Être agent secret

Chapitre 17

Aujourd'hui, c'est mercredi. Ça veut dire que c'est seulement dans 2 jours. La soirée de Tom. Et qu'il me faut absolument un plan. Plan que je n'ai pas, étant donné que je n'est pas adressé la parole ni à Tyler ni à Thomas depuis 4 jours.

Mais, je jouerai ça au talent. Après tout, ça ne devrait pas être très compliqué de m'eclipser discrètement de se petite reception pour aller fouiller tranquille sa maison ! Je ne vois pas pourquoi j'aurais besoin de l'aide de deux cons en plus.

En attendant, je n'ai plus qu'un quart d'heure pour me préparer. Alors j'enfile une robe bleue, mi-cuisse, des ballerines beiges, me maquille légèrement et sort de ma chambre. Comme dès qu'on a du temps libre tous les deux depuis notre rencontre, je vais voir Mydden.

Je prend l'ascenseur le sourire au lèvres, en repensant à hier, où nous étions allé ensemble en boîte, et où il avait fait le con toute la soirée.

J'arrive dans le hall. Dernière ligne droite avant de sortir.

Sauf que y'a Thomas. Les mains dans les poches de son jean, il regarde autour de lui, et quand son regard croise le mien, je me met à avoir chaud. Il est vraiment magnifique. Rien que de le voir comme ça, j'ai envie de l'embrasser.

Mais non. Faut vraiment que j'arrête. C'est un couillon fini. Qui m'a fait croire qu'il m'aimait. Qui a couché avec moi pour gagné un pari.

Et qui s'approche de moi.

Alors là, si il crois que je vais le laisser me parler... je souffle et fais demi-tour... pour me retrouver nez-à-nez avec Tyler.

Moi : Heu... c'est quoi votre délire là ??

Thomas : Notre délire ? Tu vas où ? T'as oublié qu'on était pas à Paris pour glander toute la journée en ville à rien faire ?

Il est sérieux là ?? Nan nan nan mais c'est moi qui superfise tout depuis le départ, et là il me dit que je fais rien ?? Je m'apprète à répondre mais il me coupe.

Thomas : Franchement je te croyais plus pro. Je pensais que tu serais capable de passer au-dessus de tout ça pour la mission.

Moi : C'est un gag là ??

Ne pleure pas. Ne pleure pas.

Moi : Ouais je pari que c'en aie un parce que je peux pas croire que tu dises ça. Mais bon c'est vrai qu'après tout, on se connaît pas si bien que ça tous les deux hein...
Alors pour ta première question : je vais où ? Je vais voir quelqu'un qui me fais du bien. Intérpréte le comme tu veux.
Deuxième question : Je sais mieux que vous deux pourquoi nous sommes à Paris.
Et oui, j'ai étais assez pro avant, pour pouvoir pardonner Tyler en à peine deux jours et pour avoir essayé de travailler avec lui. Mais tout le monde à ses limites. Et, bravo, vous avez franchi les miennes.
Maintenant, dégagez. Je dois y aller.

Thomas : Je savais que tu couchais facilement mais à ce point...

Tyler : Nan arrête, là ça se fait pas.

Thomas : De quoi ça se fait pas ?

Là, c'est trop. Qu'il ait pas compris que j'avais couché avec lui parce que j'avais des sentiments pour lui, ok. Mais qu'après il dise que je couche avec tout le monde...

Je fixai ma main, sa joue, puis re-ma main, puis ma main sur sa joue.

Thomas : AAH MAIS PUTIN T'ES FOLLE TOI ?!

Je rigolai doucement, le poussai sur le côté et en essayant de contenir ma colère, je passai la porte. La bourrasque de vent me raviva les esprits. Il faut que je vois Mydden. J'ai vraiment besoin de me confier à quelqu'un.

En courant, j'arrive jusqu'au parc où il est là, il m'attend. Et je sais même pas pourquoi, mais je me met à pleurer. Il vient, il me prend dans ses bras.

Je sais pas combien de temps je reste là, à pleurer, mais quand enfin je me calme, je me sens vraiment mal. Pendant tout ce temps, il m'a juste tenu entre ses bras, sans rien dire. Comment j'ai pu me relâcher au point de pleurer dans les bras d'une presque inconnu ??

Mydden : Ça va mieux ?

Moi : Ouais, t'inquiėtes. Je suis désolé.

Mydden : De quoi ? D'être triste ? ~il rigole~ t'as pas à t'escuser, personne ne peut être joyeux tout le temps. Tout le monde a forcèment des hauts et des bas.

Je sourit, et blottit ma tête dans ses épaules, en fermant les yeux. C'est fou comme il est apaisant.

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○○PDV THOMAS○○

Une fois qu'elle sort en furie, je fixe Tyler.

Thomas : Elle m'a carrèment gifflé !

Tyler : Nan mais mec tu l'as cherché !

Je me tiens encore la joue, elle y est vraiment pas allée de main morte. Mais c'est vrai que ce que j'ai dit, c'était bof.

Alors je sors de l'hôtel, et je cours après elle. Je ne l'appelle pas, en me disant que jen profiterai pour voir où et surtout qui elle va voire tout ce temps.

Elle arrive à un parc, et se jette dans les bras d'un mec aux cheveux bleus. Attend attend attend, c'est qui ce gars ?! Me dit pas que c'est avec lui qu'elle passe tout son temps libre... et lui qui en profite pour passer sa main dans ses longs cheveux noirs en lui frottant le dos...

Ça m'enèrve. Comment veux tu que j'aille m'escuser si y'a un mec à côté ?

Et puis d'ailleurs... pourquoi je veux m'escuser moi ? C'est vrai quoi, j'ai rien fait...

Je me rapproche d'eux pour mieux les voir et entendre ce qu'ils disent.

Mais ils ne parlent pas, et elle... elle pleure ? Pourquoi elle pleure elle d'abbord ?? Elle est pas censée être insensible à tout ou un truc du genre ?! Une phrase me revient en mémoire. "Pleurer n'est pas une honte, faire pleurer en est une." Et cette putin de phrase a raison, parce là, j'ai vraiment honte de moi d'être la raison de ses pleurs.

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