9. Fourrure

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Dans un vieux grenier aux poutres décolorées, une fourrure oubliée reposait, douce étoffe d’un autre temps.

Ses poils, autrefois chatoyants, murmuraient des histoires d’hivers rigoureux et de ballets nocturnes.

Elle évoquait l’étreinte chaleureuse d’une présence aimée, le crépitement d’un feu, le parfum des forêts enneigées.

Mais derrière sa splendeur, une ombre se glissait.

Chaque fil tissé portait en lui la mémoire d’un sacrifice, un écho des âmes errantes.

Ainsi, la fourrure, dans son silence, offrait un reflet troublant : beauté et cruauté se confondaient, unissant le désir et le remords dans un tableau éphémère.

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