Chapitre XXIII - Retour a Monte Carlo

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Tara

Je composais le numéro de ma meilleure amie pendant que Charles s'installait au volant. Je tournais la tête en saluant une dernière fois ceux qui ont été et resteront ma famille à Florence. Alessio, fidèle à l'homme fier qu'il était, retenait ses émotions alors que ses yeux brillaient. Claire essuyait quelques larmes en remuant une main dans les airs.

- Allo ?

- Marie c'est Tara, j'ai un nouveau portable.

- Tara chérie ! Tout va bien ?

- Oui, je t'appelle pour t'annoncer la bonne nouvelle... je tournais la tête vers Charles qui s'etait engagée sur la route, I'm on the way, on va le prendre ce putain d'appart'.

J'éloignais le téléphone en entendant mon amie pousser un hurlement strident, un véritable cri de joie.

- Mon Dieu Tara si tu savais comme je suis heureuse !! J'ai hâte de te retrouver. A quelle heure tu atterri ??

- En fait je... je ne prend pas l'avion, je suis avec Charles, il me ramène en voiture... l'intéressé tourna la tête vers moi et m'adressa un sourire radieux.

- Oh... ok il va falloir qu'on parle toute les deux je crois que t'as deux ou trois petites choses à me raconter ! Je t'envoie l'adresse de l'appartement, dis moi quand tu arrives sur le rocher, on se rejoins là bas. J't'adore !

- Je t'adore aussi Marie.

Je raccrochais le sourire aux lèvres, même si j'appréhendais beaucoup de situations, j'étais heureuse de rentrer chez moi. Je me sentais plus forte, capable de reprendre ma vie en main.

- Pas trop stressée ? Charles me sortais de mes pensées.

- Pour l'instant je me sens bien. Triste de quitter Florence, mais ça va.

- Ma proposition était sérieuse, si tu veux tu peux m'accompagner à Bakou.

- Je vais bien Charles. J'insistais sur ma réponse en lui adressant un sourire rassurant.

- D'accord... Mais au moindre problème n'hésite pas à appeler. Même si je ne suis pas sur place, je ferais en sorte d'intervenir si besoin. Il attrapa ma main, la serra dans la sienne pour appuyer son propos avant de la lâcher et reprendre le volant.

Savoir que je pouvais compter sur sa présence me rendait plus confiante. Je n'étais plus seule. J'allais rentrer chez moi, un endroit que je connais par cœur. J'allais vivre avec ma meilleure amie et j'avais un nouvel allié dans ma vie.

La route était longue jusqu'à Monaco, nous avons discuté de tout et de rien. Charles m'a parlé de ses frères, surtout Arthur le plus jeune de qui il est très fier. Leur famille a l'air tellement soudée, je ne pouvais m'empêcher de la comparer à la mienne qui était prête à me laisser vivre un enfer pour m'assurer ce qu'il qualifiaient de "bon mariage".

- Tout va bien ? Demanda Charles en remarquant que j'avais décroché.

- Oui, je pensais juste à mes parents... je ne sais pas comment ils vont réagir.

All I see is redOù les histoires vivent. Découvrez maintenant