'échange à commencer à devenir un peu trop houleux, j'ai mis fin à la discussion en coupant court l'appel. Pour les erreurs de nos parents ils se sont éloignés de moi, il n'y a que souley et kader qui ont rester les mêmes personnes avec moi.

J'ai pris contact avec ma mère biologique même si on ne discute que par téléphone, céleste et naël demeurent toujours patients avec moi. Ils savent que je ne pourrai pas avoir une confiance fraternelle avec eux aussi rapidement même s'ils ont pris une grande place dans mon cœur.

Une notification sur mon téléphone me fait sortir de mes pensées je la déverrouille assez vite en pensant que ça pourrait peut-être être zerrin.

Mais encore une menace, je reçois toujours des menaces depuis maintenant presque un mois même si j'ai ma petite idée de qui ça pourrait être.

" l'heure du vengeance a sonné"

C'était tout ce qui était écrit. Je compose encore le numéro de zerrin et encore une fois je tombe directement sur son répondeur, je souffle d'agacement en buvant le peu qui reste dans le verre d'eau que je tenais, je pars le poser sur le plan de travail puis je remonte les escaliers avant de rejoindre ma chambre et me coucher sur le lit. Un souffle tremblotant s'échappe de mes lèvres, mon corps tremble légèrement alors que mon angoisse monte en crescendo. Mon rythme cardiaque s'accélère en attendant des bruits en bas.

Je me lève du lit avant de sortir précipitamment de la chambre. Je marche jusqu'a atteindre les escaliers la main posée sur mon ventre, je ne vois personne sur mon champ de vision.

Moi: es-tu rentré zerrin, demandais-je.

Mais aucune réponse je fixe la porte d'entrée qui est entre ouverte, je fronce les sourcils d'incompréhension. Je regarde mon téléphone en décrochant l'appel de zerrin que je porte en mon oreille le regard rivé toujours sur la porte d'entrée.

Zerrin: allô tu m'entends mon amour.

Moi: tu es où zerrin, dis-je la voix tremblante. J'ai peur zerrin je pense quelqu'un est rentré à l'improviste dans la maison, murmuré-je.

Zerrin: eh calme toi alissa, c'est juste la peur qui te fait délirer comme ça, ok tu sais ce qu'on va faire, reste enfermé dans la chambre j'arrive dans seulement cinq minutes d'accord.

Moi: je...

....: il fallait peut-être écouter ton mari et rester dans ta chambre.

À peine retourné que je me sens pousser en arrière je pose instinctivement ma main sur mon ventre, un cri d'horreur s'échappe de mes lèvres.

Je sens du sang couler entre mes jambes, je sombre dans l'inconscience à gardant avec moi le visage de mon agresseur gravé dans ma mémoire.

****

Je me réveille dans une chambre toute blanche, je plisse mes yeux pour mieux m'adapter à la lumière. Je le rends compte que je suis dans une chambre d'hôpital, mon bras gauche en plâtre, une pansement sur
la tête,je fronce instantanément les sourcils, je pose ma main sur mon ventre et tout me revient.

Je me sens comme vide, mon rythme cardiaque s'accélère tandis que mes larmes coulent le long de mes joues.

J'appuie sur le bouton, et je fus soudain entouré par beaucoup de médecin, il se met tous à vérifier mon état mais personne entre eux ne daigne me répondre. Je veux savoir où se trouvent mes enfants pourquoi est-ce qu'ils ne le répondent pas.

Tout le monde sort en me laissant seule avec l'une des infirmières qui ne sourit chaleureusement.

Elle: madame rester coucher s'il vous plaît, avez-vous des douleurs quelque part.

Moi: tout ce que je veux et que vous me dites et OÙ SONT MES ENFANTS, C'EST AUSSI DIFFICILE POUR VOUS DE ME LE DIRE, crié-je hors de moi.

Elle essaye de me calmer quand la porte fût ouverte par zerrin qui demande à l'infirmerie de sortir, des cernes creuses sous ses yeux signe qu'il n'a pas. Il vient me serrer dans ses bras en posant c'est lèvres sur mon front.

Zerrin: j'ai eu si peur mon amour.

Moi: s'il te plaît zerrin dit moi qu'il vont bien je t'en supplie.

Zerrin: chut calme toi, dit-il en me caressant les cheveux.

La porte de la chambre s'ouvre sur la même infirmière en tenant dans deux cosy dans les mains avec un sourire rassurant sur les lèvres.

Zerrin: voici nos enfants mon amour, tu as su réaliser un rêve tant attendu mon cœur. Je t'aime, dit-il en me donnant un bisou sur la joue.

L'infirmière prénommée sabine pose les enfants sur moi, un grand sourire se dessine sur mes lèvres en les voyant. Un magnifique petit garçon et une petite fille.

Mes larmes se remettent à couler de bonheur.

Sabine: avez-vous choisi des prénoms.

On hoche la tête comme réponse.

Moi: Léna pour la fille et Luness pour le petit bonhomme.

Zerrin: tu.. tu es sûr alissa, me demande-t-il ému.

J'hoche uniquement la tête comme réponse, la porte s'ouvre sur le médecin et ce que je lis sur son visage m'inquiète déjà.









mon mariage inattendu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant