The Light in the Dark

Chapitre 8

Too Sweet - Hozier

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« La plus grande erreur que l'on puisse faire, c'est de ne pas remarquer ce qui compte vraiment. »

- Jean-Paul Sartre

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CHAPITRE 8 : MAX

- Je vais vraiment finir par croire que tu me suis. Je dis en m'asseyant sur la chaise que Lando occupait il y a encore quelques minutes.

Charles rit.

- Tu adorerais que ce soit le cas, au fond. Mais désolé de te décevoir, je ne suis pas là pour toi, aujourd'hui.

Je lève un sourcil, légèrement surpris. Il faut croire que je me suis habitué à ce que Charles cherche à obtenir du temps avec moi.

- Pourquoi tu es là, alors ? Je demande, confus.

- Pour Lando. Il voulait voir Carlos. Ils se fréquentent apparemment. Dit Charles en souriant.

- Je vois. Je réponds simplement.

Sa présence ici, dans le café qui est mon refuge, me perturbe un peu.

C'est ici que je suis le plus à l'aise et là, Lando est là, même s'il ne fait pas attention à moi et Charles est là avec son sourire habituel.

Je ne sais même pas comment réagir.

- Tu crois que tu peux prendre une pause pour que je t'invite à boire un café avec moi ? Il me demande avec un sourire.

Je regarde autour de nous. Il n'y a pas grand monde, alors je pense que je peux prendre une pause.

J'hoche la tête et je vois Carlos arriver avec la commande de Charles et un expresso pour moi.

Il pose tout sur la table et me lance un clin d'œil (et je le fusille du regard) avant de retourner au comptoir et de s'asseoir à côté de Lando.

- Je suis content de te voir. Dit Charles après un moment.

- On s'est vu hier. Je dis, perplexe.

- Je sais. Il n'empêche que je suis content. Il dit en souriant.

Je le regarde en sirotant mon café.

- Dis ? C'est quoi ton plat préféré ? Demande Charles après quelques minutes.

Je fronce les sourcils, sans comprendre.

- Pourquoi ?

- Parce que j'essaie d'apprendre à te connaître. Il rigole doucement, comme si c'était évident.

- Sûrement les pâtes à la carbonara.

- Je les fais trop trop bien ! Il dit avec un sourire fier.

Je lève un sourcil.

- Et quoi ? Tu vas me proposer de venir manger chez toi pour m'en faire ? J'ironise.

Charles sourit, ses yeux brillant comme si je venais de dire la chose la plus intelligente du monde.

- Ça te ferait plaisir ? Il demande.

- Je m'en fiche. Je réponds, d'une voix qui se veut indifférente.

Mais la vérité, c'est que oui.

Ça me ferait plaisir que Charles Leclerc me prépare mon plat préféré pendant que je le regarderais faire.