Chapitre 8

66 6 0
                                    

Alba

Mon corps sursaute lorsque son bras se resserre autour de ma taille.
J'ouvre les yeux et remarque qu'il est encore endormi.
Ses traits du visage son apaisé, sa peau bronzer.

Je le scrute de longues secondes au moment où la porte de la chambre s'ouvre.

L'une des infirmière qui s'occupe de Raquel entre, elle croise directement mon regard.
Surprise, je me relève, quittant ainsi les bras de Mario qui se réveille par ma faute.

La dame au cheveux poivre et sel, vêtue d'une blouse rose bonbon pose ses yeux sur l'homme assis sur le fauteuil.

- Oh, euh il-

Elle lève la main en souriant.

- Tout va bien, je sais garder un secret, annonce-t-elle d'une voix douce.

Cet idiot, n'avait pas le droit d'être ici. Pourtant elle n'en tien pas compte.

Embarrasser, j'époussette mon jean en faisant comme si de rien n'était. Les petits bruits que fait Raquel avec sa bouche me fait tourner la tête vers elle.

- Hé, bonjour, mon amour, m'exclame-je en la voyant assise dans son lit.

Mon sourire s'élargit alors qu'elle me sourit à son tour.

- Cette petite puce ma l'air d'être en meilleure santé, dit l'infirmière.

Je la regarde en souriant.

La vieille dame arrive vers Raquel un thermomètre en main. Elle le pose sur son petit front pour prendre sa température.
Les battements de mon coeur s'accélère.

- Trente-sept cinq, dévoile-t'elle en me regardant.

Un soupire soulagé sort d'entre mes lèvres.

Je reste près de ma fille pendant que l'infirmière l'examine un peu plus. Elle lui retire son pyjama pour vérifier l'état de ses boutons.

- Elle aura ses petit boutons encore une bonne semaine avant qu'il ne laissent place au croutes. Vous devriez la surveiller, ça risque de la démanger encore quelques jours et elle ne doit pas se gratter.

J'hoche la tête, captant toute les informations donner par l'infirmière.

Ses yeux bleu lance un coup d'œil à Mario qui est debout près de la fenêtre puis elle revient vers moi.

- C'est le papa ?

Je m'empêche de le regarder. Surtout pas apres qu'il mes serrer dans ses bras toute la nuit.
Je regrette déjà d'avoir craquer.

- Oui, répond-je.

Elle hoche la tête. Avant de rhabiller Raquel elle lui change sa couche.

Quelques minutes plus tard, le médecins est venu à son tour nous rentre visite.
Il m'a simplement prescrit une pommade à appliquer sur les boutons de Raquel.

- Vous pouvez rentrer, elle ne risque plus d'avoir de grosse fièvre, me rassure t'il.

- Merci, docteur.

Un hochement de tête, un sourire et il sort de la chambre.

L'atmosphère dans la pièce est lourde.

Pendant que je prépare ma fille pour que nous quittions l'hôpital, je sent son regard poser sur moi.

Je déglutis et me tourne face à lui pour le défier.

- Tu peux partir, maintenant.

Il lâche un rire narquois.

- C'est un ordre ?

Les bras croiser sur son torse musclé, son physique m'a l'air plus affuté que la dernière fois que nous nous sommes vue.

Je soupire.

- Raquel et moi allons rentrer, alors, si tu veux rester ici tu peux, dit-je sarcastiquement.

- Je vous dépose.

- Non.

- Si.

- Non, je-

- Ce n'étais pas une proposition mais un ordre, un vrai, me coupe t'il.

Nous restons quelques secondes à nous fusiller du regard, et je capitule.

- Bien, je te laisse porter les sacs.

J'attrape Raquel sous mon bras et un sourire malicieux étire mes lèvres lorsque je l'entend soupirer dans mon dos.

**

Il a insisté pour monter les affaires jusqu'à dans mon appartement.

Depuis que ma fille est au monde, je me débrouille parfaitement bien lorsque je dois monter des courses à mon étage.
Nous sommes au deuxième mais avec un bébé et des sacs de course qui pèse son poids il faut être motivé.

J'aurais très bien pu porte Raquel dans un bras et mes sacs dans l'autre.

Connaissant Mario, il veut plus que de m'aider à porter des trucs chez moi.

Je récupère la clé dans ma poche et l'insère dans la serrure.
La porte s'ouvre, me faisant retrouver mon petit cocon.

- Je peux les déposer quelque part ? Propose sa voix rauque dans mon dos.

J'en était sûre.

- Non, tu peux les laisser là, je vais le-

Mais c'est déjà trop tard. Au moment où je me retourne les sacs et LUI sont dans mon salon.
Il referme la porte derrière lui en gardant les yeux rivés sur moi.

Fernàndez Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant