Chapitre 2

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          Tianna Sophia 🦋

«Il n'y a pas de bonheur plus grand que d'être aimé par ses semblables, et de sentir que votre présence est une joie pour eux.»
Charlotte Bronte

»Charlotte Bronte

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Précédemment :

Inconnu : Tu vas continuer à me détailler comme ça avec tes yeux ?

Quoi ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Il m'a vue, je... Mon cerveau est en ébullition, je n'arrive plus à articuler un mot.
Moi : euh je ... fin .. mon téléphone, s'il te plaît *en bafouillant, ma voix tremblante trahit mon anxiété*

Inconnu : comment je peux savoir que c'est réellement le tien ? *en fronçant les sourcils, son ton est sceptique et presque accusateur*

Moi : regarde le fond d'écran *je désigne l'écran avec une légère tremblote dans ma main*

Il me regarde d'un air super hautain, et j'ai horreur de ce genre de regard. Je n'ai pas l'habitude de parler avec des inconnus, encore moins avec des personnes qui affichent une telle attitude. Il tapote l'écran de mon téléphone et scrute le fond d'écran. Sur celui-ci, il y a une photo de moi de dos, à la plage, avec un long voile qui tombe gracieusement sur mon dos.

Il fixe l'image un moment, puis lève les yeux vers moi, son expression ne laissant rien transparaître.

Inconnu : comment je peux savoir que c'est réellement toi ? Je vois juste une voilée de dos *il semble toujours aussi méfiant, comme s'il cherchait une faille dans mon explication*

Moi : oui, c'est vrai, mais... tu... tu peux remarquer que je suis toute en noir avec un long voile noir et que la photo est en noir et blanc *je m'efforce de parler timidement, ma voix à peine audible*

Il me regarde avec un regard étrange, comme s'il essayait de lire en moi, de percer mon âme. Ses yeux clairs me gênent énormément, et sa carrure imposante ne fait qu'accentuer mon malaise.

Il finit par me tendre mon téléphone, et je sens un soupir de soulagement m'échapper.

Moi : merci *je le récupère, ma main frémissant au contact du métal froid*

Je prends mon téléphone dans ses mains, puis je passe à côté de lui, prête à descendre les marches de l'amphithéâtre, lorsque je sens une prise ferme sur mon bras. Sur le coup, je sursaute, tirant mon bras avec force, surprise par ce geste inattendu.

Inconnu : eh, tranquille, je ne vais pas te manger, hein *il semble étonner *

Je me retourne, le cœur battant, et je n'arrive pas à décider si je devrais m'éloigner rapidement ou rester pour comprendre ce qui se passe.

Moi : ne me touche * sec *

Mon regard passe de la peur à la panique. Qui touche une inconnue comme ça ?

Ombre et lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant