Part11

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Heure : 9h30
Adresse : 15 Rue de la Santé, 75013 Paris
Lieu : Cabinet psychiatrique

Heure : 9h30  Adresse : 15 Rue de la Santé, 75013 Paris  Lieu : Cabinet psychiatrique

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Le lendemain, comme d'habitude, c'était la routine. J'étais dans mon cabinet, enchaînant les consultations avec des patients souffrant de divers troubles psychiatriques. Ma journée se déroulait entre diagnostics et prescriptions, écrivant des ordonnances pour des médicaments adaptés à chacun. Les minutes s'étiraient, rythmées par des discussions parfois tendues, parfois calmes, mais toujours empreintes de cette lourde responsabilité que je portais sur mes épaules.

**Megan** : Bonjour, installez-vous, Monsieur Durand. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

**Durand** : Ça va... enfin, pas trop, mais j'imagine que c'est pour ça que je suis là.

**Megan** : C'est tout à fait normal de ne pas toujours se sentir bien. Voulez-vous me parler un peu plus de ce qui vous pèse aujourd'hui ?

**Durand** : J'sais pas trop, j'ai l'impression que tout tourne en rond. J'ai plus de motivation pour rien, je suis fatigué de tout. Rien n'a de sens.

**Megan** : Vous vous sentez donc épuisé émotionnellement et mentalement, c'est bien cela ? Est-ce que cette fatigue s'accompagne d'autres émotions, comme de la tristesse ou de l'anxiété ?

**Durand** : Ouais, c'est ça. Tout est lourd, j'arrive plus à me concentrer sur des trucs simples, et y a toujours cette angoisse au fond.

**Megan** : Je comprends. Cette difficulté à trouver du sens ou de l'énergie peut être très épuisante, d'autant plus si elle persiste depuis longtemps. Depuis combien de temps ressentez-vous cet épuisement ?

**Durand** : Ça fait plusieurs mois maintenant... au début je pensais que ça allait passer, mais là, ça empire.

**Megan** : Et pendant cette période, avez-vous remarqué des moments où cet épuisement s'atténue, ou bien est-ce constant, sans répit ?

**Durand** : C'est constant. Même les trucs que j'aimais avant, ça m'ennuie maintenant. J'arrive plus à m'en réjouir.

**Megan** : Ce désintérêt pour les activités que vous aimiez est un symptôme que nous appelons l'anédonie. C'est assez fréquent dans les états dépressifs. Il est important qu'on en parle et qu'on travaille ensemble pour comprendre d'où cela vient. Avez-vous traversé des événements stressants ou marquants récemment ?

**Durand** : Pas vraiment, tout est resté pareil... c'est ça le pire. Rien n'a changé et pourtant je me sens tellement différent, tellement plus mal.

**Megan** : Parfois, ce type de mal-être peut venir progressivement, sans qu'un événement déclencheur soit clairement identifié. Ce que nous pouvons faire ensemble, c'est essayer d'explorer ce qui pourrait contribuer à cette sensation, que ce soit des pensées, des habitudes ou des éléments dans votre environnement. Cela vous semble-t-il envisageable ?

Amoureuse du diable prisonnière d'une passion mauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant