14 juillet 1940, France,
Le bal commence 19h, ce soir. Les allemand ont fait une exception pour ce soir, le couvre-feu n'a donc pas lieu ce soir. En me regardant dans le miroir, je tentai de voir si ma robe allait bien, avec l'évènement, j'avais très peu de robe de soirée. celle que j'avais choisi était de couleur bleu marine, elle m'arrivais jusqu'au genoux, je m'attacha les cheveux en un chignon, et tenta désespérément de faire tenir les mèches rebelles.
- Lucile tu es prête ? Papa nous attends dans la voiture. Me demanda Léa, en frappant à ma porte.
- J'arrive, je prends juste ma partition et c'est bon. Ce soir je pourrais enfin jouer sans m'inquiéter de l'heure qu'il pouvait être. Ce soir je jouerais rien que pour moi. Ma partition dans les mains, je sorti de ma chambre tout en refermant ma porte et descendit en compagnie de sœur. Quand nous arrivions devant la voiture papa baissa la vitre passager, le sourie aux lèvres et nous dit :
- Enfin, aller en voiture tout le monde attends.
Déjà ? C'est vrais qu'il est quasiment 19h mais quand même.
Le trajet me paru court, beaucoup trop court, alors que je m'entrainai mentalement, mon père arrêta la voiture devant la salle, et comme un gentlemans nous ouvrit a toute les trois.
- mesdemoiselles, je vous prie. Dit-il, d'une façon théâtrale. Tout en prenant sa mains, je le remercia, celui-ci me souhaita bonne chance tout en m'embrassant le front. Je plia ma robe, respira un bon coup et entra dans la salle déjà bonder, les regards étaient rivé sur moi, je me dirigea vers mon piano, le sourire aux lèvres. La partition sur le pupitre, je bougea mes doigts avant de commencer, tout le monde étaient là, attendant le début de la musique pour aller danser.
Je respira un bon coup avant d poser mes doigts sur les touches froides du piano. Je ferma les yeux et me laissa guider par la musique, je retrouva mon jardin secret, mon temple. Le sourie aux lèvres, j'entendis les gens marcher jusqu'au milieu de la salle, pour commencer leur valse. Cinq minute plus tard tout le monde étaient entrain de danser, s'amusant et rigolant ils y en avaient même qui se mettaient a chanter au rythme de ma mélodie.
Dix minutes plus tard j'arrivais à la dernière note, celle qu'il ne fallait pas rater alors je me concentra ouvrit les yeux et conclu "tempête en été".
- Magnifique.
Ce mot me fit sourire, mon père me regarda avec fierté. Je me leva et remercia tous ces gens, heureux. Je récupéra ma partition, et m'apprêta a sortir de la salle quand on m'interpella.
- Fraülein, moi voir que euh vous finit musique.
Le Colonel Hofman, me regarda d'un regard ardent. Ces yeux pétillait, le sourie aux lèvres il s'approcha un peut plus et me tendit sa main.
- Moi sais, mais moi danser avec vous. Bitte.
- Oh Colonel je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée. Je.
- S'il vous plait.
Je plia ma partition et la rangea dans l'une de mes poches cousu dans ma robe, alors que je m'apprêtai a décliner une seconde fois, mon regard croisa celui d'une personne que je connaissait. Antoine, le sourire aux lèvres il leva sa main vers moi, je m'excusa au Colonel et courra vers mon ami, le sourire me monta jusqu'aux oreilles alors que je lui sauta au cou.
- Mon Dieu Antoine ! Tu m'as tellement manquée !
- Toi aussi, Luciole.
Luciole, était le surnom que m'avait trouver Antoine quand nous étions, plus jeune. Depuis il n'a jamais arrêter de m'appeler ainsi.
- Alors tu restes pour de bon cette fois ?
- Oui promis, je ne vais pas te laisser supporter le manque de musique que tu as depuis l'arrivé des officiers boches chez toi.
- Antoine, baisse d'un tond l'un d'entres eux pourrait t'entendre.
