IV

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Tw: Scène à caractère violente.

Rafe :

La musique résonne dans mes oreilles et l'odeur d'alcool imprègne l'air. Ce genre de fête a toujours été pleine de rebondissements. Je sens une petite tape sur mon épaule et me retourne.

— T'as l'air d'avoir trouvé de la came vu que t'en parles à tout le monde. Me dit la douce voix de cette brune nommée Maxime.

Je baisse la tête pour pouvoir mieux la voire, il faut vraiment qu'elle grandisse.

Elle porte un grand t-shirt large bleu, qu'elle a noué avec un noue pour le remonter légèrement. Son jogging gris est tout aussi large.

Elle est si petite mais porte de si grands vêtement. Pourquoi fait-elle ça ? Elle est pourtant très élégante.

— Ouai, merci. Je soupire. Tu aurais pu venir rouler un joint avec moi. Qu'est-ce que t'avais de si important à faire ?

Elle abuse, je me sentais seul et j'avais besoin de compagnie. Quand elle se sent seule, je suis là pour elle, mais quand c'est l'inverse, elle est toujours occupée.

Dans le passé on se retrouvait souvent en cachette pour fumé ensemble. Lorsque Topper a découvert que sa sœur fumait il a mit un terme à nos soirées ensemble. Maintenant on se voit moins souvent et on se prends trop souvent la tête.

Elle baisse la tête.

— Je suis sorti ce matin et franchement, je me suis grave amusée. Répond-elle en relevant la tête avec un grand sourire.

Je souris, moi aussi, sans m'en rendre compte. Ça fait plaisir de la voir un peu heureuse.

Je passe mon bras au-dessus de ses épaules et la rapproche de moi.

— Allez, viens, on va s'éclater ! Je m'exclame en l'emportant avec moi.

Elle m'avait un peu manqué. Parfois, je n'arrive pas à la supporter et d'autres fois, ça me soulage de la savoir près de moi.

///

Maxime :

Je suis crevée et un peu défoncée aussi, je crois. Je suis allongée sur un transat près de la piscine. Je ne sais même pas à qui appartient la maison dans laquelle on fait cette fête, mais je m'en fous royalement.

— Max ? M'interpelle la voix de mon frère.

Je me retiens de soupirer et me redresse un peu sur le transat.

Topper s'assoit à mes côtés et a l'air encore plus défoncé que moi.

— Laisse-moi deviner. T'es défoncé ? Je lui demande. Si maman te voyait...

— Je suis désolé.

Je penche la tête sur le côté. De quoi il parle ?

Il me saute dans les bras et m'enlace. Qu'est-ce qui lui prend ?

— T-tu me manques. Exprime-t-il. Ma sœur me manque. Ma vraie sœur, celle qui riait tout le temps.

Aïe ça fait mal.

— Je suis un frère horrible.

Il ne va pas se mettre à pleurer quand même ?

— Topper qu'est-ce qui t'arrive ? Ça ne va pas ? Je lui demande en l'enlaçant à mon tour.

Je l'enveloppe délicatement dans mes bras et partage un peu ma chaleur à mon tour.

— J'ai peur, Maxime. Peur de ce que papa peut te faire et faire à maman. Je me sens tellement impuissant...

Entre ombre et lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant