Dans la lueur tamisée du crépuscule, le vieux banc du parc se tenait, témoin silencieux des souvenirs évanouis. Les feuilles, crispées par le souffle du vent, dansaient comme des souvenirs enfuis, murmurant des promesses oubliées. À chaque pas, une ombre du passé s'immisçait dans l’instant présent ; visages souriants, éclats de rires, et instants fugaces où le bonheur semblait éternel.
Elle s'y installa, le cœur alourdi par le poids des absences. Les nuages s'amoncelaient, peignant le ciel d'un gris mélancolique, reflet de son âme troublée. Elle ferma les yeux, laissant son esprit vagabonder vers des rivages disparus, là où l’amour avait brillé comme un phare dans l'obscurité. Les larmes, douces et salées, s'étaient mêlées aux souvenirs, formant une mer d’émotions.
Le temps, implacable, poursuivait sa course, mais elle, figée dans cette mélancolie, se nourrissait des éclats de son passé. Au loin, le chant d’un oiseau troublait le silence, rappel que même les cœurs brisés pouvaient encore espérer.
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Writober 2024
DiversosPas besoin de présenter le concept, je pense. Un mot par jour et un texte sur chaque mot pendant trente et un jours. Je vais essayer de tenir, de poster régulièrement, si j'y arrive tous les jours mais il se peut que je n'en aie pas le temps. J'ut...