• Ce chapitre sera dédié à quelques précisions que je n'ai pas su situer dans le temps où que je n'arrivais pas à introduire dans les autres chapitres. Ne le passez surtout pas car vous risquez de mal comprendre la suite. •
1. Mes sentiments envers Eden étaient partagés, je le détestais et le chérissait à la fois. Ce sentiment me déchirait car je le détestais de m'avoir délaissée mais à la fois je l'aimais et c'était lui qui, inconsciemment me tenait en vie. C'était lui que me faisait tout oublier. Il était comme une drogue. Rien qu'il m'adressait un sourire et je reprenais la joie de vivre. Mais à la moindre parole mal choisie, je retournerai dans les profondeurs sombres et froides de la dépression. J'avais l'impression que je ne le méritait pas. J'avais besoin de lui même s'il me faisait du mal.
2. J'ai déjà pleuré devant mes amis à cause de cela. À ce moment-là, on se reparlait comme avant si ce n'est plus ( pour en arriver à là, il a fallu du temps, on a pas fait " oh et si on se reparlait comme avant ? " Non. Ce serait trop simple. Il fait savoir qu'entre le chapitre précédent et le prochain, il s'est passé beaucoup de choses dont le fait qu'on se soit rapproché de nouveau ). Bref, comme je le disais, j'ai pleuré devant mes amis. Je sortais de sport et j'ai éclaté en sanglots. Avant de les rejoindre, j'ai séché mes larmes mais quand je suis arrivée vers eux, ils m'ont dit " Mais... T'as pleuré ? ". Et ces simples trois petits mots m'ont fait pleurer de nouveau. Ils me demandaient pourquoi je pleurais et je leur ai dit que c'était la fatigue ( c'était la fin de la semaine, mon argument tenait la route ). Je n'étais pas prête à leur parler de ma dépression. Mais ils me connaissent trop bien pour se faire avoir par mon excuse de la fatigue. Ils ne faisaient que de répéter " Mais non, ça peut pas être ça, il y a forcément autre chose". Et je ne leur ai rien dit. J'avais manqué l'occasion de leur avouer tout ce que j'avais sur le cœur.
3. J'ai " crushé " ( je déteste ce terme) sur Eden en fin 2023. Et je me suis rendue compte que j'étais amoureuse de lui en 2024 ( vous aurez tous les détails ou presque dans les chapitres qui suivent).
4. Je crois que c'est compréhensible mais je n'ai rien dit à personne. Je faisais comme si de rien n'était et je continuais ma vie, un sourire collé au visage. Un sourire forcé, superficiel. J'ai déjà voulu en parler à mes amis mais je me suis dit qu'il aurait fallu que je leur expliquer trop de choses et que je n'y arriverai pas. De plus, j'ai trop fait confiance à mon ancienne meilleure amie qui me rabaissait tous les jours. J'avais peur qu'en leur avouant tout cela, ils s'en servent contre moi.
5. Je suis quelqu'un de très jovial naturellement et malgré mes efforts pour cacher ma peine, je crois qu'on voyait que je n'étais plus la même. Que j'étais perdue. Mais qu'on ne me le faisait pas remarquer ou qu'on en n'était pas sûr donc on ne prenait pas le risque de m'en parler.
6. Pendant cette période, je réfléchissais encore plus qu'habituellement ce qui faisait comme je l'ai expliqué, que j'avais des maux de tête, et que j'étais encore plus fatiguée que normalement. Donc pour occuper mon cerveau, je regardais youtube, problème ? Ma maman n'était au courant de rien et ne savait pas que j'avais besoin d'aérer mon cerveau. Donc elle me l'a confisqué. Sauf que ça me rendait encore plus mal. Donc je m'isolais, donc elle me grondait, donc je m'isolais et ainsi de suite. C'était un cercle vicieux.
PS : Si vous voulez, je vous encourage à aller lire le chapitre 🥀dépression🥀 de mon e-book Pas De Pluie Pas De Fleurs, vous pourrez mieux comprendre mon ressenti.
Sur ce, à la prochaine 🙃
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L'effet Papillon
No FicciónC'est mon histoire. L'histoire de deux ans de dépression. Je vais vous raconter les étapes que j'ai pu traverser, les raisons de tout cela mais aussi mes instants d'espoir et de joie. Je vais vous expliquer comment j'ai pu en arriver là et comment j...