N-40 | Ombre

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[...]

Tu sais depuis que tu es parti,
Je ne sais plus trop où j'en suis...
La douleur que ton seul être m'a causé,
M'a fait réfléchir, oui avec mon cœur j'ai beaucoup causé

J'ai pris le temps d'essayer de m'écouter un peu mieux,
Et je n'avais jamais réalisé à quel point je souffrais...
Oui, en réalité tu me faisais mal, tu étais comme un buisson épineux
Mais mon « je t'aime » aveuglait mon état, je m'ensorcelais

Je m'ensorcelais par mon désir inusable qu'entre nous ça marcherait
Mais j'avais tort
Et fort est la douleur de comprendre que ne servait à rien mes efforts

Le pire dans tout ça,
C'est que même en sachant ça,
Tu me manques
Oui, de ton subconscient au plus fin constituants de ton âme me manque

Tu me faisais peut-être souffrir mais au moins tu étais là...
Oui, tu étais là et tes sourires finalement faux me comblaient de joie

Aujourd'hui je ne suis plus que l'ombre de toi même,
Car je ralliais mon existence entière à toi
Être imparfait en amour apparemment ne suffit pas
Ou peut-être qu'être exceptionnellement moi ne résolvait plus tes problèmes...

Désolé d'avoir essayé de bien faire les choses...
J'aurai dû tout simplement les faire
Je m'énerve à tout le temps me rejeter les fautes
C'est parce que je refuse d'accepter que tu es loin de l'être sublime que j'imaginais...

Si tu savais à quel point je te déteste...
Tu saurais alors à quel point je t'aime
Oh oui je t'aime...

Je ne suis plus qu'une ombre
Cependant n'ayant pas de forme
Car je m'oublie comme celle ci
Mais même lorsqu'enfin je daigne me regarder, je ne saurais dire ce que je suis...

                                                               
                                                                Sans toi

[...]

Karen Anders.

Vision RoyaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant