chapitre 35.

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Salam aleykoum.

Dans la peau de assya.

Il est quatre heures du matin, j'arrive toujours pas à dormir avec l'angoisse qui grandit en moi, je caresse mon ventre en essayant de me calmer.

Je souffle en réalisant que mon angoisse ne fait qu'accentuer et je ne peux pas me permettre de boire mes médicaments, deux semaines est passée depuis que zerrin m'est expliquer ce qui c'était passé avec sa défunte épouse ça m'a vraiment fait beaucoup de mal, c'était la première fois qu'il se confiait à moi.

Parce que pour l'amour qu'il portait à sa défunte épouse il a épousé hafisa sans même se rendre compte de l'erreur qu'il a commis.

Je me lève du lit avant de traîner mes pieds jusqu'à la baie vitrée qui donne une vue magnifique sur le jardin.

Le mariage d'ayla c'était très bien passé wassima avait beaucoup pleuré ce jour là n'en parlons même de la mariée toute ma famille était là alpha était vraiment au ange.

Je suis vraiment très contente pour eux d'ailleurs ils sont toujours en lune de miel, ils doivent revenir demain inchallah.

Ce qui m'angoisse en ce moment c'est le dîner qui aura lieu pour demain, le jour du mariage d'ayla mon père avait une conversation avec naël et celeste en privé en compagnie de ma mère.

Et mon père était stressé, le regard haineux de brahim m'a fait comprendre qu'il y'avait vraiment un problème.

Et depuis ce jour personne entre eux ne répond à mes appels je me sens délaissé alors que je ne passait jamais une journée sans les appeler ou les envoyer des messages.

À chaque fois qu'il y'a un problème dans la famille ils me mettent tous de côté, ce qui m'a fait le plus mal c'est le fait de savoir qu'avant hier ma belle-soeur Safiya avait accouché d'une fille et je ne l'ai su qu'hier en plus de cela par alya.

Je pensais que mes différents avec Ibrahima c'était calmer mais je me rend compte que non mais ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi Safiya et les autres s'y met aussi.

Je sèche mes larmes en sentant deux bras m'enlacer, il niche sa tête sur mon cou et y pose un baisé, il me retourna pour que je lui fais face.

Zerrin: on c'était dit quoi.

Moi: de ne pas me trotter l'esprit.

Zerrin: s'ils t'ont délaissé c'est deux dernières semaines c'est n'est pas grave peut-être ils ont une bonne raison pour avoir fait cela, laisse les du temps arrêter de te faire du mal et essaye de dormir, me dit-il d'une voix doucereuse mais ferme.

Il m'entraîne avec lui jusqu'à atteindre le lit, je m'assois entre ses jambes mon dos contre son torse il caresse mon ventre avec douceur comme s'il craignait de me faire du mal.

Moi: tu trouves ça normal le fait que alya a su pour son accouchement avant moi tu t'en rends compte elle m'a annoncé son accouchement à sa place.

Je renifle en étouffant un sanglot avec mes mains ils m'ont vraiment blessé j'ai dû faire semblant devant alya en agissant comme si je le savais déjà alors c'est n'était pas le cas.

Moi: j'étais très présente pour elle pendant sa grossesse mais comme d'habitude on me met toujours à côté au final.

Zerrin: chut, essaie de dormir.

Je ferme les yeux en le laissant me bercer avec ses caresses.

****




*19 heures 30 minutes*



Je descends les escaliers, habillée d'une longue robe ample qui cache bien mon ventre qui n'est pas aussi gros que ça on aurait dit que je ne suis pas enceinte des jumeaux, des sandales plates sur les pieds, mes cheveux rassembler par un chignon.

J'ouvre la porte pour faire face à ce qui devrait être ma famille ce qui me choque légèrement c'est de voir celeste et naël avec eux accompagné d'une autre femme qui devrait avoir l'âge de ma mère.

Je me décale de la porte pour les laisser rentrer.

Eux: bonsoir.

J'hoche uniquement la tête comme réponse céleste me fait la bise et je les guide avec moi jusqu'a le salon.

Ils prennent tous place je les laisse avec zerrin avant de sortir pour apporter des rafraîchissements et des amuse-bouche.

Je prends place à côté de zerrin et mon regard ce pose sur Safiya qui avait son nouveau-né dans ses bras, je détourne mon regard d'elle avant de le posé sur mon père.

Malik: comment vas ma belle-soeur préférée.

Je rigole légèrement c'est le seul qui répondait à mes messages même s'il refusait de me parler de ce qui se passait.

Moi: je vais très bien merci et toi beau-frère.

Malik: tu es ravissante.

Moi: merci, chouchou, dis-je en croisant mes pieds.

Safiya: tu ne veux pas prendre ta nouvelle nièce alissa.

Moi: ah, parce que maintenant je suis sa tante, intéressant, clamais-je ironiquement.

Safiya: écoute alissa je suis vraiment désolée, je comprends que tu sois blessée par....

Moi: je n'ai pas besoin ni de tes excuses ni de tes explications si ça venait de brahim ça ne m'aurait même pas surpris vue que j'ai pris l'habitude mais avec toi Safiya, je ne suis même pas blessé je suis juste déçu parce que j'étais là pendant pendant toute tes visites mais bien sûr quand le bébé est sorti de tes entrailles tu l'as dit à tout le monde sauf moi alors s'il te plaît épargne moi de tes justifications.

Elle baisse la tête honteuse, la pièce fût accueilli par le silence. Zerrin me tien la main en essayant de ma calmer il s'inquiète alors que je suis vraiment calme, j'ai mûri je ne vais plus me fatiguer ou me rendre malade pour eux.

Maman: assya je comprends que tu sois fâcher mais tu ne vois pas que tu es un peu trop dure là.

Moi: et si vous me disiez plutôt ce qui vous a poussé à m'esquiver ces deux dernières semaines.

Kader: pourquoi j'ai comme l'impression que tu nous en veux.

Je pose mes yeux sur lui, je le devisage ouvertement avant de reposer mes yeux sur ma mère.

Moi: je ne vous en veux j'ai juste compris à quel point je compte pour vous.

Papa: pardon, qu'est-ce que tu sous-entends alissa.

Moi: ce que toi tu as compris papa.

Kader: c'est comme ça que tu penses de nous les autres je m'en fous mais moi tu me mets dans la même sac qu'eux n'oublie pas qui est ton frère préféré.

Je lève les yeux au ciel en souriant légèrement.

Souley: on était juste choqué et on avait besoin de prendre du recul face à ce qu'on venait d'apprendre.

Moi: et c'était quoi ce que vous veniez d'apprendre hien.

Nastou: que en réalité tu es notre demi-soeur.

Moi: QUOI.

Maman: j'avais dit que ça serait moi qui l'annoncera cela mais pas de cette manière nastou.

Je sens mes yeux se remplir de larmes zerrin me caresse le dos, j'arrive pas y croire je ne peux simplement pas croire à cela.

Moi: qu'est-ce que vous rencontrez, demandais-je d'une voix à peine audible.

Maman: la vérité et que je ne suis pas ta mère assya, ta mère s'appelle alissa c'est une française.

Elle prend une grande inspiration tout en séchant ses larmes.

Maman: c'est elle ta mère, dit-elle en pointant la mère de celeste et de naël du doigt, c'est elle t'a vrai mère ma fille, me dit-elle avec une mélange de tristesse et de haine qui remplissaient sa voix.

mon mariage inattendu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant