Chapitre 8

251 39 36
                                    

Osamu : Tu n'étais pas obligé de me raccompagner, tu sais.
Suna : Et alors ?
Osamu : Tu es impossible, sérieusement.
Suna : Je sais.

Puis le gris s'arrêta d'un coup.

Osamu : Tu veux passer la nuit chez moi ?
Suna : Vraiment ?
Osamu : Oui.
Suna : Sans aucune arrière-pensée ?
Osamu : ...Non.

Ils s'échangèrent un regard.

Suna : D'accord, je sors avec toi.
Osamu : J'ai dit chez moi.
Suna : Je suis sûr d'avoir entendu « avec moi ».
Osamu : Maintenant que j'y pense.
Suna : Mh ?
Osamu : J'ai peut-être dit avec moi.

Un sourire apparut sur le visage de Suna.

Suna : Tu vois.
Osamu : Oui, oui.
Suna : D'ailleurs, j'y pense, mais...
Osamu : Quoi ?
Suna : Est-ce que tu m'avais donné l'action d'aller en cours toute la journée ?
Osamu : Ouais.
Suna : Tu ne l'avais pas dit la dernière fois, j'ai flippé.
Osamu : Ah, j'ai juste oublié, t'en fais pas.

Il lui ébouriffa les cheveux.

Suna : Eh.
Osamu : Allez, rentre.

Ils saluèrent madame et monsieur Miya avant de monter dans la chambre du gris.

Suna : Ça fait plaisir de ne plus partager ta chambre avec ton frère.
Osamu : C'était cool parfois.
Suna : Pas quand je venais dormir chez toi.
Osamu : Plains toi ! À la fin, tu allais jouer à la play avec lui.
Suna : Ok, tu gagnes un point.
Osamu : Bref.

Il posa ses affaires et s'assit sur le bord de son lit.

Osamu : Ça fait toujours aussi bizarre.
Suna : De ?
Osamu : Savoir qu'on est âme sœur.
Suna : C'est vrai qu'après toutes les fois où tu m'as repoussé...
Osamu : On en parle de toi ?!
Suna : Non, c'est bon.
Osamu : Mouais.
Suna : Du coup, on fait genre d'être ami jusqu'à quand ?
Osamu : On est amis.
Suna : Je sais, mais j'aimerais être clairement plus.
Osamu : Moi aussi, mais prendre notre temps ne va pas nous tuer.
Suna : Pas sûr.
Osamu : T'es sérieux ?
Suna : Je rigole, ça va.
Osamu : Mouais.
Suna : Si je n'avais pas parlé par rapport aux âmes sœurs et qu'on ne savait pas qu'on l'était...Est-ce qu'on se serait quand même sorti ensemble à la fin ?

Osamu mit quelques secondes à répondre.

Osamu : J'en sais rien, honnêtement...Je pense qu'on se serait sûrement embrassé une fois et rien de plus.
Suna : Ah...Ça ne donne pas envie.
Osamu : Tu m'étonnes.
Suna : Mais qu'est-ce que tu veux dire par prendre son temps ?
Osamu : Ne pas directement se sauter dessus.
Suna : Sérieusement.
Osamu : Ne pas se mettre ensemble sur le coup de l'impulsivité parce qu'on sait qu'on est âme sœur...Je veux que ce soit réfléchi.
Suna: Ok, je comprends déjà plus.
Osamu : Pas trop tôt.
Suna : Je t'emmerde.
Osamu : Et pas de bisou sur la joue.
Suna : Pourquoi ?
Osamu : Pourquoi ?
Suna : oui, pourquoi ?
Osamu : Assis-toi.

Il se leva et pointa du doigt le lit.
Suna ne comprit pas, mais obéis.
Le gris se lit devant lui et commença à lui embrasser la joue, descendant jusqu'à la mâchoire.

Suna : J'ai compris, c'est bon.
Osamu : Vraiment aucune patience.
Suna : Tu m'embrasses encore une fois le visage sans toucher mes lèvres et j'oublie la notion de consentement et je t'embrasse. Plus claire ?
Osamu : Très.

Il lui fit rapidement un bisou dans le cou.

Suna : ...
Osamu : Tu as dit visage.
Suna : ...

Quand Rintaro se leva, Osamu comprit qu'il devait courir.
Ils firent donc une course poursuite dans la maison, ignorant Atsumu qui ralait et les parents qui ne comprenaient rien.

Après dix bonnes minutes, Suna arriva à coincer Osamu, le faisant tomber sur son lit et se mettant au-dessus de lui pour qu'il ne s'enfuît pas encore une fois.

Suna : Tu es... facile à attraper...
Osamu : Tu es sûr ? Vu comment tu respires fort.

Honnêtement, Osamu aussi était essoufflé, mais il se retenait de lui montrer.

Suna : Ferme-la...
Osamu : Sinon ?

Il se redressa, se rapprochant du visage de Suna.
Comme par réflexe, les yeux de Rintaro dérivèrent vers ses lèvres.

Suna : Osamu.

Dès qu'il entendit son prénom, ce dernier se rendit compte de son erreur.
Être beaucoup trop proche de la personne qu'il aime.
Pire idée quand on veut prendre son temps.

Il eut une soudaine envie brûlante de l'embrasser.
Comment se retenir quand on voit la même envie dans les yeux de l'autre ?

C'est plutôt simple.

Atsumu : Eh les gars !

Avoir un Atsumu dans sa vie.


À suivre...

Alala, Atsumu :)

Faire un choix // Osasuna // Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant