Faire un choix // Osasuna // Tome 1

Chapitre 5

Osamu regardait le plafond, une semaine entière était passée.
Il avait de plus en plus de mal à dormir.
C'était idiot.
Mais ça le rendait malade.
Ne plus parler à Suna le rendait malade.

Atsumu : Samu, on a un problème !
Osamu : Quoi ?
Atsumu : Wow, tu es pâle.
Osamu : C'est quoi le problème ?
Atsumu : Bah, j'étais chez Suna car ses parents ne sont pas là ce week-end.
Osamu : Et ?
Atsumu : Il est malade, il a vomi et je peux vraiment pas m'occuper de lui sinon je vomis aussi. Et puis mon âme sœur, Dieu merci, a décidé que je ne devais pas rester avec lui.
Osamu : Tu me demandes, à moi, d'aller le surveiller.
Atsumu : ...Ouais.
Osamu : Tu te fous de ma gueule ?
Atsumu : Bah...
Osamu : Putain.

Il se leva et partit chez Rintaro.

Il entra sans frapper, referma la porte à clé, sachant très bien où elles étaient et alla voir Suna dans sa chambre.

Osamu : Qu'est-ce que tu as ?

Rin était allongé dans son lit, en nage.

Osamu : De la fièvre ? Tsumu m'a dit que tu avais vomi.
Suna : C'est bon.
Osamu : Non, donc dis moi.
Suna : Je sais pas, j'ai dû chopper froid.
Osamu : Bof.
Suna : Je sais pas et vu ta gueule, tu n'as rien à dire.
Osamu : Tais-toi.

Le gris prit sa température.

Osamu : Ok, tu as de la fièvre.
Suna : Ok, donc c'est pas grave, donc tu peux y aller.

Osamu soupira, attrapa une chaise et se mit à côté du lit de son ami.

Osamu : Repose-toi.
Suna : Et toi ?
Osamu : Je ne suis pas malade.
Suna : Mouais.
Osamu : Repose-toi juste.
Suna : Alors, ça va être comme ça maintenant ?
Osamu : Pardon ?
Suna : Ambiance merdique, tu ne viens me voir que par obligation, tu ne me regardes pas dans les yeux. Je continue ?
Osamu : Atsumu m'a demandé de te surveiller, rien de plus.
Suna : Ok, j'ai compris.

Un blanc se forma.
Miya tenta de garder son calme.
Mais ce silence l'irritait, cela le brûlait presque.

Osamu : On en est là par ta faute !
Suna : Tu te fous de ma gueule ? C'est toi qui me repousses tout le temps.
Osamu : Je ne parle pas de maintenant.
Suna : Je-
Osamu : C'est toi qui m'as quasiment ri au nez quand je t'ai avoué mes sentiments, c'est toi qui m'as rejeté en disant que ça ne marcherait pas et désormais, tu oses te plaindre ?!
Suna : J'avais tort, je te l'ai déjà dit.
Osamu : ...
Suna : Mais bon, entre temps, tu as bien changé d'avis aussi.
Osamu : Je n'allais pas attendre toute ma vie.
Suna : Est-ce que tu m'as seulement attendu une seule heure ?
Osamu : Je t'ai attendu un an, une année entière.
Suna : Je ne croyais pas ça possible ! Je ne me voyais pas avec toi, heureux...Je nous voyais malheureux, je n'allais pas dire oui.
Osamu : Je n'étais pas une raison pour te moquer de moi !
Suna : C'était nerveux ! C'est toi qui rejettes sans cesse maintenant !
Osamu : Car j'ai compris que tu avais raison.
Suna : Non, j'avais tort.
Osamu : T-
Suna : On a l'air heureux là ?
Osamu : Je-
Suna : Est-ce que tu es heureux, Osamu ?
Osamu : ...
Suna : Moi non plus.
Osamu :  Peut-être que...Qu'on n'est juste pas fait pour être proche, même qu'étant amis.
Suna : Tu n'as pas le droit de dire ça.

...

Suna : Sois sérieux, Osamu, on ne pourra jamais vraiment être ensemble.

Osamu : Pourquoi pas.Suna : Je ne tenterai rien avec toi, je préfère qu'on reste amis.Osamu : Alors que je suis amoureux de toi.Suna : Bah, ça te passera, j'imagine.Osamu : Tu n'as pas le droit de dire ça.

...

Osamu : Toi non plus, tu n'avais pas le droit de dire ça, mais tu l'as quand même dit. Tu as dit que mes sentiments pour toi passeront et là, tu me reproches de nous restreindre au statut d'ami.
Suna : Je me suis excusé mille fois et je regrette...Je passe mon temps à regretter ce putain de moment !
Osamu : ...
Suna : Est-ce qu'on ne pourrait...Arrêter d'autant s'embrouiller et juste essayer.

Miya mit quelques secondes avant de répondre.

Osamu : Non.

Le cœur de Suna se serra.
C'était idiot, mais il avait eu de l'espoir, comme toujours.

Osamu : Tu vas assez bien pour crier, donc, je vais te laisser tranquille. Je serai en bas, au cas où.

Le gris tourna les talons.
Une discussion qu'ils avaient eue en tête.

...

Osamu : Et si on était âme-sœur ?

Suna : Non, tout le monde dit que les âmes-sœurs se rendent heureux.
Osamu : Je suis heureux avec toi.
Suna : On sait tous les deux que tu mens.

...

Osamu : ...Putain.

À suivre...

Bon, le chapitre sort un peu tard, sorry !