(treize)

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L'ILLUSION
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꧁⪨𝑨𝒎𝒆𝒍𝒊𝒂⪩꧂

— Je suis là.

Après avoir reçu le message de confirmation d'Aurélien suivi d'un klaxon qui résonnait dans l'ensemble de la rue, je m'aspergeais une dernière fois de parfum, peaufinais mon maquillage et prenais les clés de chez moi.

Les lumières de l'entrée éclairaient la petite pièce qui devenait noire de plus en plus tôt à cause de la fin de l'été. Nous avions le droit à un beau couché de soleil avec un dégradé de plusieurs couleurs. De quoi sublimer encore plus mon maquillage et ma tenue pour l'occasion.

Bien que ce n'était qu'une petite virée entre amis qui se serraient les coudes, je ne pouvais pas m'empêcher de me faire un minimum belle et apprêtée pour les dénicheurs de photos aux alentours. Je méritais d'être canon, non ? D'autant plus, si c'était pour être sur tous les tabloïds.

Même si j'avais un peu de mal à descendre des escaliers à cause de mes talons hauts, je parvenais à atteindre la terre ferme sans chute. Un exploit.

J'apercevais Aurélien qui m'attendait devant l'entrée de l'immeuble avec deux jeunes personnes qui devaient être de fans. Leur regard se tournait vers moi alors que je poussais la porte qui faisait un bruit monstre. Les garçons qui devaient avoir entre seize et dix-huit ans m'observaient limite plus amoureusement qu'Aurélien devrait laisser paraître. Ils avaient la bouche ouverte alors qu'une mouche ou un moustique pouvaient entrer à tout moment.

Du côté de mon grand ami, celui-ci avait les yeux pétillants de fierté qui scintillaient : « c'est ma copine pas la vôtre ». J'avais fait exprès de choisir celle-ci sachant très bien qu'il l'appréciait particulièrement. C'était lui qui me l'avait acheté, sauf qu'elle n'avait jamais été utilisée sachant que l'évènement avait été annulée à la dernière minute.

— Vous faites un trop beau couple, disait un des gars qui continuait à me fixer mais pas outrageusement ou de façon déplacée. Juste le fait d'avoir rarement vu une femme aussi belle.

— C'est elle qui fait tout le boulot. C'est grâce à elle qu'on est photographiés.

Les garçons se regardaient l'air de dire : « ah bah ça on l'avait bien compris ». Après une dernière photo, les garçons rentraient dans le même immeuble que moi dans le but de retrouver leur famille.

Afin de me faciliter la vie, Aurélien prenait doucement ma main dans la sienne pour m'aider à marcher vers sa voiture, non loin d'ici. En plus, nous étions un vendredi soir alors les voitures se faisaient nombreuses ici donc il n'avait pas le choix de la placer aussi loin. Si j'avais su que mes talons me faisaient mal comme un chien, j'aurais mis des baskets quitte à faire tache.

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