Partenaire de musique et ami d'enfance... . Kyle Fernández est en dernière année à Oak Ridge en Californie et il va rencontrer quelques difficultés avec sa santé mentale qui pourrait bien détruire son groupe qui doit assister à un festival de musiqu...
« Je cache ma douleur pour ne pas blesser les autres. »
Riley. SD
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🎶 Imagine dragons - Birds 🎶
Maison de Kyle. Californie, États-Unis. 23h20.
Luke
Allongée sur le lit de Kyle, je le regarde, captivée, alors qu'il joue de la guitare. Ses doigts effleurent les cordes avec une aisance naturelle, créant des mélodies qui flottent dans l'air de la chambre. Il semble complètement absorbé par la musique, ses yeux fermés comme pour se perdre dans chaque note.
C'est une nouvelle chanson qu'il a composé, une composition qu'il n'a encore jamais jouée devant quelqu'un.
Le son de la guitare résonne doucement, à la fois mélancolique et apaisante, comme une histoire racontée sans mots. Je peux sentir l'émotion derrière chaque accord, une sorte de vulnérabilité qu'il laisse transparaître à travers ses mélodies.
Le regard que je lui porte est empli d'admiration, et, en cet instant, tout semble se réduire à lui, à sa musique, et à l'espace intime qui nous entoure.
– Depuis que tu es partie. Un vide s'est créé au fond de mon cœur. Oooh. La musique est tout ce qu'il me reste..., chante-t-il. Je voudrais pleurer et hurler. Ooh. Ooh. Ooh. Tu es parties loin de moi, m'abandonnent dans ce monde obscur...
Quand ses paroles résonnent dans ma tête, ma poitrine se serre, comme si chaque mot frappait un point sensible en moi. Il chante avec une telle sincérité, une telle intensité, que je me sens submergée par les émotions qu'il transmet.
La mélodie, douce et poignante, se mêle à sa voix, emplissant l'air d'une douceur qui se transforme en une forme de douleur, presque insoutenable. C'est comme si ses paroles n'étaient pas seulement de la musique, mais une confession silencieuse.
Il dépose sa guitare délicatement, comme si le moment venait de se dissiper avec la dernière note. Il ne dit rien, son regard fixé sur un point invisible, perdu dans ses pensées. Il est là, mais en même temps, il semble ailleurs, figé dans une sorte de tourment silencieux. Je me lève lentement du lit, le cœur un peu serré en le voyant ainsi, si fermé, presque vulnérable dans son mutisme. Il ne bouge pas, comme si le monde extérieur n'avait plus de prise sur lui.
Je m'approche, mon corps guidé par ce besoin irrésistible de le ramener à moi, de combler ce vide qu'il semble porter en lui. Je l'entoure de mes bras, mes mains se posant doucement sur son dos, dans un geste qui, je l'espère, pourra apaiser ce qu'il cache derrière ses yeux. Au début, il reste immobile, puis, après un moment qui me paraît une éternité, il se détend légèrement, déposant ses bras autour de moi.
