Prologue

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PDV Extérieur

Une nouvelle journée se finissait sur notre belle planète bleue. Nous nous trouvons à New-York où par le plus grand des hasards deux êtres vont se rencontrer. La vie parfois peut mettre sur votre chemin une personne tant attendue ou tout simplement une personne que l'on aurait dû certainement éviter dès le début. Notre esprit est conditionné à croire aux belles rencontres que la vie peut mettre sur notre chemin sans chercher plus loin et ne voulant seulement profiter que du positif qui peut en découler. La destinée est ainsi faite bonne ou mauvaise on ne le sait pas tout de suite, il faut parfois commettre des erreurs pour apprendre de ces dernières et ainsi ne pas les reproduire ... Même si le chemin est déjà tout tracé ... Ou pas.

Attention ... 3 ... 2 ... 1 ... 0 ... Boum !!!

Leur rencontre était des plus banales en somme, une bousculade malencontreuse dans le Starbucks du coin. Une collision entre deux êtres fatigués de leur journée de travail. Deux épaules qui s'entrechoquent, des regards noirs qui s'échangent, énervés sur le coup mais vite dissipés, sous la vision du visage face à eux comme si un ange se présentait. Ils avaient l'impression de sentir comme une aura autour d'eux qui les enveloppait pour mieux les rapprocher, mieux les unir silencieusement dans leur bulle, occultant totalement le bruit et les gens autour d'eux. Il s'ensuivit des sourires gênés face à leur réaction réciproque. Ses yeux à elle, d'une couleur vert émeraude intense se noient à cet instant précis dans ceux d'un bleu cobalt étincelants. Cet échange de regards leur fit comme un électrochoc ne pouvant détacher leurs yeux de l'autre et se souriant bêtement. Puis reprenant leurs esprits à la suite de la chaleur des deux cappuccinos de foutus en l'air sur leurs vêtements respectifs, ils se firent des excuses mal à l'aise. Chacun prenant rapidement des serviettes mises à disposition pour essuyer l'autre. Sans se rendre compte de ce qu'ils faisaient. Elle lui épongea le torse qu'elle sentit musclé sous ses doigts fins, tout en le caressant légèrement avec la pulpe de ses doigts, étant surprise par cette peau trés douce, le faisant agréablement frissonner au passage, sa chemise ouverte sur deux boutons, trempée et tâchée, peut-être même irrécupérable. Alors que lui fait exactement pareille au niveau de son décolleté généreux à la peau laiteuse et aussi douce que la sienne. Ils se mirent à rougir réciproquement quand ils constatèrent les dégâts et surtout ce qu'ils faisaient sans sens rendre compte sur le coup. Tout en se reculant, ils s'excusent de nouveau d'une même voix embarrassée.

_ Pardon, je suis désolé ... Je ne voulais pas ... Enfin je ne cherchais pas ... Ro !! Mais quel imbécile je fais sérieux !! Non mais quel idiot, dit-il tout en se parlant à lui-même sur les derniers mots.

Le jeune homme se retrouva incommodé par ses gestes automatiques qu'il avait fait sans réfléchir à l'endroit où avait atteint le liquide brûlant. Il s'était juste fixé sur la tâche et non l'endroit du corps qui avait été sali.

_ Ce n'est pas grave ... Je crois que ... Je n'ai pas fait mieux que vous ... On va dire que la gêne est partagée, lui sourit-elle, malgré ses joues qui virent au rouge au vu du regard pétillant que le noiraud lui envoya.

Ils se regardèrent l'espace de quelques secondes avant d'exploser dans un fou rire. Les deux jeunes gens éclatèrent de rire tout en gardant le contact visuel de leur vis-à-vis. Ils reprirent leur respiration et, tout en finissant de se nettoyer au mieux eux-même, ils se promirent de payer le pressing en signe de pardon pour leur maladresse réciproque. Ils se sourirent le rouge leur montant de nouveau aux joues tout en flirtant du regard. Le jeune homme pouvait voir comme une aura autour de la jeune femme, brillante, illuminant le joli minois de la rouquine, comme une vision irréelle. Ils étaient dans leur bulle, ils commencèrent à discuter plus tranquillement, profitant au mieux de cette belle et chaude rencontre sans mauvais jeu de mots. Pour ne pas se faire bousculer, ils se mirent sur le côté de la salle et, tout en reprenant complètement leurs esprits, ils continuèrent leur conversation, se souriant et rougissant de plus belle. Mettant sa timidité de côté, le noiraud lui fit signe de s'asseoir à une table libre proche d'eux. Une serveuse qui avait suivi la scène depuis le début vient prendre leur commande tout en leur souriant agréablement. Quelques minutes plus tard, elle leur amena deux autres cappuccinos, qu'ils prirent le temps de boire tout en faisant plus amples connaissances.

_ Je suis vraiment désolé. La journée a été longue, fatigante et en cette fin de journée je suis complètement épuisé, lui expliqua-t-il tout en lui souriant.

_ Je ne suis pas mieux loti que vous et puis je ne faisais pas attention où j'allais, lui dit-elle tout en répondant à son sourire, ses joues rougissantes faisait ressortir ses tâches de rousseurs sur son beau visage de porcelaine.

_ Sans indiscrétion il me faudra votre prénom et votre numéro de téléphone pour que je puisse payer ma dette envers vous et votre chemisier, lui demanda-t-il, ne perdant pas le nord pour autant.

Car en effet, le jeune homme comptait bien la revoir et qui s'est plus si affinité comme le disait une citation connue de tous et comme aimer le dire si souvent son frère quand il revenait de son club de lecture.

_ Et bien, c'est si gentiment demandé que je ne peux que vous répondre, commença-t-elle lui rendant son sourire charmeur qui ornait son visage d'ange. Elle reprit sans perdre une seconde de plus. Je m'appelle Clarissa, mais appelée moi Clary, je ne supporte pas mon prénom en entier, je le trouve absurde, lui expliqua-t-elle gardant son sourire aux lèvres.

_ Enchanté Clary, je suis Alexander et tout comme toi, je n'aime pas mon prénom et préfère largement son diminutif. Alors appelle moi Alec. Premier point commun, lui dit-il tout en lui tendant la main pour la saluer officiellement et lui faisant un clin d'œil avant de reprendre. On peut se tutoyer maintenant que les présentations sont faites ? Et puis nous avons l'air d'avoir le même âge, finit-il tout en lui souriant radieusement.

PENGAWAL (Garde du corps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant