Vision Royale

N-4 | « Elle »

[...]

Elle était belle,
Je la trouvais spéciale.

Un jour Elle a daignée s'approcher de moi, et ce jour là, nous sommes devenus amis. La limite à ne pas franchir.

À force de traîner avec Elle, j'ai remarqué que...

Elle était mystérieuse, et à la foi charmante.
Elle était resplendissante, ce qui l'a rendait très attachante.
Elle était séduisante, ce qui a sûrement contribué au fait que je sois séduis.

Elle appréciait les animaux.
Elle savait comment s'adresser au gens, ce qui dans mon cas, était mon pire défaut.
Elle était toujours au petit soin pour moi.
Je pense que dans un sens, Elle m'aimait...

Avec le temps avançant, j'ai pû me rendre compte de certaines choses concernant Elle...

Elle était toujours joyeuse.
Elle savait toujours quoi me dire pour que je sois heureux.
Elle était merveilleuse...
Elle toussait énormément.
Elle me rassurait tout le temps, en me disant, que ce n'était rien...
Je la croyais, car à cette époque, je n'en savais rien...

Elle avait le sens de l'humour.
Je crois qu'au fil du temps, mes sentiments pour Elle se transformèrent en amour...
Elle aimait mes poèmes.
J'étais amoureux d'Elle...
Je me promis alors que dans deux jours, je lui avouerai tout.

Un jour avant le moment de ma confession en vers Elle, Elle, vint me voir, et me dit d'un air essoufflé et d'une voix tremblante: "Tu es incroyable, tu es formidable, tu es au delà de l'inimaginable. Saches que si un jour arrive où nos deux corps se séparent, mon âme sera toujours liée à toi quelque part." Puis Elle s'en alla.

J'ai pû remarquer que le ton de sa peau était entrain de changer.
J'aimais Elle mais je ne remarquai pas tout de suite qu'elle était entrain de faner...

Lorsque le jour pointé se pointa,
Je ne la vis pas.
Inconsciemment, je crois que ce jour là, j'eu conscience de ce qu'il se passait.

J'allai voir Elle chez elle et là fut la tragédie !
J'allai voir Elle à l'hôpital et je la retrouvai morte sur le lit ! Emporté par sa maladie...

Le seul souvenir qu'il me reste d'Elle... Sont ses mots qu'Elle m'a dite ce jour là, camouflant le fond de sa pensée qui, retranscrite était tout simplement: "Je t'aime, et je ne t'oublierai jamais."

[...]

Karen Anders.