CHAPITRE III: SECRET AU FOND DU TROU

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- connard !!!!

Je plaçais instinctivement mes mains en autodéfense, balbutiant des excuses incompréhensibles.

Un coup de couteau fut donné, mais je réussis à l'éviter en glissant au sol. Je m’étonnerais de mes mouvements si je n’étais pas en danger.

Un coup d'œil autour de moi, et une marmite vide me hurlait de la prendre pour ma protection. Je la brandis comme un bouclier imparable face à une bête enragée.

— Tu penses que c'est avec ça que tu vas m'empêcher de te planter ? sourit-il.

Il passa le couteau d’une main à l’autre tel un expert du combat.

— Katsuki… V-vraiment… J-je suis désolé.

Comment m'excuser correctement si même ma bouche a la trouille de prononcer des excuses ?

Il fondit sur moi, mais je glissai à côté de lui sans mal. Il resta un moment dos à moi, choqué. Mais cela se termina vite par un agacement explosif.

Il se retourna, me pointant du doigt.

— TU VEUX BIEN ARRÊTER DE BOUGER QUE JE TE PLANTE, PUTAIN !

Mais il est maboule !

Il essaya encore quelques coups, mais il tranchait plus l'air qu'autre chose. Mon corps répondait instinctivement à ses attaques sans que je ne comprenne pourquoi. Je bougeais avec une certaine expertise, mais pourtant jamais de ma vie je n'avais combattu.

La sonnette de la porte d’entrée retentit, nous faisant stopper mécaniquement. Je dévisageais Katsuki un moment avant de déposer mon bouclier au sol.

Un deuxième retentissement, et j’ouvris la porte sur un mignon blond électrique.

— Bonsoir.

— Bonsoir.

Je le fis entrer sans plus et le débarrassait du présent qu’il avait apporté en bon invité.

En quelques secondes, la cuisine avait retrouvé son ordre initial, comme par magie. Le génie qu’était Katsuki avait réussi à tout ranger en une fraction de seconde pendant que j'accueillais Denki. La poil , dans un son divin, faisait  frire son  contenu en évacuant des fragrance insoupçonnées, même ma mère ne cuisinait pas comme ça .

Après des salutations respectueuses, Katsuki et Denki n’échangèrent plus un mot.

Le blond cendré finit de cuisiner sous notre regard admiratif et quelques acclamations hypocrite pour certain ,puis il souffla de fatigue.

— Izuku, j'ai besoin de parler à ta mère.

Il laissa violemment son torchon sur le plan de travail. Sans demander son reste, il se dirigea vers le premier étage.

Je restai quelque peu surpris par tant d'aisance, mais il s'agissait là de Katsuki. Et puis, de toute façon, sa présence était un frein à mon petit moment.

— On éteint les lumières, dis-je tout sourire.


Point de vue a la troisième personne

L'HÉRITIER DES MIDORIYA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant