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En rentrant à la maison, Hikari remarqua que c'était calme. Beaucoup trop calme. Elle avait l'habitude d'être bombardée par les questions de ses petits frères, mais on dirait que c'était pas le cas aujourd'hui.
"Impossible qu'ils soient toujours dehors..."
- Akito ? Kento ?
Aucune réponse. Mais elle entendit comme un sanglot venant de la chambre. Elle déposa son sac par terre, et se dirigea vers la pièce.
Elle avait un mauvais pressentiment.
Hikari ouvrit la porte et ce qu'elle vit, la laissa sans voix. Ses deux frères étaient cachés dans le coin de la pièce et pleuraient en silence.
- Qu'est ce qu'il y a...
Les deux garçons levèrent la tête et c'est là qu'elle sentit sa rage monter en flèche.
"Il a...il a osé...?"
Akito avait la joue toute rouge mixée à du mauve, et Kento l'oeil qui était bleu. Elle essaya de reprendre une respiration normale pour ne pas aggraver la situation, et s'approcha d'eux lentement.
Kento : Hi-hikari !
Akito : Onee-chan !
Elle les prit dans ses bras et carresa leurs cheveux. Elle pouvait sentir qu'ils tremblaient de la tête aux pieds.
- C'est lui qui a fait ça...?
Kento : O-oui...il était vraiment en colère quand...il ne t'a pas trouvé à la maison...
Elle se releva à toute vitesse et courra en direction de la salle de bain pour chercher son kit de secours. Elle prit la crème et sortit de la pièce pour aller prendre des glaçons qu'elle plaça dans une serviette. Elle revint à sa chambre et s'assit par terre.
- Ça va faire un peu mal Kento.
Elle mit la serviette sur son œil et lui demanda de la tenir. Elle ouvrit ensuite la crème apaisante qu'elle étala sur la joue de Akito.
"C'est de ma faute..."
Elle prit son sac pour en sortir deux chocolats qu'elle leur offra. Elle les regarda sourire et manger en racontant leur journée au parc. Ils avaient au moins oublié qu'ils avaient des blessures au visage, et c'était tout ce qu'elle voulait.
"Il va payer pour ce qu'il a fait."
La nuit tomba et après avoir souhaiter bonne nuit à ses frères, Hikari sortit de l'appartement. Elle savait exactement où se trouvait son père.
Alors, elle mit sa capuche sur sa tête et entama la marche vers l'une des rues qu'elle détestait. Simplement parce que c'était réservé aux bars et aux maisons de prostitutions. Et comme apr hasard, c'était à côté de l'immeuble où elle habitait. Il faisait sombre et froid, mais ce n'était pas ça qui allait arrêter notre protagoniste.
