Chapitre 3 : La traque du villain

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 La vie réelle 


POV : Bakugo

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Todoroki avait disparu, et la tension était palpable au sein de la classe 1-A. Chaque membre de la classe participait aux recherches, mais plus le temps passait, plus l'espoir semblait diminuer. Les héros professionnels étaient également impliqués, mais même eux ne semblaient pas savoir où chercher exactement.

Bakugo ne dormait presque plus. L'idée que Todoroki avait été capturé le hantait jour et nuit. Il avait d'abord refusé de l'admettre, mais il savait bien que si quelque chose était arrivé à Todoroki, c'était en partie à cause de lui. Il se rappelait de ce moment où il l'avait humilié publiquement, et maintenant, Todoroki payait peut-être le prix de son orgueil.

Dans un élan de frustration, il frappait violemment le mur de l'Académie, les dents serrées.

— Bordel, pourquoi on n'a aucune foutue piste ?! cria-t-il, incapable de contenir sa colère.

Izuku s'approcha, tentant comme toujours de calmer son camarade.

— Bakugo, on fait de notre mieux. On va le retrouver. Je le sais, dit Midoriya, son visage grave mais déterminé.

— Tais-toi, Deku ! grogna Bakugo en s'éloignant, ses poings toujours serrés. On devrait être dehors à le chercher, pas là à attendre des nouvelles !

Malgré sa colère, il ne pouvait nier que tout le monde faisait de son mieux. Les agences de héros multipliaient les recherches, mais le vilain semblait introuvable. Et surtout, son alter restait un mystère. Personne ne savait exactement quelle capacité il possédait, ce qui rendait la tâche encore plus difficile. Tout ce qu'ils savaient, c'était qu'il pouvait manipuler la réalité d'une manière ou d'une autre.

L'autre monde


POV: Todoroki 

— Shoto ! Tu es enfin là ! lança Touya en se levant de la table, un sourire éclatant sur les lèvres. Viens t'asseoir, on t'attendait !


Todoroki hésita, son regard se posant sur chaque visage. Ils avaient tous l'air si... normaux. Si pleins de vie. C'était comme si chaque instant de souffrance avait été effacé, remplacé par cette chaleur familiale qu'il n'avait jamais connue.


— Shoto, mon chéri, viens, dit sa mère d'une voix douce, lui adressant un regard tendre. Le dîner est prêt. Tu dois avoir faim.


Les mots de sa mère étaient comme une caresse sur ses blessures invisibles. C'était tout ce qu'il avait toujours voulu entendre. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il s'avançait. Mais une part de lui hurlait que c'était faux, une illusion... Il le savait... ou du moins, il essayait de s'en convaincre. Pourtant, face à cette scène si idyllique, si parfaite, la frontière entre la réalité et le rêve semblait s'effriter.


— Shoto, pourquoi tu restes planté là ? lança Touya en riant. T'as l'air perdu.Il souriait comme s'il n'avait jamais souffert. Comme s'il n'y avait jamais eu de haine ou de tragédie dans leur famille. C'était un Touya insouciant, libre de tout fardeau. Comment résister à cela ?


— J'arrive... murmura Todoroki, un peu hésitant, faisant un pas vers eux.


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