Part 7

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Heure : 10h30
Adresse: All. des Thuyas, 94260 Fresnes
Lieu : Prison de Fresnes

En arrivant à la prison de Fresnes, j'ai garé ma voiture dans une place marquée pour les visiteurs, un geste presque automatique devenu familier

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En arrivant à la prison de Fresnes, j'ai garé ma voiture dans une place marquée pour les visiteurs, un geste presque automatique devenu familier. En sortant, j'ai pris mon sac et, le cœur battant, je me suis dirigée vers l'entrée. J'ai sonné pour que le gardien m'ouvre, et cette fois-ci, c'était un autre gardien, un type avec un sourire chaleureux qui me donnait une impression de légèreté dans cet endroit austère.

Dès que j'ai pénétré dans la cour de la prison, le contraste avec le monde extérieur m'a frappée. Des cris stridents ont commencé à résonner autour de moi, des voix mêlées d'insultes et de remarques salaces comme « Sale pute, dégage d'ici ! » ou « Eh, la plus belle, viens par ici ! ». Les prisonniers, en quête d'une distraction dans leur monotonie, ne se gênaient pas pour exprimer leur intérêt de manière explicite.

En levant les yeux, j'ai remarqué plusieurs détenus rassemblés, discutant et riant, avec une atmosphère qui ressemblait à celle d'une cour de récréation, malgré le contexte. Puis, au milieu de tout ce tumulte, j'ai vu Bradley, mon patient, torse nu, effectuant des pompes avec une confiance déconcertante. Quand nos regards se sont croisés, il a instantanément arrêté son exercice, s'étant redressé . En buvant sa bouteille d'eau, il m'a lancé un sourire complice, presque provocateur.

Une vague d'embarras m'a envahie, et je n'ai pas pu m'empêcher de baisser la tête, évitant ainsi son regard. Je savais que je ne pouvais pas me laisser distraire par le sourire de Bradley, ni par les regards insistants de quelques autres détenus qui semblaient trouver un amusement dans ma présence. J'avais un travail à faire, et chaque pas dans cette cour me rappelait la gravité de la situation.



** Le gardien : Je te conseille de bien suivre ta psychiatre pour ta sortie de prison.

Megan : Vous pouvez lui enlever les menottes, s'il vous plaît ?

Le gardien : Vous avez pas peur d'un prisonnier plus dangereux que les autres ici ?

**Bradley** : *avec un sourire* jsuis pas un danger pour la dame

**Le gardien** : Si tu continues comme ça, je vais dire à la juge de te garder ici encore plus longtemps.

**Megan** : Vous pouvez nous laisser pour que je commence l'évaluation ?

**Le gardien** : Ouais, excusez-moi madame. *Il ferme la porte.*

**Megan** : Bonjour, messieurs Davis.

**Bradley** : *souriant* t'es fraîche aujourd'hui !
T'a mis le paquet pour venir me voir ?

**Megan** : Messieurs Davis  , je suis pas là pour flirter. Concentrons-nous sur votre évaluation.

**Bradley** : *s'approchant un peu* Mais comment je peux me concentrer quand t'es là devant moi ? C'était comme si j'étais en face d'un chef d'œuvre

Amoureuse du diable prisonnière d'une passion mauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant