Squirrelgirl

Chapitre 3

En entrant dans le salon, Cassiopée et sa mère ne virent que le père de Cassiopée. Michel était nul part en vue mais un bruit retentit dans la cuisine. L'homme dans le salon souffla.

-Moins de bruit !! Sérieux quoi...

Cassiopée, suivi par sa mère, se dirigea vers la cuisine et passa la tête par l'ouverture de la porte pour voir son copain, une poêle dans chaque main, à côté de la plaque de cuisson.

-Qu'est-ce que...?

-Que fais-tu dans ma cuisine ?!

Michel sursauta et les regarda, un léger sourire aux lèvres.

-Pardon ! Votre mari m'a dit qu'on mangeait des pizzas ce soir, je voulais préparer la sauce tomate.

-Ah, gentil...

L'adulte entra

-Ma sauce tomate est unique. On ne mange pas d'autres ici !

-Déso...Je savais pas...

-Je vais t'apprendre à faire la mienne !

-Avec plaisir !

Elle lui prit l'une poêle et alluma la plaque. Elle lui lista les ingrédients qu'il lui sortit les uns après les autres. Cassiopée les regardait faire pendant que Michel coupa les oignons, les tomates, fit cuire les légumes et ajouta de l'herbe de provences. Au bout d'une demi-heure, ils montèrent les pizzas et mit à cuire la première. Après les cuissons, Cassiopée mit la table et tous se mirent à table. La jeune fille prît la première part et la goûta.

-C'est délicieux !!

Sa mère et Michel échangèrent un sourire.

-Merci !

Les autres prirent une part et goûtèrent.

- C'est vrai que la sauce tomate est bonne.

–Je te l'avais dit, aucune autre sauce tomate égale la mienne !

-C'est vrai.

Après avoir mangé, les jeunes débarrassèrent et fit la vaisselle. Cassiopée lavait tandis que Michel essuyait et rangeait.

-Alors, ta journée ? C'était bien ?

-Je me suis éclaté ! C'était génial, merci !

-Ne me remercie pas, c'était sympa à préparer.

La fille lui tendit la dernière assiette et sécha ses mains.

-Cependant....

-Quoi ?

-Je suis sûr de pouvoir faire mieux au tien.

-Tu veux parier ?

-Avec plaisir !

-D'accord. Si pour mon anniversaire, tu arrives à me faire admettre que c'est mieux, tu pourras me demander ce que tu veux sans que je me plaigne ni même poser de question !

-Marché conclu !

-Mais ! Si tu perds, c'est l'inverse.

-Ok.

Ils se serrèrent le petit doigt. Cassiopée passa ses bras autour du cou de son petit ami.

-Mais tu sais que j'aime pas perdre...

-Je m'en fais pas trop, j'ai déjà une idée de mon gage

-Oh...

Elle fit la moue

-Ne t'en fais pas, il reste un dernier truc. Il va falloir se mettre en route, le soleil commence à se coucher.

La fille fronça les sourcils et suivit son copain. En le voyant mettre ses chaussures, elle mit ses ballerines bleues, accordées avec sa robe qui descendait jusqu'aux chevilles.

-Allons-y !

Il attrapa sa sacoche, qui semblait plus lourde qu'habituellement, et fit passer sa copine par la porte. Il sortit à son tour.

-On y va ! A toute à l'heure !

Et il ferma la porte. Michel lui attrapa la main et la guida vers la forêt qui se trouvait derrière la maison. Cassiopée regarda son copain avec un sourire.

-Tu tiens ma main maintenant ?

-Tu veux que je la lâche ?

-Tu réponds à ma question par une autre ?

-Ça te gêne ?

-Malin, malin...

Arrivé à l'entrée de la forêt, le soleil disparaissait derrière les arbres. Michel sembla s'en inquiéter.

-Dépêchons-nous, il ne faut pas rater notre rendez-vous !

-Avec qui ?

-Avec quoi plutôt !

Il pressa le pas, suivit par Cassiope. Après quelques minutes, ils se mirent à courir. L'un devant l'autre, ils arrivèrent au bord d'un lac. Ils marchaient sur des galets et avaient quitté le couvert des arbres. Le soleil se reflétait sur l'eau, faisant un magnifique dégradé de couleur du bleu au jaune.

-Wouha !

Cassiope dépassa Michel, les yeux et la bouche grande ouverte.

-C'est magnifique ! Comment as-tu découvert cet endroit ? C'est moi qui habite à côté...

-Lorsque j'ai essayé mon drone la dernière fois, j'ai vu un trou dans les arbres. Comme tu ne l'avais pas remarqué, je suis venu voir. Tu ne semblait pas connaître cet endroit alors j'ai décidé de te faire la surprise.

-Merci...Merci beaucoup !

Elle le prit dans ses bras puis ils s'assirent. Ils parlèrent pendant un moment, au point qu'au moment de partir, la lune se reflétait dans le lac.