L'ILLUSION - Aurélien Tchouaméni
« Y'a des millions de femmes sur Terre, mais c'est à elle que j'pense. »
- Orelsan
•••
Lui, footballeur au Réal Madrid.
Elle, employée dans une galerie d'arts.
Aurélie...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
꧁⪨𝑨𝒎𝒆𝒍𝒊𝒂⪩꧂
Marchant côte à côte comme deux bons amis, Aurélien me racontait les mésaventures de ses collègues madrilènes et à quel point j'avais raté plein de choses en mon absence.
— Tu savais que Eduardo avait eu un date avec une fille ?
À l'entente de ses mots bouleversants, je m'arrêtais dans la marche, le faisant, par la même occasion, stopper aussi.
— Ah ouais ? C'est bizarre. Il ne m'en a pourtant pas parlé, disais-je les yeux fixants le sol en tapis rouge.
Aurélien voyant mon désespoir face à la situation, essayait de trouver les mots justes pour tenter de me rassurer comme il le pouvait.
— Il voulait peut-être attendre de te le dire pour qu'il soit sûr de son engagement auprès d'elle, hésitait-il ayant peur que je me braque.
Consciente de sa tentative, je murmurais un "sûrement", un peu déçue d'entendre cette histoire venant de la bouche de son meilleur ami et pas de la personne a proprement parlé. Nous qui avions l'habitude de tout se raconter.
Ne voulant pas laisser cette histoire m'atteindre pour si peu, je reprenais la marche en direction des vestiaires faisant tirer la main d'Aurélien pour qu'il me suive, ce qu'il réalisait de ce pas.
— Si ça peut te rassurer, ça ne va pas durer.
— Pourquoi ? fronçais-je les sourcils. Eduardo est plutôt du genre sérieux avec les filles.
D'un œil concerné, je me retournais vers Aurélien à cause du relâchement de sa main dans la mienne et celui-ci amenait sa main sur sa bouche, dissimulant un rictus en coin. Je me plaçais face à face à mon ami.
— Qu'est-ce qu'il a fait ? Je commence à avoir peur là.
— Bah-
Un long et fin bras se disposait sur mes épaules habillées d'un haut noir boutonné sans manches. Classe mais pas trop. Ce dernier était légèrement frais me provoquant des frissons dans tout le corps. De plus, celui-ci collait sur mes épaules, m'indiquant donc que la personne devait avoir fait intensément du sport pour transpirer comme ça.
Le regard intrigué et méfiant d'Aurélien était remplacé par du soulagement et d'un petit rire adorable.
