Chapitre 9

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Ils avaient finalement cédé dans la nuit.
Osamu et Suna s'embrassaient.
Enfin.
Suna, à califourchon sur le gris, tandis que ce dernier lui entourait les hanches avec ses bras.
Ils étaient bien.
Ils étaient heureux.

Mais...Il n'y a pas de bonne fin.
Ils le savaient.
Mais ils avaient fermé les yeux.
Et ce soir-là...Après leur diplôme.

Ils n'arrivèrent plus à faire semblant.

.

.

.

Osamu : C'est fini !

Suna se figea.

Osamu : Je ne veux plus de toi, j'en ai marre, ça ne nous mène à rien.
Suna : ...Quoi.
Osamu : Je ne veux plus...Je...Je ne veux plus de toi dans ma vie, Rintaro.

Ce fut comme un poignard pour Rin.
Il savait que leur couple battait de l'aile, mais...Ils finissaient toujours par recoller les morceaux...

Mais...Pas cette fois.

Suna : Osamu attend !
Osamu : No-
Suna : Écoute-moi !

Il ferma la valise que Miya était en train de faire pour l'obliger à le regarder.

Suna : Ne pars pas.
Osamu : C'est fini, Suna-
Suna : Ne m'appelle pas comme si j'étais un pur étranger !
Osamu : ...

Les larmes montèrent aux yeux du gris.

Osamu : Tu en es un maintenant.
Suna : Non, bien sûr que no-
Osamu : Tu n'es plus mon Rintaro.
Suna : ...
Osamu : Et tu le sais...
Suna : Samu...
Osamu : On n'aurait jamais dû se mettre ensemble, je le savais, je te l'ai toujours dit, bordel !
Suna : Tu vas me reprocher de t'aimer ?!
Osamu : Si m'aimer veut dire me détruire la vie comme tu viens de le faire...Alors oui, je te le reproche ! Et je te le reprocherai toute ta vie !
Suna : ...Tu n'as pas le droit de dire ça.
Osamu : Laisse-moi partir.
Suna : Je t'aime, Osamu.
Osamu : Non, ne dis pas ça.
Suna : Mais c'est la vérité !
Osamu : Non, ça ne l'est pas !

Il l'avait hurlé à en s'arracher les poumons.
Les deux étaient aux bords des larmes.

Comment tout avait pu si mal tourner entre eux ?
Quand est-ce que cela était devenu ainsi ?

.

.

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Et le voilà.
Le regardant se mariait.

Atsumu : Je suis content qu'il se soit trouvé ce mec.
Suna : Ouais.
Atsumu : C'est cool que vous êtes resté ami malgré tout.
Suna : Mh...

Il ne pouvait se résoudre à couper contact avec lui.
Même si cela voulait dire qu'il devrait assister à son mariage.
Sourire toute la journée.
Lui souhaiter bonheur et amour.
Avec un autre.
Un autre que lui.

Et le voir heureux...Si heureux...
Jamais il n'aurait pu le rendre heureux comme ça.

Et il le savait.
Ça faisait mal.

Le voir embrasser ce type faisait mal.

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Osamu : Tu loupes ta vie là.
Suna : Fous-moi la paix.
Osamu : Arrête de dégager toutes les personnes de ta vie, tu vas finir seul.
Suna : Ça me va.
Osamu : Tu mens, tu ne veux pas finir seul.
Suna : Si.
Osamu : Tu n'as jamais voulu ça.
Suna : Non, je n'ai jamais voulu finir sans toi, c'est différent.
Osamu : Suna...

Le gris le regardait avec pitié.
Tant d'années étaient passées.
Il était marié...Il allait bientôt pouvoir adopter une petite fille.
Et Suna était toujours seul.

Osamu : Je t'en supplie, tourne la page.
Suna : Je ne peux pas.
Osamu : Si tu peux.
Suna : Qu'est-ce que tu en sais ?!
Osamu : ...
Suna : Tu as vite tourné la page, tant mieux pour toi, maintenant dégage, voir ton mari et fous-moi la paix.
Osamu : ...D'accord.

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Atsumu : ...Tu as arrêté ta carrière.
Suna : Je n'aime plus le volley.
Atsumu : Suna, qu'est-ce que tu fous ?
Suna : Ferme-là.
Atsumu : Et regarder mon meilleur pote foutre sa vie en l'air ? Non merci.
Suna : On est pas amis, Miya.
Atsumu : Sérieux ? On en arrive là ?
Suna : Dégage.
Atsumu : Non.
Suna : ...

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Osamu : Suna, je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler.
Suna : C'est la dernière fois.
Osamu : Tu dis tout le temps ça.
Suna : Cette fois...C'est vrai.
Osamu : Je t'entends mal, tu es où ?
Suna : ...
Osamu : Suna, où est-ce que tu es ?
Suna : ...
Osamu : Suna, tu me fais peur.
Suna : Je suis désolé, pour tout.
Osamu : ...Rin ? C'était quoi ce bruit ?! Rin !

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Osamu : Je t'avais dit que mélanger tous les alcools n'était pas une bonne idée ! Appelle l'ambulance !
Atsumu : Mais il était ok hein !
Osamu : Il vient de s'évanouir !

Suna : Hein...

Osamu se mit directement à genoux à côté de lui et posa sa main sur sa joue.

Osamu : Tout va bien ?! Tu t'es écroulé d'un coup !
Suna : ...
Osamu : Eh, ça va ?

Suna éclata en sanglot en voyant son gris.
Ce dernier le prit immédiatement dans les bras.

Les deux jumeaux se lancèrent un regard totalement perdu.

Une chose était sûre.

Plus de jeu d'alcool à minuit 

À suivre...

:)

Faire un choix // Osasuna // Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant