"Je n'aurais jamais imaginé me retrouver dans ce jeu dangereux, celui qui a lentement pris possession de moi. Tout a commencé par de simples échanges, des mots qui semblaient inoffensifs. Mais plus je m'approchais, plus je sentais son emprise se res...
"Son amour ressemblait à celui du diable : destructeur, incapable de faire du bien, même quand il croyait aimer."
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Après la fin du culte de l'église , ma sœur m'a proposé de passer chez elle pour déjeuner. J'étais encore troublée par tout ce qui s'était passé la veille avec Bradley, alors j'ai accepté, pensant que ça me ferait du bien de me changer les idées. On a pris la route avec sa petite fille, Océane, assise à l'arrière, toujours pleine d'énergie. En arrivant chez elle, l'odeur du repas qui mijotait m'a réchauffé le cœur, comme si je pouvais enfin respirer un peu loin de tout ce stress. Ma sœur avait toujours cette manière de savoir quand j'avais besoin de me poser, de parler ou juste de me sentir entourée. On s'est assises à table, et même si j'avais la tête ailleurs, le fait de passer du temps en famille m'apaisait doucement.
Nathalia : Je te sens pas bien aujourd'hui, t'as un problème ?
Nathalia : Tant mieux alors, c'est l'essentiel... mais j'te connais, y'a un truc qui va pas.
Megan : Non, franchement ça va, c'est juste la fatigue.
Nathalia : Mmh... Océan, mange, pourquoi tu manges pas ?
Megan : Elle fait la tête, on dirait. Elle est fatiguée.
Nathalia : Ouais, je la vois, je vais la faire manger un peu. D'ailleurs, je pensais à prendre des vacances avec elle, histoire de décompresser un peu.
Megan : Ah bon, et vous m'invitez pas ?
Nathalia : Bah, j'me disais que tu serais peut-être occupée avec le boulot, tu bosses tout le temps.
Megan : C'est pas grave, de toute façon, j'ai décidé de prendre des vacances avec mes copines. Deux semaines pour souffler un peu.
Nathalia : Deux semaines ? Sérieux ? Mais attends, ton mari va dire quoi ?
Megan : Il dira rien, c'est déjà décidé. Faut que je pense à moi aussi, ça fait trop longtemps que je prends sur moi.
Nathalia : T'as raison, mais sois prudente. Avec tout ce qui se passe en ce moment, j'ai l'impression que tu caches quelque chose.
Megan : Je te dis que tout va bien, arrête de t'inquiéter.
[....]
Après être restée chez ma sœur jusqu'au soir, je suis rentrée à la maison vers 20h. Tout le long du chemin, mes pensées tournaient autour de Bradley et ce qui s'était passé la veille. La trahison, ses mensonges... Je savais que je devais affronter la réalité. En arrivant devant la maison, j'ai sonné pour que le grand portail s'ouvre. Une fois garée, j'ai coupé le moteur, puis refermé la portière derrière moi avec une certaine appréhension. Ce soir-là, j'étais déterminée à avoir une conversation sérieuse avec Bradley, à lui parler de notre divorce.