- Eh bien qu'ils m'entendent ! C'est vrais sérieux mais qui déteste la musique, surtout le piano ?
- Antoine le piano est un instrument, c'est le son qu'émet le piano, qui est désagréable aux oreilles du SS.
J'échangea avec Antoine pendant, un long moment jusqu'à ce qu'un uniforme noir s'approche de nous, un verre de vin en main et le sourire aux lèvres il s'approcha de nous.
- Mademoiselle, félicitation pour votre interprétation de ce soir, c'était je dois dire magnifique. Et je pense que grâce à votre talent je déteste un peut moins le piano. Dit l'officier en se rapprochant de moi, son regard croisa celui d'Antoine qui était devenu, beaucoup moins joyeux qu'il y a une minute. Le SS regarda mon ami avec plus d'intérêt.
- Vous êtes ?
- Antoine Larrivière, je suis le meilleur ami de Luciole. Dit-il avec un grand sourire aux lèvres.
- Luciole ? Hum, c'est drôle j'ai démanteler un réseau de terroriste qui portait ce nom la aussi. Quelle coïncidence ne trouvez vous pas ? L'allemand rigola tout en prenant une gorgé du vin français, son sourire n'avais pas disparu, mais celui d'Antoine si il avait laisser place a une mine surprise son teint devenait pale, alors je posa délicatement une main sur son épaule et lui demanda si tout allait bien, mais il se retira de ma prise en me regardant une dernière fois avant de sortir. Ne comprenant rien a ce qu'il venait de se passer je décida de sortir pour demander a Antoine ce qu'il avait.
- Eh bien, votre ami n'a pas l'aire très joyeux. C'est vrai que c'est une coïncidence, mais tout de même tout les terroriste on été arrêter donc il n'a rien a craindre. A moins qu'il ne cache bien sont jeu.
- Excusez moi Colonel mais je dois vous laissez, mon ami a besoins de moi.
Je passa devant lui, alors qu'il termina son verre de vin. Marchant en direction de la sortie, pour retrouver Antoine, je fut surprise de constater en sortant qu'il n'était plus dehors. Était il rentré chez lui ? Non enfin il m'aurais prévenu et m'aurais souhaiter une et agréable nit comme il aime le faire, mais bizarrement la rien.
- Antoine ? Je l'appela plusieurs fois mais en vint, aucune réponde de sa part. Les sourcils froncées je marcha dans les allées de buissons, pour tenter de le trouver. Quand j'arriva devant la fontaine, je le trouva la assit sur le rebord de pierre la tête dans ses mains, il secoua sa jambe gauche. Je me rapprocha doucement et vint m'assoir a coté de lui. Il releva alors la tête et nos regards se rencontrèrent je lui souri timidement.
- Tout va bien Antoine ? Pourquoi es-tu partie comme ça tout à l'heure ?
- Luciole, tu te souviens de la dernière fois que je t'es appeler comme ca ?
- Oui c'était juste avant que tu parte pour Paris en janvier 1939. Pourquoi, Antoine ?
- Ton surnom es devenu, le nom de mon groupe de résistant à Paris et ici aussi. Je suis revenu au village car le réseau avait de grave problème avec certaines personnes du groupe, mais je suis arrivé trop tard ce salaud les avaient déjà tous arrêter et torturer en trois jours.
- Quoi ? Attends tu veux dire que le réseau dont parlai le colonel tout à l'heure était le tiens, et que tu es le chef de ce réseau et aussi de celui à Paris ? Mais comment ?
- Moins tu en sais, moins tu en diras, je suis désolé Luciole mais c'est mieux comme ça.
- Antoine.
- Aller retournons, à l'intérieure, je veux ma danse.
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La valse du Diable
RomanceJuin 1940, Une tempête en été. Est-ce étrange de jouer du piano, le jour de l'occupation ? Et d'intituler la mélodie, tempête en été ? Car bien malheureusement, les Français fuyaient leurs maisons, comme s'ils fuyaient une dangereuse et dévas...