Chapitre VI - Benvenuto a Monza !

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Charles

- Race day mate ! You ready ? Carlos était enivré par l'ambiance que les tifosi faisaient régner ici, à Monza.
Jour de course partenaire ! T'es prêt ?

- In Monza, more than ever Carlos ! J'étais comme lui, cette ambiance était transcendante.
À Monza, plus que jamais Carlos !

De loin je voyais Alexandra arriver dans notre garage. Mes invités n'étaient pas encore arrivés mais j'espérais qu'ils ne se croiseraient pas... enfin, surtout qu'Alex ne croise pas Tara.

Nous n'avions toujours pas résolu nos problèmes, je devais rester concentré sur le week-end, mes performances et surtout mes objectifs.

Alex salua tout le monde avec un sourire radieux. Elle enlaça tendrement Rebecca, la petite amie de mon coéquipier avant de se tourner et de venir se planter face à moi.

- Tu as retrouvé le chemin du paddock ? Je plaisantais à moitié. Après sa crise de jalousie inutile, c'est moi qui devait être en colère. Je faisais tout pour la rassurer, rien que le fait qu'elle m'accompagne lors de mes sorties publiques montrait au monde que nous étions ensemble mais rien n'y faisait.

- Je suis en colère et je n'avais pas envie de te voir, mais c'est un grand jour pour toi aujourd'hui et je dois être présente. Elle lâchait ces mots comme si sa colère était justifiée et je les recevais comme un coup de poignard dans le cœur.

- Tu "DOIS" être présente ?

-Bien sûr. De quelle genre de petite amie j'aurais l'air si je n'étais pas là pour t'encourager aujourd'hui ? Elle souriait face aux caméra avant d'embrasser ma joue.

Je me contentais de sourire faussement devant les caméras, tout comme elle, avant de saisir son bras pour l'emmener hors du garage à l'abris des regards.

- C'est encore et toujours pareil hein ? Il faut sauver les apparences devant le reste du monde mais on ne règle jamais le problème et on se réconcilie à force de faire bonne figure ?

- Charles, tu regardais cette fille comme un chien regarde son os. crachait ma copine qui avait l'air si douce à l'image.

- J'étais juste étonné ! Elle est la seule à ne pas m'avoir reconnu dans toute le pays, je me suis juste demandé si elle faisait semblant ou non.

- Tu était tellement occuper à baver devant elle que tu en as oublié ton téléphone !

- Non j'ai oublié mon téléphone parce que, une fois de plus, tu es venu me mettre la pression parce que c'est une jolie femme qui m'a encaissé et pas un vieux grassouillet !
Je hurlais presque, j'étais dépassé.

Elle se mit à rire
- Ah parce que tu la trouves jolie maintenant ! Son rire était presque menaçant.

- Elle n'était pas repoussante. soufflais-je en me rendant compte de ma bêtise.

- Charles ! Andiamo ! Andrea me sauvait la vie sans même le savoir.
Charles on y va !

- Sto arrivando ! Repondais je brièvement à mon coach. Je dois y aller, désolé.
J'arrive

All I see is redOù les histoires vivent. Découvrez maintenant