Partie 2 : Abigaël

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Merci a @ScheRG qui est ma première lectrice.

⚠️     PARLE DE VIOLENCE



Océane alla donc sur le blog de notre fameuse Josiane Oraçi, elle avait un nom de famille assez spécial à prononcé.  Pendant ce temps, James et moi étudions un par un les bouquins mais mon  cerveau était autre part, il avait dit qu'il m'aimait et je ne lui avait pas répondu correctement ! Quel boulet je pouvais être parfois ! Je décidai de prendre mon courage à deux mains.

- James, ma voix était plus grave que d'habitude.

- Ne m'appelle pas de cette manière tu me fais peur, ricana-t-il.

- Moi aussi je t'aime et j'aimerai que ce soit officiel avec un peu de chance demain sera un autre jour et j'aimerai qu'on profite de notre vie une fois cette épreuve passé.

- J'en suis très honoré.

Il posa sa main sur ma joue et la caressa du bout des doigts, je baissai les yeux en me sentant rougir, pourquoi fallait-il que ce soit qu'aujourd'hui que cela ce passe ?

- Regarde moi.

Je m'exécutai.

- Tous ce passera bien je te le promet.

Dans un élan je lui déposai un baiser sur la joue, j'avais tant attendu, je pouvais bien me le permettre. Il me sourit tendrement. J'avais l'impression de fondre et  en avais même oublier les recherches et Océane. Elle se gratta la gorge.

- Les tourteaux je suis là. Certes je n'ai pas Louise avec moi pour faire ça mais un peu de tenu quand même.

Louise était son amoureuse, Océane avait fait son Coming-Out il y avait déjà 3 ans et depuis elle filait le parfait amour avec Louise, elles étaient très bien assorties.

- Excuse nous chef, se précipita de dire James avant de continuer les recherches tout en me caressant la main sous la table.

J'allai dans l'index de mon livre et y trouvai un chapitre sur les meurtres des sorcières, rien de nouveaux. Je feuilletai vite faite ce chapitre quand une partie attira mon attention, elle parlait de mauvais esprits.

[...] toutefois les personnes mettaient les bonnes sorcières dans le même sac que les mauvaises, ces dernières pratiquant de la magie noir. La plupart du temps elles étaient condamnées au bucher, de temps en temps le peuple trouvait les mauvaises, celles-ci avaient une bien pire manière de mourir. Prenons l'exemple d'une de ces démones nommé Abigaël, elle portait plutôt mal son nom. Abigaël veut dire "ma joie est en Dieu" en hébraïque. Elle aurait tué des tonnes de gens en l'espace d'un mois, dont le prête pécheur du village. Je vous explique, Abigaël avait une manière bien spécial de passer à l'acte, elle tuait après avoir fait en sorte que sa victime eût cédé à l'un des sept péchés capitaux. Dans le cas de notre prête pécheur, ce fut celui de la luxure. Elle se donna à lui et sa beauté était tel qu'il céda. Il mourut peu après dans d'étranges circonstances, on dit qu'il fut retrouver pendu, les yeux troué par des pieux et son membre intime coupé.
C'était sa manière de procéder, elle coupait une partie du corps en rapport avec le péché qu'on ne retrouvait jamais. Revenons à sa mort. Une fois attrapé, elle commença à prier mais pas au Dieux tout puissant NON ! Elle pria au Démon originel, son père tels étaient ses mots. Pendant qu'on la rouait de coups, elle récitait des prières connus qu'elle modifiait de sorte à ce que ces prières s'adresse au Diable. Son cas était perdu, son sort celé.
On la conduisit au bucher mais comme les pires, on lui mis un masque de vierge sur le visage, à l'intérieur du masque des clous y étaient plantés, à l'aide de marteau de l'époque on lui enfonça les clous afin de les fusionner. D'après des écrits, ses cris résonnaient à chaque coups de marteau, quand le masque fusionnait un peu plus à son visage d'ange. Elle criait à s'en déchirer les cordes vocales, un son inhumains, à vous glacer le sang. Le sang coulait le long de son cou, de sa tunique, on lui avait enfilé une longue robe blanche afin que son sang se marque bien.  Une fois le supplice terminé on l'emmena vers un table où on l'a viola sur la terre ferme, dans la boue. Elle ne fit aucun bruit. Puis on l'a souleva et l'attacha à un arbre où on la laissa pendant sept jours ( péchés capitaux ), on ne lui apportait que de l'eau et les gens venait l'observer comme une bête de foire. Certains lui faisaient des attouchements, d'autres la brulé où la mutilé.  Les femmes enceintes, elles, évitaient de s'approcher de peur de subir une malédiction de sa part.
Une femme du nom de Marie l'avait provoqué et la minute d'après elle faisait une fausse couche, elle perdit son bébé de six mois et devint infertile. Idem pour une autre qui eut le malheur de passer par là, elle ne lui avait rien fait mais avait du se faire enlevé l'utérus après avoir accoucher prématurément. Elle était morte d'une hémorragie par la suite avec son bébé dans les bras qui fit de même mais de froid.
Le huitième jour, on la pendit, quand elle rendit son dernier souffle, un vent violent se leva et la fit tomber tête la première, ce qui fit s'enfoncer encore plus profondément la masque et du sang coula le long du contour des yeux.  On la traina jusqu'au bucher où on lui brandi une poupée qu'on fit bruler avec elle afin d'éviter que son esprit ne se venge.

Happy Birthday...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant