𝒫𝓇𝒾𝓈ℯ 𝒹 'ℴ𝓉𝒶𝑔ℯ

Chapitre 3

Toute l'équipe était agités suites aux derniers événements. Le capitaine Saeed rejoignit son commandant.

Karim : On a le retour vidéo des caméras thermiques ?

Martin : Oui, à l'instant.

Karim : Ça dit quoi ?

Martin : Deux silhouettes. Une ici, et une plus petite là.

Karim : Pas de troisième ?

Martin : Non, c'est pas une bonne nouvelle ça.

Karim : Je confirme.

Martin repris le casque pour appeler monsieur Mallard.

Karim : Toujours occupé ?

Martin : Toujours.

Il reposa le casque. Pendant 3 bonnes heures, ils n'eurent plus aucune nouvelles. Martin rappela le père de famille.

Martin : David c'est Martin Constant, je viens d'avoir le juge aux affaires familiale.

David Mallard : Qu'est ce qu'il a dit ?

Martin : Votre demande d'appel du jugement du divorce à été enregistrer. Il doit maintenant l'étudier.

David Mallard : Y'a rien à étudier, il annule et il me donne la garde de mon gosse.

Martin : Il demande juste une heure, c'est rien une heure.

David Mallard : Vous essayez encore de me la faire à l'envers ?!

Martin : J'ai une proposition à vous faire. Pour qu'on soit tous serein, on procède à un échange .

David Mallard : Quoi ?

S'exclama t'il pris au dépourvu.

Martin : Je suis l'officier référent, je viens à vous sans arme en échange de votre femme et de votre fils.

David Mallard : Pourquoi, je ferais ça ?

Martin : Parce que votre femme est enceinte et qu'elle a besoin de soins. Et que votre fils doit être choqué.

David Mallard : J'y gagne rien.

Martin : David, un agent de l'état en otage est un moyen de pression très solide croyez moi.

David Mallard : Ok pour un agent de l'état mais une femme sans arme évidemment.

Martin souffla .

Martin : Nous n'avons aucune collègue ici actuellement.

David Mallard : Je m'en fous, démerdez vous. Soit une femme en échange ou rien.

Martin : David, je viens de vous dire que nous n'avons aucune collègue sur place.

David Mallard : Et moi, je viens de vous dire que je m'en foutais. Soit une femme soit rien.

Il raccrocha.

Martin : Putin.

Karim : On fait quoi ?

Martin : Aucune idée, Aurore n'est pas là et les filles aussi.

Karim : Pourquoi il te voulait pas toi ?

Martin : Aucune idée, j'imagine qu'il estime qu'une femme est forcément plus faible ou un truc du genre.

Karim : Ouais, je vois. Ah attends, je reviens.

Karim s'absenta pour passer un coup de fil.

- Laissez-moi passer s'il vous plaît.

- Merci

Le commandant se leva directement.

Martin : Raph ? Qu'est ce que tu fous là ?

Raphaëlle : On devait déjeuner ensembles, je me suis inquiétée. Tu répondais pas donc j'ai demander à tes collègues, ils m'ont dis que t'étais en intervention pour une prise d'otage.

Martin : Mince, je suis désolé. J'aurais du te prévenir.

Raphaëlle : T'inquiètes pas, ça va ?

Martin : Ouais, on essaye de gérer comme on peut.

Le capitaine revient parmi eux.

Karim : Raphaëlle ?

Raphaëlle : Oh Karim ça va ?

Karim : Ça va et toi ?

Ils se firent la bise.

Raphaëlle : Ça va.

Le capitaine redirigea son attention vers Martin.

Karim : Du coup , y'a bien personne de dispo pour l'instant.

Martin : Putin, fait chier.

Raphaëlle : Qu'est- ce qui se passe ?

Les deux hommes se regardèrent pour se mettre d'accord et ils lui expliquèrent la situation.

Raphaëlle : Et sa femme c'est Estelle Mallard ?

Martin : Oui pourquoi ?

Raphaëlle : C'est ma cliente.

Karim : Ah ouais ?

Raphaëlle : Oui, elle m'a dit que ça se passait mal avec son mari mais je pensais pas à ce point.

Martin : Elle t'en avait pas parler ?

Raphaëlle : Si, un peu. Elle m'avait dit qu'elle voulait que ça se fasse le plus rapidement possible. Je penses qu'elle en avait peur mais elle m'a assurés que non et qu'il n'était pas violent avec elle.

Karim : Faut croire qu'elle t'a menti parce que son profil correspond pas du tout à ça.

Raphaëlle : Ah ouais ?

Karim : Oui , colérique, impulsive et a tendance paranoïaque.

Martin hocha la tête.

Raphaëlle : Vous lui avez pas proposé d'échange ?

Martin : Si mais il refuse que ce soit moi, il veut une de nos collègues. Sauf qu'aurore est off et les autres sont sur d'autres affaires ou au commissariat.

Karim : Et on a personne d'autres sous la main.

Raphaëlle : Et pourquoi pas moi ?

Proposa l'avocate sous l'étonnement et la surprise des deux hommes.