Chapitre 4

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25 juin 1940, France, 

Une nouvelle journée de terminée. Ma robe me collait, à la peau c'était vraiment une mauvaise idée le vélo avec ces températures dehors.

Je m'asseyait devant mon piano, et toucha les touches en velours qui étaient rester froide, mes doigts virevoltaient sur les touches et moi je me retrouvais loin de ce monde atroce, dans mon jardin au calme et en sécurité. Mes sœurs ne rentrai que dans deux heures et demi, et les officier eux rentrai plus tard, papa lui rentrai en même temps que les officiers.

Le temps s'écoula à une vitesse, alors que je terminais ma dernière note, la porte s'ouvris laissant place à l'un des officiers et pas n'importe lequel, il fallait que ce soit le SS qui détestai la musique.  Mon index toucha la dernière touche avant que la mélodie ne se termine et que je retire ma partition de mon piano et la range dans mon sac je referma mon piano et me leva, l'allemand me regarda sans rien dire.  Dans ses yeux azur, je ne vis rien. Aucun signe de vie, ils étaient sombre, vidé de leurs émotions.

- Mademoiselle vous avez l'aire de bien vous entendre avec le Colonel Hofmann. En tout cas lui, il vous apprécie beaucoup.

Que voulait il dire par là ? Cette phrase, était riche de sous entendus. Alors que je le regardais sans prononcé un seul mot, il continua.

- Mais je dois dire que je suis étonné que vous n'ayez pas accepté sa demande pour le bal.

Étonné pourquoi donc ? Cet homme n'a t'il donc jamais eu de refus de toute ça vie ?

Le colonel se rapprocha un peut plus, je jeta un coup d'œil à l'horloge qui indiquait 16h54.

Tiens étrange les filles devrait déjà être rentrées ? Je senti soudain la respiration de l'allemadn sur mon visage en relevant la tête je le vis me regarder d'une manière étrange. Il se baissa, ces yeux encrés dans les miens.

- Mademoiselle, je dois vous avouez, que si vous aviez accepté sa demande d'être sa cavalière, je l'aurais très mal pris. 

Mais pourquoi ? Cet homme était vraiment étrange, ne pouvant rester encore longtemps a le regarder ainsi je détourna le regard et parti en direction de la cuisine, je devais maintenant attendre demain après midi pour jouer, quel tristesse. 

Von Kiefer, me suivi en direction de la cuisine, il faut croire qu'il n'avait pas finit son discours. Les mains dans les poches il me contempla, comme ci que j'était une œuvre exposée dans un grand musée comme le Louvre à Paris, me prenait il pour la Joconde ? 

- Mademoiselle est si je vous demandais de m'accompagner à cette soirée ? Vous aurez plus de chance de comprendre, et je serais un bien meilleur danseur que ce pauvre colonel Hofman. 

Mais pour qui se prenait il sérieusement, j'ai décliner l'invitation du Colonel Hofman car je voulais passé ma soirée a contempler mon piano et à jouer et non à m'amuser à valser au plein milieu d'une salle, ou tout les français trouveraient a redire sur mon comportement. Alors je regarda les assiette, avant de les ranger, et me retourna vers le colonel Von Kiefer.

- Colonel, je suis obligée de décliner votre invitation, car je préfère passé ma soirée en compagnie de mon piano. Et puis je croyais que le bal du 14 juillet était inutile à vos yeux ? Alors pourquoi me proposer de vous accompagner ? 

L'allemand me regarda, la bouche entrouverte. Il avait perdu ces mots, fière de ma victoire je passa devant lui récupéra mon sac en parti en direction des escaliers je venai à peine de monter la première marche, qu'une main vint s'enrouler autour me bras droit. Je me retourna et croisa son regard azur. 

- J'ai dit cela ce soir là, car je ne voulais pas que l'une de vos sœurs se fasse des idées. 

- Qu'est-ce que mes sœurs font dans votre histoire ? Elles ne voudront jamais danser avec un allemand et moi aussi d'ailleurs, on aimes trop notre pays pour lui faire ça. Danser avec l'occupant, et puis quoi encore, l'embrasser ? Coucher avec lui ?  

Je venais en un instant de le faire taire pour de bon, il relâcha sa prise sur moi, surpris de ma réaction, j'en profita pour m'enfuir et m'enferma dans ma chambre. C'est pas vrai Lucile, est-tu donc suicidaire ? 

- Je dois écouter papa, je préfère éviter qu'il n'est des ennuis par ma faute. 

La porte d'entrée et j'entendis les voix de mes sœurs en entrant dans le salon, elles échangèrent avec le colonel. 

- Alors a-t-elle dit oui ? Questionna Léa, curieuse je colla mon oreille gauche a ma porte pour écouter. 

- Je sais pas enfin, Léa je n'est pas vue Lucile, ce matin et là je ne sais même pas si elle est rentré pour que je puisse lui en parler. Mais ca m'étonnerai qu'elle dise non, après tout il y auras son plus fidèle allié ! S'exclama Augustine en montant les escaliers, ces pas se dirigèrent jusqu'à ma porte, et deux secondes après elle frappa avant d'entré un grand sourire aux lèvres elle vint s'assoir sur le bord de mon lit, et me dit :

- Lucile devine quoi ? 

- Quoi ? 

- C'est Antoine il est revenu de Paris, et il m'as demandée de te demandée si tu accepterais de lui accordé au moins une danse au bal du 14 juillet ! 

Antoine, mon plus fidèle ami Antoine. Le sourie aux lèvres je vint rejoindre ma sœur, sur le rebord du lit, et lui demanda timidement :

- Antoine est-il de retours pour de bon ? 

- Oui ! Mais tu n'as pas répondu à ma question ? Alors oui ou non Lucile ? 

- Je ne sais pas, je verrais au bal, et surtout si il me le propose avant. 


Ce soir le repas était bien calme, le Colonel Hofman me jetais plusieurs regards attendant que je lui réponde, et le Colonel Von Kiefer, lui n'avait tout simplement pas arrêter de regarder mes faits et gestes, je me doutes bien qu'il aurais entendu ma conversation avec Augustine. 

- Lucile as-tu appris, Antoine et rentré de Paris et cette fois ci il reste pour de bon au village. 

- Oui Augustine m'as annoncer cette merveilleuse nouvelle. J'ai hâte de pouvoir le voir, très prochainement.

Son regard se faisait plus insistant, mais qu'avait-il enfin ? Je croisa malencontreusement, son regard bleu azur, et je vis de la rage dedans on aurais dit un océan déchainer. En baissant les yeux sur ces mains je vis que ses jointures avait blanchie il serrait sa fourchette, énervé.

Après le repas je monte directement me cacher dans ma chambre.

Ni une, ni deux je me leva de table Léa prit la vaisselle et parti dans la cuisine. Je parti en direction de l'escalier étrangement, mon ventre se noua quand je passa a coté du Colonel, celui-ci n'avait pas bouger. Augustine me suivi et nous montions toute les deux en souhaitant bonne nuit, à ceux encore à table. 

- Il parait bizarre ce boche Lucile, tu lui a fait quoi ? Me questionna Augustine alors que l'on arrivait à l'étage je la regarda, sans comprendre moi même ce qu'il arrivait à cet allemand.



La valse du DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant