Chapitre 1

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      🎵 middle of the night de Elley Duhe

Athéna


New York city, Etats-Unis

00h30,


dossier n° 1368

Agent:    Belladone.

Cible: Benjamin Russo.

Cause: informations compromettantes contre la mafia.

A abattre sans laisser de trace. Tous témoins devront êtres exécutés.

           Ces lignes je les connaissais par cœur. Chaque missions que j'ai effectuée commençaient par ce contrat. 1367 missions. Meurtres, tortures, toutes sorte d'horreur que je faisais subir. J'étais née pour cela. Pourtant chacun de ces contrat me tuaient à petit feu, réduisant le peu d'humanité qu'il me restait, en me rongeant de l'intérieur.

            

  Le froid de l'hiver me tétanisait et me faisait claquer des dents, même enfouis sous ma tenue de combat. J'attendais fixant l'enseigne clignotante au dessus d'une porte en contre bas du toit sur lequel je m'étais installée, que ce chien sorte de la boite de nuit dans laquelle il était rentré, surement pour se taper une pute. Ce mec se tapait sa meilleur soirée et moi je devait attendre qu'il se montre alors que mes orteils commençaient a gelés. Un courant d'air glacé passa, le froid s'intensifia et devint insupportable.


Si il ne sort pas dans les cinq minutes, je rentre dans la boîte et le bute.


              A ce moment là, un homme dont la tête collait parfaitement avec la photo inscrite dans le dossier, sorti de la grande porte de la rue en contre bas d'où sort de la musique, seule témoin de la soirée a l'intérieur. Il marcha tranquillement vers sa voiture. Sa démarche était hésitante et il titubait par moment, surement a cause de la drogue ou l'alcool, ca me facilitera les choses. Je mis ma cagoule pour préserver mon anonymat et descendis du toits. Il s'approcha, sans me voir et déverrouilla sa voiture. Je sortis de ma cachette et m'avança lentement vers lui.

_ Tu es bien Benjamin Russo ? l'interpelais je pour être sure et certaine de son identité.

_ Oui, c'est bien moi, à qui ai-je l'honneur? demanda-t-il avec un sourire aguicheur s'étant surement rendu compte que j'étais une femme. Il ne s'est pas assez vider les couilles avec les pute ? 

          Cet homme me dégoutait, son regard sur mon corps me dégoutait, son sourire malsain me mettais mal alaise. Je ne devais plus penser je n'étais plus que mon surnom. Je lui répondis donc avec toute l'animosité qu'il m'inspirait:

_ Je crois que tu me connait sous le nom de Belladone mais certains m'appellent la faucheuse, son visage se décomposa à l'entente de mon surnom.

           En étant une femme sortie de nul par, dans le monde du crime j'était comme une proie entourée de prédateurs. Ce surnom avait été dur à instaurer mais il procurait désormais la peur. Au départ ce n'était qu'une rumeur, une ombre avait tuer un sénateur, puis un dealer ou encore un milliardaire chacun de ces crimes revendiqués sous un seul nom : BELLADONE. Il y a encore des connards qui pensent que derrière ce surnom se trouve un homme. La blague. Aujourd'hui, j'avais une vrai réputation, mais sans ce surnom je n'existais plus.

             Ma cible se tenait désormais devant moi, pâle et commençait à m'implorer car il savait que je ne laissais aucune vie sauve. Il n'agissait que comme un homme, son visage n'était qu'une façade jusqu'à ce qu'il montre sa vrai personnalité. Chacune de mes victimes réagissaient pareille,: ils implorent, pleurent appellent leurs mamans, puis ils se mettent a négocier, et enfin ils montrent qui ils sont et ce n'est pas beau avoir.

            L'homme devant moi entra dans la  phase deux, il tenta de négocier une somme d'argent qui, si cela m'intéressais m'aurais sûrement fais changer d'avis. Puis la dernière phase arriva, il sortit un couteau de l'arrière de son pantalon et commença à vouloir me planter. Mais la drogue qu'il avait prise le ralentissait et rendait chacune de ses tentatives pour me blesser ou me tuer plus pathétiques qu'autres chose.

            Il essaya de se débattre essayant par tous les moyens de m'atteindre. Je parras un de ses coups qui était diriger vers ma tête et envoyas son couteau à l'autre bout du parking désert dans lequel on était. L'endroit était à peine éclairé par les lampadaires. Il voulut se défendre, mais je lui donna un coup dans le genou qu'il fit tordre son articulation dans un angle qui n'était pas naturel. Mon crâna commença à chauffer. L'homme tomba à terre dans un cri de douleur. Je sortit mon glock de l'arrière de mon jean, le pointas sur son front, enleva le cran de sûreté et tira. Une détonation. une balle. un mort.

            Son corps s'écroula sur le sol et son sang coula sur le bitume froid. Une flaque rouge se forma à mes pieds. Mes mains se mirent à trembler sous cette vue d'horreur. Le bruit de la détonation résonna dans ma tête. Je ne bougea plus, horrifié par mon acte qui aurait du devenir une habitude. Tous cela aurais du être une partie de plaisir vu la fréquence a laquelle je le faisais. Mais chaque fois mes gestes me paralysaient. Mon crâne chauffa jusqu'à me bruler et mes tremblements s'étendirent à tous mon corps. Ma vision se brouilla, je n'étais plus maître de mon corps. Je tiras la manche de ma tenue et commença a morde ma peau, jamais jusqu'au sang mais assez pour détourner mon esprit et arrêter ma crise, j'ai la chance que certaines fois, j'arrive a contrôler mes crises rapidement.  Je ne devrais pas ressentir d'émotions dans mon monde, c'est sois tué sois être tué. J'ai choisis ma voie.

Je remis ma manche en place laissant la trace sur ma peau disparaitre. Je ramassa le corps sans vie de ma victime et le traîna avec effort jusqu'à la poubelle la plus proche et le jetas avec les dernières forces qu'il me restaient dedans. Je me dirigeas vers sa voiture, mes rangers claquants sur le bitumes. J'ouvris son coffre et trouva ce qu'il me fallait, des bidons d'essence. Je versa le contenue dans la poubelle ou gisais dans une position pas très agréable le corps du pervers et sortis un briquet de ma poche avant d'enflammer le liquide. Un mort, un cauchemar, une vie en moins. 

Tuer sans laisser de trace, voila ce qu'était ma vie. 


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Bienvenue dans ma nouvelle aéra !!!

ce chapitre est assez cours ce qui est normale (c'est le premier) mais ne vous inquiétez pas le reste est plus long  😉. 

J'espère que notre petite protagoniste bien badasse vous plaît ❤️. 

je stresse un peu de vos retours ( c'est mon petit bébé ). 

Je vous embête pas plus longtemps. 

Je vous fais de gros bisous 😘. 

With all my love, 


BelladoneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant