Le lendemain matin, j'ai eu mon premier cours avec le professeur de maths, Monsieur Mike. Alors que le cours débutait, Léo a murmuré à mon oreille :
"Franchement, ça change pas, je l'aime toujours pas ce prof."
Monsieur Mike, avec son air sérieux et ses explications rapides, tentait de nous enseigner les subtilités des équations. Malgré mes efforts pour suivre, les maths restaient un mystère pour moi.
Après ce cours difficile, nous avons enchaîné avec celui d'arts plastiques. Le professeur, créative et passionnée, nous a guidés dans un projet artistique captivant.
Lorsque Hina a plaisanté en me demandant si je trouvais toujours un petit quelque chose à apprécier chez la prof de littérature, j'ai esquissé un sourire. Léo s'est mis à rire, et l'ambiance s'est détendue.
Nous avons poursuivi la journée avec une pause déjeuner à la cantine, partageant des rires et des discussions. Malgré les tensions de la veille, nous avons préféré ne pas creuser davantage, laissant place à une atmosphère plus légère.
Après la pause déjeuner à la cantine, nous nous sommes dirigés vers le cours de littérature avec Béatrice. En entrant en classe, la professeure a annoncé un exercice d'analyse de texte.
Alors que j'essayais de comprendre l'exercice, Béatrice m'a demandé de venir vers elle pour m'expliquer plus en détail. Maladroite, elle a demandé un stylo, et nos mains se sont brièvement touchées, provoquant un doux rougissement sur mes joues.
Béatrice, surprise par ma réaction, m'a interrogée du regard. Gênée, j'ai balbutié :
"Non, non, ce n'est pas nécessaire, j'ai compris l'exercice, ne vous inquiétez pas." Je suis retournée à ma place, espérant que la situation se calme.
Cependant, à la fin du cours, Béatrice m'a demandé de rester.
"Iris, pourriez-vous rester un instant ?"
J'ai acquiescé, sentant une légère appréhension m'envahir.
Tout les élèves sortent de classe. Léo me fait signe qu'il attend avec Hina à l'extérieur dans le couloir.
Béatrice :
Iris, pourquoi tu n'a pas accepté mon aide tout à l'heure ?Un peu sous le choque de la question. Je répond très rapidement.
Iris :
Je ne sais pas madame. Recevoir de l'aide n'est pas dans mes habitudes.Béatrice :
Parfois, il faut savoir accepter l'aide qu'on nous propose, Iris. Surtout, que j'ai très vite compris que tu n'avais absolument pas compris l'exercice donné.Iris :
Oui, c'est vrai que je n'ai pas du tout compris l'exercice. Mais, faut avouer que vous m'avez déstabilisé.Attends, j'ai dis ça à haute voix ? Omg... elle vas me haïr.
Béatrice :
Pardon ? Que-je fais pour te déstabiliser ?Iris :
Oubliez, je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça.Béatrice :
Stop. Tout à l'heure quand je t'ai demandé un stylo. Tu es soudainement devenu bizarre. Ton visage était différent.Oui oui, bon arrête de tourner autour du pot. Tu es prof de littérature et tu vas me faire croire que tu ne connais pas le mot « rougir ».
Iris :
Oui, vous m'avez déstabilisé.Béatrice :
Oh vraiment ? Pourquoi ? J'ai fais quoi de si déstabilisant ?Iris :
Vous même, vous le savez.Béatrice :
Si je te pose la question, c'est pour une raison.Iris :
Laquelle ?Béatrice :
Alors toi, tu as vraiment besoins d'aide.Iris :
C'est super gentil.Béatrice :
Ne le prends pas mal, c'est juste que si je te pose la question c'est que je ne sais pas.Iris :
Ah d'accord. Eh ben, vous êtes une magnifique femme. Votre regard me...J'arrive même pas à finir ma phrase. Son regard est plongé dans le miens. Comment ne pas être déstabilisé. En plus, je suis entrain de lui dire qu'elle est une magnifique femme alors que c'est ma prof !
Béatrice :
Je vois. Tu ne veux même pas finir ta phrase ?Iris :
Ce n'est pas contre vous. Mais comme j'ai pu vous le dire. Votre regard me déstabilise. Je n'arrive même pas à vous regarder droit dans les yeux.Béatrice :
Mhh, ok je vois. Vous pouvez sortir.Hein ? Quoi ? Comme ça ? C'est bizarre.
Je me précipite à sortir de la salle. En sortant, je vois Léo et Hina. Je leurs fais signes de me suivre.
Léo :
Il s'est passé quelque chose ?Iris :
Je lui ai dit que c'était une magnifique femme, et que son regard me déstabiliser, j'ai fait la pire du monde, sauvez-moi...Hina :
La Iris que je connais, commence à grandir !Léo :
Hina ! C'est pas le moment. Mais bon, j'avoue que la Iris que je connais de base n'aurait pas fait ça.Iris :
C'est ce que je suis en train de vous dire, son regard m'a tellement déstabilisé que j'en ai perdu les mots, ou plutôt que j'ai sorti certaines phrases que je ne pensais pas pouvoir un jour les sortir. Surtout pas à... MA PROF !Léo :
Ne t'inquiète pas, tu la revois demain haha.Iris :
Super encourageant.Hina :
C'est mieux dans rire que dans pleurer. Aller, ça viens de sonner on vas à notre court de sport et on rentre chez nous.Léo :
Vas-y.Après notre cours de sport. On rentre chez soit.
Malgré tout ça, je n'arrête pas de penser à Béatrice. Pourquoi elle ? Pourquoi une prof ?
C'est un amour impossible. Enfin bref, je vais aller manger et aller dormir. Cette journée à étais très longue.__________________________________
FIN DU CHAPITRE
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JE T'AURAIS
RomanceAu sein de l'Académie Bellefontaine, la professeure de littérature Béatrice adégage une aura de sagesse et de passion pour les mots. Lorsqu'Iris , une élève discrète mais fascinée par la littérature, entre dans sa salle de classe, un lien unique se...