Le gazouillis de son fils sortit Izuku de ces pensées. Regardant Takeo, Izuku nota le bol nettoyé de tout morceau de viande et d'une grande partie de sa salade.
– Pardon Takeo, je me suis un peu espacé. Veut-tu quelque chose d'autre à manger ? Il y a des fruits et des biscuits.
L'enfant montra en langue des signes ce qu'il voulait.
— Désolé, mais non, Takeo, le médecin a dit que plus de viande te rendrait malade, tu en auras d'autres au dîner.
Boudant, l'enfant finit par demander un biscuit.
Izuku abandonna son bol à peine entamé pour récupérer un paquet de biscuits dans un placard au-dessus du plan de travail de la cuisine.
Izuku ouvrit rapidement le paquet et prit un biscuit, reposant le paquet et refermant le placard. Izuku revint à table et offrit le biscuit au garçon qui l'enfourna aussitôt dans sa bouche avec un grand sourire.
C'était un simple biscuit aux céréales, mais Izuku avait lu que les céréales ne gênaient pas les oiseaux de proie et avait décidé d'en acheter pour Takeo. Il avait bien sûr d'autres gâteaux pour ces autres enfants, comme des cookies que tout le monde aimait.
Débarrassant la table et mettant son bol de salade au frais pour une autre fois, Izuku regarda par la fenêtre le temps magnifique à l'extérieur. Takeo, veut-tu aller au parc ? Il fait beau, nous pourrons surement jouer un peu avant d'aller chercher tes frères et sœurs.
L'enfant hocha vigoureusement la tête, aimant être en extérieur, ce que Izuku liait autant à son alter que ces premières années de vie enfermé entre quatre murs sans la moindre vue sur l'extérieur.
– Alors allons mettre des chaussures et un manteau, d'accord ?
L'enfant se précipita aussitôt dans l'entrée, Izuku suivant derrière calmement.
L'enfant mit fièrement ces bottines sur le thème de Hawks, de simples bottines basées sur celles que Hawk portait dans son costume de héros avec une plume rouge pendouillant sur le côté extérieur des bottines. Aidant son fils à enfiler son manteau, rappelant à l'enfant de serrer les poings pour ne pas déchirer le tissu avec ces serres, ils étaient partis, Izuku ayant tout juste le temps d'enfiler ces baskets rouges et de prendre un sweat gris sur le porte-manteau avant de sortir de l'appartement et de fermer la porte à clé. Takeo prit la main de son père et tenta tant bien que mal de faire accélérer le pas à celui-ci en tirant sur son bras, ce qui pour quelqu'un faisant un peu plus de cinq fois son poids était totalement futile. Mais souriant et riant de l'énergie de son enfant, Izuku se plia à son désir et accéléra un peu son pas.
Le parc où ils se rendaient était tout près de leur appartement, en fait, il était juste au pied de celui-ci. Le parc bordé d'arbres comprenait une piste d'athlétisme, un toboggan, des balançoires et d'autres jeux de plein air qui ravissaient les enfants.
Takeo se dirigea immédiatement vers les balançoires, donnant son manteau à Izuku ; l'enfant se hissa sur le siège s'aidant de ses petites ailes et de ses jambes pour se balancer.
Izuku le laissait faire, sachant que Takeo avait besoin d'utiliser ces ailes pour les muscler et les préparer à soutenir son poids quand il commencera à voler.
Surveillant son enfant du coin de l'œil, Izuku s'assit sur le banc le plus proche des balançoires et surveilla silencieusement son garçon se balancer, l'écoutant pépier de bonheur. Un doux sourire sur son visage, Izuku se permit de se détendre un peu, mais juste un tout petit peu : le danger pouvait venir de n'importe où, et Izuku ne se pardonnerait jamais si l'un de ces enfants était...
– Je ne pensais pas voir un autre aviaire que moi, c'est une surprise. S'éleva une voix dans le dos d'Izuku.
– Izuku couina de surprise, tournant la tête pour voir un jeune homme avec une veste noire sur un tee-shirt blanc, un casque audio autour du cou et une paire de lunettes jaunes bien reconnaissables pour Izuku.
– HA HAWKBFF
-Chut, Dit le héros n° 3 en faisant taire Izuku avec une main plaquée sur sa bouche, l'autre main dans le signe universel de se taire.
– Désolé. S'excusa rapidement Izuku quand le Héros le libéra. Vous m'avez vraiment surpris.
— J'ai vu ça, et je m'excuse, ce n'était pas mon intention. Répondit l'héro ailé en faisant le tour du banc : Je peux ? Demanda le Héro en pintant le banc où était assis Izuku avant de sauter de peur à la vue du Héro.
— Ben, bien sûr, il n'y a pas de mal. Répondit Izuku en se rasseyant, mettant délibérément une distance entre le héros et lui. Il n'était peut-être pas là en tant que justicier, mais il ne savait pas ce qui avait amené le héros à l'approcher.
— Je vous ai vu venir, l'alter de votre petit frère m'a surpris.
– C'est mon fils. Se surprit à dire Izuku, se réprimandant mentalement d'avoir fait une boulette dès le début de leur discussion et se fustigeant mentalement de ne pas avoir pris en compte l'intérêt évident que beaucoup porteraient à l'alter de Takeo.
— Un peu jeune, non, vous avez quoi, quinze, seize ans ?
— Je l'ai adopté, et avant que vous ne disiez quoi que ce soit, son adoption est parfaitement légale. Répondit Izuku, bien décidé à se défendre.
Hawks leva les mains préférant reculer devant le regard déterminé du jeune garçon.
Le silence s'installa entre les deux hommes, tous deux regardant l'enfant ailé se balancer toujours plus haut sur la balançoire.
– Depuis quand a-t-il ces ailes ?
– Il les a eu dans sa troisième année, le médecin a dit que c'était un précoce. Avoua Izuku.
– Ça arrive souvent chez les mutants. Dit Hawks : et au niveau de son régime, pas que je dis que vous faites mal les choses, mais votre alter n'est visiblement pas lié à une quelconque mutation et les mutants ont souvent besoin d'un régime particulier.
– Takeo est un oiseau de proie, je soupçonne qu'il soit une chouette hulotte. Dit Izuku : j'adapte son régime à ce que j'ai pu trouver sur les chouettes, je lui donne de la viande crue deux fois par jour dans ces plats, mais je ne suis pas un expert.
YOU ARE READING
The Hero of the Oppressed
FanfictionEtre un Héros est le rêve de beaucoup mais peu on la chance de le réaliser. Izuku Midoriya a tout pour être un Héros, sauf un alter. A 14 ans, Izuku Midoriya, élève au collège Aldera disparait sur le chemin de la maison. Personne ne cherche à le ret...