Part 19

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Heure : 13h45
Adresse : 15 Rue de la Santé, 75013 Paris
Lieu : Cabinet psychiatrique

Heure : 13h45Adresse : 15 Rue de la Santé, 75013 Paris  Lieu : Cabinet psychiatrique

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Je n'arrêtais pas de penser à Bradley. Il était devenu une véritable drogue pour moi, une obsession dont je ne pouvais plus me défaire. Jamais je n'aurais cru en arriver là avec lui, mais plus le temps passait, plus je m'attachais. Il venait me voir une fois par semaine, et même si c'était peu, ces moments devenaient indispensables. Chaque visite me rappelait à quel point je dépendais de lui, de sa présence, de ses attentions.

Pourtant, il restait toujours aussi mystérieux sur son passé. Chaque fois que j'essayais de creuser, il éludait mes questions, surtout sur ce qui l'avait conduit en prison. C'était frustrant. Comment pouvais-je être aussi accrochée à quelqu'un dont je connaissais si peu la véritable histoire ? Malgré cette distance sur certains sujets, son aura m'attirait, et chaque rencontre renforçait cette étrange connexion.

J'avais beau être hyper attachée à lui, je me retrouvais constamment à me demander qui il était vraiment. Ce flou autour de son passé me perturbait, mais il n'empêchait pas mes sentiments de grandir. Il m'était devenu impossible de faire marche arrière, même si j'étais consciente que je plongeais de plus en plus dans l'inconnu avec lui.






Megan : Bonjour, Monsieur Wokam, comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Monsieur Wokam : Bonjour docteur Lawson. Franchement, ça pourrait aller mieux, j'ai pas mal de choses en tête en ce moment...

Megan : Vous voulez en parler ? Qu'est-ce qui vous tracasse exactement ?

Monsieur Wokam : C'est un peu tout... Je me sens toujours coincé dans ce cycle . J'essaie de faire des efforts, mais rien ne change vraiment. Je me lève, je fais mes affaires, mais j'ai l'impression d'être juste en mode survie.

Megan : Vous avez l'impression de stagner, c'est ça ? Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui vous donne cette impression, ou c'est plus général ?

Monsieur Wokam : C'est un mélange. Le boulot, les relations... J'ai l'impression que je n'avance pas. Parfois, je me demande si je suis même sur la bonne voie, ou si je fais juste semblant.

Megan : Il est normal de se poser ce genre de questions, surtout quand on traverse des périodes de doute. Vous avez mentionné vos relations, c'est quelque chose qui vous pèse en ce moment ?

Monsieur Wokam : Ouais, c'est compliqué... J'ai du mal à me connecter vraiment aux gens. J'évite les conversations trop personnelles, je garde mes distances. Mais au final, je me sens encore plus seul. C'est contradictoire, mais c'est comme si je ne savais pas comment faire autrement.

Megan : Je vois. Vous avez l'impression que c'est plus une forme de protection, comme si vous vous mettiez une barrière pour éviter d'être blessé ?

Monsieur Wokam : C'est exactement ça. J'ai déjà été déçu par des gens que je pensais proches. Du coup, j'ai construit cette sorte de mur autour de moi. Mais maintenant, je me rends compte que ce mur me bloque plus qu'il ne me protège.

Amoureuse du diable prisonnière d'une passion mauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant