28 juin 2021
Vous la sentez la brise qui commence à se réchauffer en ce doux mois de juin? Moi je la sens très bien. Dernier jour d'école, dernier jour avec cette classe, dernier jour en seconde. Au début de l'année je n'aurais jamais cru dire un jour que cette classe allait me manquer, comme quoi il ne faut pas parler trop vite, certes cette classe ne dépasse pas celle que j'ai eu en quatrième, mais elle va me manquer.
Ces jours-ci, la vie est redevenue à peu près normale. Elle a repris son court, nous avons fêté l'anniversaire d'Ipek, durant lequel je me suis disputée avec Kerem parce que nous étions tous les deux chargés d'aller chercher son gâteau et comme d'habitude, il y avait quelque chose sur laquellnous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Puis on a aussi fait un grand repas avec ma famille, mes parents, leurs frères et sœurs, mes cousins et cousines, c'était l'occasion de nous retrouver entre nous, de partager un bon moment et de bien manger, dans la paix et la joie. Avec Osman, tout a radicalement changé, nous nous sommes beaucoup, beaucoup rapprochés, l'un de l'autre. Des discussions jusqu'à tard le soir, jusqu'au levé du soleil même. Mais aucun échange en classe ou en public, attiser les regards sur nous ne ferait qu'empirer les choses.
Mais c'était beaucoup trop calme et la vie ressemblait beaucoup trop à un comte de fée pour que ça dure. Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin, même quand on pense qu'on peut contrer la fin, c'est impossible. Pourquoi est ce que je dis ça ? Car Osman et moi ne tenons que sur un fil. Si ses parents apprennent qu'il parle avec moi, je pourrais lui faire mes adieux. Je connais Esra abla et Burakhan abi, ce sont de très bonnes personnes. Mais question de dire oui pour Osman et moi, c'est la limite à ne pas franchir. Le drapeau rouge à la plage, l'interdiction, cette union que nous pensons être la destination au bonheur infini n'est que le fruit défendu d'une montagne de désastres qui engendrera des tragédies, tôt ou tard. J'y ai pensé beaucoup de fois, à dire non, à arrêter tout ça. Mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi. Je meurs d'envie de résister à tous ces poèmes et ces paroles qui ne font que me faire rêver et construire une image unique de l'amour dans mon esprit.
J'ai l'habitude de la réflexion, mais laissez moi me posez encore plus de questions et je finirai par fondre en larmes sur place. C'est dur. Dur de me dire que les sentiments qui commencent à se développer dans mon cœur pour cet individu ne me causeront que du tord et seront la cause des futures cicatrices émotionnelles que j'essayerai de panser avec l'affection d'un autre en qui je l'imagine lui. L'amour c'est beau, mais c'est dangereux. C'est comme le feu, plus on joue avec plus on finit par se brûler. À combien de degrés ? Au troisième.
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OSMAN
Merci Dieu de rendre ma vie plus agréable en l'ayant mis sur ma route, ça serait les derniers mots que j'aurais prononcé si c'était la fin. Les jours, ces temps-ci, ils me donnent juste envie d'aller la kidnapper et de me barrer aussi loin que je peux, loin du monde et qu'elle ait pas à prononcer la phrase "loin des yeux, près du cœur". Parce que je sais qu'elle sait que moi et elle c'est risqué, mais comme je disais précédemment, c'est pas des conséquences qui me feront reculer, encore moins si c'est pour elle.
Plus je lui parle, plus je suis amoureux. J'ai l'impression d'en apprendre chaque jours sur elle et j'aime ça. Je veux pas que ça se finisse, je veux que ça continue jusqu'à ce qu'il y ait plus rien à découvrir.
Elle embellie ma vie, mes yeux et mon cœur.
J'espère que ça durera jusqu'à la fin.
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HERENUI -İmkansız aşk
RomanceÀ un moment de la vie où la curiosité nous pique plus qu'autre chose, une ado de quinze ans décide d'explorer des nouvelles façades de la vie qu'elle ne connaissait pas. En explorant, le hasard a fait qu'elle découvrit beaucoup de choses nouvelles...