Entre ombre et lumière

III

Maxime :

— Maxime !

Je me retourne et aperçois mon frère.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Je lui demande en continuant mon chemin vers Rafe que j'aperçois au loin.

— Je suis venu voir ma copine et ma sœur, je n'ai pas le droit ? Papa repart cette après-midi. Tu pourras rentrer ce soir.

Je continue mon chemin pendant qu'il me suit. Tu me saoule juste. De toute façon je n'ai pas envie de rentrer à la maison.

— Ok, merci, c'est sympa. J'accélère le pas en espérant le semer. Hé, Rafe ! Je peux te parler ?

Je vois Topper continuer à me suivre. Mais il ne va pas me lâcher ? Je ne veux pas lui parler.

— Ouai bien sûr, la naine. Qu'est-ce qu'il y a ? Me questionne Rafe. Salut Topper.

Mon frère le salut de la main avant que Wheezie ne le prenne à part pour lui parler. Merci, t'es ma sauveuse Wheezie.

— T'as un truc de prévu là tout de suite ? Je demande à Rafe en le regardant droit dans les yeux.

Il regarde rapidement autour de lui.

— Non, t'as une idée en tête ?  Il me demande en se rapprochant de moi.

Je lui souris et le tire par le bras.

— On va faire un tour à moto. Je m'exclame.

Je ne l'apprécie pas forcément, mais j'ai besoin de m'évader d'ici.

— En quel honneur ?

— J'ai besoin d'un chauffeur, et t'es parfait pour ce rôle. Je lui souris et me mets à courir en direction de sa moto en le tirant avec moi.

On arrive à la moto et il me tend un casque pour me protéger que j'enfile sans hésiter. Il prend le sien et le met sur sa tête.

Il enfourche sa moto et me tend sa main, que je prends et je m'installe à l'arrière de la moto.

Je crois qu'on a jamais été aussi proche.

— On va où ? Me demande-t-il en démarrant le véhicule.

— N'importe où. Je lui souris. Le plus loin d'ici.

— À vos ordres, chef. Accroche-toi bien.

J'exécute ses dernières paroles et m'accroche à lui en me rapprochant un peu plus.

Nous voilà partis, on vient de quitter la maison des Cameron et nous parcourons les routes du territoire des Kooks.

Les maisons chics et magnifiques de ce côté de l'île nous entourent. Chacune d'entre elles est accompagnées de plusieurs grosses voitures garées devant. Elles sont là juste devant alors qu'ils ont des garages. Je soupire intérieurement. C'est juste pour montrer un peu plus leur richesse au monde entier.

Je ressens le vent qui frôle ma peau et qui disperse mes cheveux bruns. Je ferme les yeux un bref instant, profitant de ce moment hors du temps.

Rafe s'insère dans une petite route en mauvais état. Je m'accroche un peu plus à lui pour ne pas tomber. Nous arrivons dans la plaie.

Le décor est vraiment différent.

— Ça va ? Me demande Rafe.

— Oui, super. J'ai un grand sourire sur le visage. J'en avais vraiment besoin.