chapitre 38.

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Salam aleykoum.

Dans la peau d'assya.

Je regarde encore mon reflet sur la glace, j'avoue que mes autres vêtements me manquent ça doit faire maintenant un mois et quelques semaines que je m'habille qu'avec des vêtements amples qui de surcroît cache très bien mon ventre qui n'est pas aussi gros pour quelqu'un qui porte des jumeaux, j'ai même posé la question à ma gynécologue et elle m'a rassurée en me disant que c'était rien d'anormal et quand je commencerai à être à terme. Mon ventre pourra encore plus se manifester en prenant du volume.

Je remercie vraiment dieu de ne pas avoir eu une grossesse compliquée. Je coiffe mes cheveux en un chignon haute en laissant quelque mèches tomber sur mon visage, je passe du gloss sur mes lèvres, je prends mon sac à main avant de descendre les escaliers pour rejoindre zerrin en bas. Il me tend sa main quand j'arrive à sa hauteur j'y glisse la sienne en lui souriant notre relation est tellement stable c'est temps ci plus de dispute, on est devenu très soudé. Il m'embrasse le front en faisant de même avec mon ventre.

Quand il m'a avoué ses sentiments je ne pouvais décrire ce que je ressentais en ce moment je n'ai jamais pensé qu'il pouvait s'ouvrir à moi à ce point. On sort de la maison avant de rentrer dans la voiture et il ne tarde pas à démarrer en ayant sa main posée sur mon ventre. Il caresse délicatement mon ventre en n'ayant les yeux droit rivés sur la route.

Zerrin: tu connais la raison pour la quelle on devrait tous se retrouver chez mes parents?.

Moi: je le sais mais c'est n'est pas à moi de te le dire.

Zerrin: d'habitude, tu ne me caches rien, me dit-il en posant ses yeux furtivement sur les miens.

Moi: tu ne vas pas m'avoir zerrin, en plus même si je te le dis, tu ne me croira pas.

Zerrin: c'est grave.

J'hoche la tête, oui c'est vraiment très grave parce que tu pars avec le sourire au lèvres mais tu reviendras anéanti mon amour. Tu reviendras totalement anéanti.

Zerrin: au point de me décevoir, clame-til en dansant ses sourcils.

Moi: non, au point de te sentir engouffré au fond des ténèbres.

Zerrin: il en faut beaucoup pour m'anéantir alissa.

J'hausse les épaules quand il se gare devant la maison de ses parents, on sonne à la porte et alya l'ouvre en me regardant angoissée. Elle se décale en nous laissant rentrer. Après les salutations je pars dans la cuisine à compagnie des filles en ayant la fille d'inaya dans mes bras.

Soda: vous pensez qu'elle va venir.

Moi: arrête de te ronger les ongles je peux t'assurer qu'elle viendra.

Inaya: et moussa.

Moi: je ne peux pas vous l'assurer, on lui a parlé mais il avait dit qu'il ne voulait plus rien n'avoir avec hafisa en plus ils doit s'envoler pour le Canada pour aujourd'hui alors les filles ne comptaient pas de lui.

Soda: mais on lui avait laissé nos numéros.

Moi: mais il ne nous a pas appeler donc je ne pense pas qu'il veuille nous aider.

Ayla: je le comprends, je n'ai jamais pensé que hafisa pouvait être aussi capable. J'avais tellement hâte que tout ça se termine.

Soda: en tout cas moi j'attends uniquement ton signal. Pour faire tout exploser.

***

On est tous assis dans le grand salon en train de parler, toujours pas la présence de hafisa et je commence à perdre le peu de patience qui m'en reste.

Soumaya: je ne pense pas qu'elle va venir.

Malgré tout l'aide qu'elle nous a apporté je ne me voyais pas lui dire que c'est hafisa qui était responsable de la mort de son enfant, je ne pouvais tout simplement pas voir le douleur remplir ses Iris et j'avais pas non plus le courage mais tout vas ce terminé aujourd'hui.

Je m'apprêtais à lui répondre quand on attend quelqu'un sonner à la porte je me porte volontaire de l'ouvrir. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres en voyant hafisa à la compagnie de sa mère et son grand frère. Sa mère et son frère rentrent sans me calculer elle s'apprête à faire de même quand je tiens sa poignet elle me regarde en fronçant les sourcils alors que mon sourire ne quitte toujours pas mes lèvres.

Moi: mais qui voilà, madame c'est n'est pas une gamine qui va me faire tomber. Je vois que mes petits mots anonyme ton bien fait réfléchir.

Hafisa: c'était toi alors.

Moi: mais qui d'autre ma puce tu m'as beaucoup sous-estimé et pourtant je t'avais prévenu je m'avais fait la promesse de faire tomber ce masque qui ce cache derrière se visage de sainte et j'étais aussi au courant du substance que tu mélangeais avec mes céréales et le lait qui devrait me rendre stérile ou tuer toute chose qui grandit en moi pauvre toi. Tu pensais que j'allais te laisser pavaner chez moi sans prendre mes précautions que tu es bête hafisa sérieusement que tu es bête.

Lui dis-je d'un ton moqueur alors qu'elle a les yeux rougis par la colère les points serrés mes lèvres s'étire encore plus en la voyant aussi vulnérable.

Moi: tu es tellement vulnérable que je commence même à avoir pitié de toi.

Hafisa: non mais jure et qu'est-ce que tu vas faire me dénoncer mais ou sont tes preuves ma belle, on t'a pas appris qu'il ne faut jamais accuser une personne sans preuve.

Hafisa: vas jouer avec tes égaux alissa parce que moi j'en fais pas partie.

Je la regarde me dépasser le sourire au lèvres, un rictus se forme sur mes lèvres avant que je ne prenne mon téléphone pour donner le feu vert à Soda. Des bruits de notification s'en suit j'allais partir rejoindre le salon pour ne rien manquer quand un sonnerie à la porte me fait revenir de mes pas j'ouvre la porte pour faire face à moussa qui me sourit chaleureusement en ayant son fils dans ses bras je sautille presque de bonheur en le demandant de me suivre. Arriver devant la porte du salon je suis heureuse de voir qu'un silence glacial s'y règne shayna lève son pouce devant moi pour me dire que tout est <<ok>> avec un sourire radieux sur les lèvres, mon regard se tourne vers ceux de hafisa qui est complètement tétanisé les yeux rivés sur son téléphone les larmes jaillissant de ses joues.

Zerrin: BON SANG C'EST QUOI ÇA, TU N'AS PAS OSÉ HAFISA, crit-il les yeux injectés de sang.

Hafisa: je peux tout expliquer je vous jure que moussa m'a forcé je voulais même te dire la vérité aujourd'hui.

Moussa: moi je t'ai forcé entre toi et moi on sait qui était le victime dans l'histoire, renchérit-il ce qui fait attiré tout les regards dans sa direction.


Hafisa: qu'est-ce que tu fais là, tu m'avais promis moussa.

Moussa: je suis là pour uniquement leur montrer ton vrai visage, avant de me juger je ne vous demande pas de me croire juste de m'écouter et après vous êtes libre de croire à qui vous voulez.










mon mariage inattendu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant