AUTRE QUE MA DESTINÉE

DES EFFORTS

Il s'approche de moi et dit .

Vey : comme tu le sais je suis Algérien je n'ai jamais connu mon père . Ma mère était une putain , elle ne supportait a peine . A 5 ans elle m'a vendu à une femme qui a fait de moi son esclave. Elle me faisait faire du n'importe quoi.
Elle me gardait chez elle, je mangeais mal , je m'habillais à peine. Mais elle me demandait de lécher ses pieds ou ce qu'elle voulait. A 15 ans je me suis enfui enfin .
J'ai mendié pendant un bon moment jusqu'à ce que la mère de Caden me prenne à sa charge . Elle était policière. Quand elle est morte assassinée Caden et moi avons décidé de quitté l'Alger pour Kinshasa parceque il  avait de la famille ici mais personne pour nous aider . C'est ici que tout à commencer. On s'est battu et voilà.
A 25 ans je devenu stable mais j'ai haï la femme. Je ne voulais même pas sentir la femme. A 26 ans j'ai connu ma première femme et c'était obscène , je l'avais presque tué tellement j'étais brutale. Elle est partie après cette nuit là. J'ai vu une psychologue il m'a dit que je souffrais de troubles.
Je souffre d'une labilité émotionnelle , je suis lunatique et très possessif.
La mère de mon fils était une putain , j'ai couché avec elle une à deux fois , elle aimait la brutalité dans laquelle je m'y prenais. Elle est tombé enceinte mais malheureusement elle était malade, elle est morte pendant son accouchement.
C'est mon histoire ma belle, les restes viendra avec le temps et ça tu es la seule hormis Caden qui la connaît.

J'avais les visages pleins de larmes.
Comment on peut infligeait ça à un enfant.

Semra : je suis désolé.
Vey : ça va Hein . T'inquiète.
Semra : je n'arrive pas à imaginer votre souffrance.
Vey : oui . J'ai souffert . Mais ça va mieux aujourd'hui .
Semra : elle a détruit ta relation avec le monde.
Vey : peut-être bien . Mais je m'en fou . Je suis riche et j'ai toujours ce que je veux . Je suis père . J'ai Caden , je t'ai toi .
Semra : sûrement.
Vey : je veux que tu cesses de me vouvoyer . Pas à pas , laisse-moi me donner à toi .
Semra : ça sera bizarre pour moi.
Vey : pas impossible. J'aimerais t'entendre prononcer mon nom comme l'autre soir quand tu étais dans ton extase . J'ai aimé l'entendre sortant de ta bouche .

Il sourit légèrement.

Semra : on est quoi Vey ?

Point de vue de Vey : mon cœur se serre quand elle prononce mon nom .
J'arrive pas à croire que je lui ai tout dit de moi .

Vey : je ne sais pas. Mais une chose est claire je m'imagine pas sans toi .
Semra : raison pour laquelle tu ne veux pas me rendre ma liberté ?
Vey : tu veux ta liberté ?
Semra : je ne sais pas ce que je veux, ce soir je veux juste dormir dans tes bras.

Sans dire mot il m'embrasse passionnément.
J'ai peur aujourd'hui de lui faire du mal .
Après le baiser on s'enlace, la pluie tombait de plus belle.

Vey : t'as peur de moi ?
Semra : un peu oui .
Vey : pourquoi ?
Semra : tu... viens de dire que t'étais possessif. Et que tu ne sais pas aimer.
Vey : peut-être. Oui tu as déjà remarqué que j'étais possessif, quand je tiens à quelque chose je ne partage pas, le peu des femmes que j'ai désiré je leur laissé plus. La mère de Liev par exemple, on était tellement compatible au lit qu'elle ne travaillait plus , elle était à moi . Mais bon que du désir.
Semra : tu es toujours aussi virulent avec les femmes ?
Vey : je ne sais pas. Après mon traitement je n'ai plus jamais connu une femme. Depuis que je te connais.
Semra : sérieusement ?
Vey : oui .
Semra : comment tu fais ?
Vey : je sais pas. Je n'arriverai pas à coucher ailleurs, ça sera une infidélité de ma part .
Semra : contre la mère de ton fils ?
Vey : contre toi.
Semra : je vois .
Vey : oui.