PENGAWAL (Garde du corps)

Chapitre 3

PDV Extérieur

_ Pour toi ma chérie, lui chuchota Alec à l'oreille tout en lui souriant.

_ Oh merci, tu es un amour, Amour. Elles sont magnifiques, lui dit-elle émue par son geste. Puis elle les porta à son nez pour humer l'odeur des roses qui embaument la salle et elle ajouta, elles sentent divinement bon et leur couleur est juste magnifique. Comme toujours tu as su les choisir, finit-elle tout en souriant amoureusement.

Sachant très bien ce que le bouquet de fleurs et leur couleur représentaient, elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa de nouveau avant de retourner en cuisine les roses en mains pour les mettre dans un vase et les placer sur le bar pour mieux les voir et les admirer. Les roses avaient ce pouvoir de disperser leur senteur divine dans tout l'appartement tout en effaçant cette odeur horrible de parfum et d'épices qu'Alec ne supportait plus du tout. Clary reprit ce qu'elle faisait, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants de bonheur.

Pendant ce labse de temps qui ne dura que quelques secondes certes, mais qui étaient amplement suffisant aux deux hommes pour se livraient un combat de coq rien qu'avec leurs échanges de regards noir aussi mauvais et dangereux que possible. On aurait pu se croire dans un western de Sergio Leone où les deux cow-boys du film se préparent à un duel à mort, où seulement l'un des deux en ressortira vainqueur. Alec n'appréciait pas dû tout le comportement du brun qui se croyait un peu trop comme chez lui et qui surtout jouait son jaloux dès que le noiraud était présent. Le garde du corps n'aimait pas du tout ce mec, il ne s'en était jamais caché et adorait le remettre à sa place dès qu'il le pouvait. Alec avait déjà remarqué à plusieurs reprises, une drôle de lueur dans les yeux de son voisin et il n'aimait pas ce qu'il voyait car cela ne présageait rien de bon en général. Duncan n'avait d'yeux que pour Clary, les regards de ce dernier sur elle là déshabillant du regard tout en là désirant, Alec n'aimait pas cela du tout. Sa petite amie n'était pas un trophée à convoiter. Pour qui se prenait ce cafard à s'incruster chez lui en son absence et faire comme ci il était chez lui. Alec est sorti de ses pensées quand ce dernier consentit enfin à lui dire bonjour avec sa voix mielleuse que le noiraud n'aimait pas du tout.

_ Bonsoir Alec, dit Duncan gardant son regard mauvais sur le jeune homme face à lui, tout en lui souriant faussement, sous le regard radieux de Clary qui les observait sans rien dire n'ayant pas vu le combat que se livraient les deux hommes.

_ Bonsoir caf... Duncan ... Encore là ? se reprit Alec, levant les yeux au ciel, souriant de sa bêtise qu'il avait failli lâcher par énervement, la gardant dans un coin de sa tête.

Puis il se reprit et continua de répondre au regard du brun de la même manière que celui-ci. Un combat de regard se fit de nouveau jusqu'à ce que Clary ne les interrompt en mettant la table pour deux personnes sur l'îlot central de la cuisine, ce qui fit sourire Alec et renfrogner Duncan. Ce dernier en profita pour faire une pique au noiraud dont le sourire l'agaçait au possible.

_ Oui, j'ai fini de monter la bibliothéque que Clary a achetée il y a déjà plusieurs jours et que tu n'as pas eu le temps de lui monter pendant ton week-end de repos, cracha Duncan souriant de savoir le noiraud énervé par sa réplique.

_ Les garçons ça suffit, leur dit la rouquine comme si elle s'adressait à deux gamins immatures.

Alec ne se démonta pas et répond à son cher voisin sur le même ton que ce dernier avec un sourire de défi, le regardant droit dans les yeux sans jamais sourciller.

_ Oh désolé que Clary ait dû te sortir de la contemplation visuelle de tes jeux culturels, pendant que d'autres travaillent dur, lui lâcha Alec avant de reprendre. Et donc tu l'as fini, j'espère ? questionna-t-il tout en regardant le meuble, comme si ça l'intéressait, tout en essayant de cacher la colère qui lui montait au nez, comme une moutarde beaucoup trop forte pour son nez sensible.