Gabriel :Je savais qu'Aaron cachait quelque chose depuis le début, mais de là à avoir réussi à dissimuler sa véritable nature pendant plus d'un mois... Je me souviens que, quand j'étais plus jeune, je m'étais intéressé à ce sujet. J'avais lu beaucoup de livres et regardé une quantité astronomique de films, séries et documentaires. Une chose est sûre : un vampire qui ne se nourrit pas de sang est un vampire mort !
— Gabriel, qu'est-ce que tu fais ? demande mon mari.
Je retroussai ma manche, révélant mon bras musclé.
— Tu trouves une autre solution ou tu fais comme moi, Edward. Aaron a besoin de sang au plus vite.
— Regarde dans quel état il est. Il tremble comme une feuille. Tu penses vraiment qu'il en aura la force ?
— Et tu proposes quoi à la place ?
Son regard perçant me transperce, sa voix douce et craintive résonne dans ma tête.
— Le mordre, le marquer, et le rendre nôtre... Je ne connais pas son avis à ce sujet. Peut-être qu’il ne nous en voudra pas, mais au moins, il vivra !
— Tu n'y penses pas, Edward ! On risque plus de le perdre en procédant ainsi qu'en faisant comme moi.
— Gabriel, on a plus de chances de le sauver en le marquant et en lui redonnant de la force grâce au lien, qu’en lui donnant simplement notre sang sans ce lien.
La discussion était close. Edward avait raison. Grâce au lien, Aaron se rétablirait plus vite et de manière plus sûre.
— D'accord, faisons-le.
Les yeux des deux alphas changèrent de couleur, devenant d'un doré vif et scintillant.
Les morsures eurent lieu en même temps. Deux marques sanglantes sur un corps pâle, celles de deux alphas différents, pour sauver un vampire au bord de la mort. Deux marques pour sauver leur oméga.
— Il se réveille.
— Oui, je vois ça, répondis-je avec un léger sourire.
Les yeux de notre âme sœur s’ouvrirent enfin, d’un rouge brûlant, semblable à de la lave, et il posa son regard sur nous.
Aaron :
— Que s'est-il passé ?
— Aaron...
Un silence lourd s'abattit dans la pièce sombre. J’essayai de me redresser, mais à ce moment précis, une douleur intense traversa mon corps. Mes forces s’évanouirent aussitôt, et avant de retomber lourdement sur le lit, les bras des deux alphas m’aidèrent à m’asseoir.
— Ne force pas trop, Aaron, cela fait plus de trois heures que tu...
Il ne finit pas sa phrase.
— Que quoi ?! dis-je, agacé.
Le silence revint.
— Que quoi ?! répétai-je plus fort.
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Alphas Et Omega/ Romance
RomanceAlors que je continuais à m'enfoncer de plus en plus profondément dans l'eau glaciale, je prie une dernière inspiration, et me laissa happer par la mer.