II

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Maxime:

Aïe ma tête.

— Maxime, il faut que tu te lèves. Me presse la voix douce de Sarah.

J'ai tellement envie de rester enfouie dans ces draps si doux et réconfortants. Mais malheureusement, il faut que j'affronte la dure journée qui s'annonce.

Je soupire un long moment avant de sortir du lit et de descendre en pyjama vers la cuisine avec Sarah.

— Je suis encore vraiment désolée d'être partie sans toi hier soir... Me souffle-t-elle. À cause de moi, tu as dû rentrer seule à pied en plein milieu de la nuit.

Ça me touche qu'elle s'en veuille, mais en réalité, je ne suis pas rentré à pied. Mais il est préférable que je n'en parle à personne.

J'ai eu le droit à un taxi gratuit au final, bon un taxi pas très aimable et propre, mais on ne va pas se plaindre.

— Ne t'inquiète pas, c'est déjà oublié.

On arrive à la cuisine et on s'installe à l'îlot central de la pièce. Monsieur Cameron surgit de derrière nous et se dirige vers le frigidaire.

— Salut les filles. Bien dormi ?

— Super, et toi, papa ? répond Sarah avant de boire une gorgée de son jus d'orange.

— Si vous allez bien, moi ça va super. J'ai aussi bien dormi. Il s'arrête un moment avant de continuer. J'ai entendu dire que quelqu'un avait sorti une arme hier soir.

Les nouvelles se répandent rapidement ici.

— Ho, ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Je le rassure.

— Pourtant, c'est ton frère qui a été agressé.

La voix de Rafe surgit dans mon dos et me fait légèrement sursauter. De quoi il se mêle celui-là.

— Ah, te voilà, Rafe. Le visage de Ward s'est légèrement assombri en prononçant le prénom de son fils. Il faut qu'on parle.

Oula, il va encore se faire disputer, c'est sûr. Qu'est-ce qu'il a encore fait ? Rafe quitte la pièce en suivant son père vers la terrasse de jardin.

Je suis censé rentrer demain chez moi. Je n'en ai franchement pas envie, mais je n'ai pas le choix. Je vais profiter un maximum de la tranquillité de la maison des Cameron et après, je rentrerai chez moi.

///

Cette famille est vraiment parfaite, à part Rafe qui est juste un casse-tête.

Ils prennent toujours leurs repas ensemble et parfois, je me sens un peu de trop. Pourtant, j'ai l'impression de faire partie de la famille, mais leurs habitudes sont tellement différentes des miennes.

— Maxime, on va débarrasser. Si tu le souhaites, tu peux monter à bord du yacht pour profiter de la climatisation. Je te rejoins après. M'explique Sarah.

— Vous ne voulez pas de l'aide ?

— Non, non, ne t'inquiète pas et va profiter. J'arrive.

Je me dirige donc vers le yacht des Camerons. En arrivant, je croise John B qui sort justement du yacht avec un énorme sac.

— Ho, salut. Alors qu'est-ce que tu fais là ? Je lui demande en m'appuyant sur la barrière derrière moi.

- Hum, mon job.

Elle est bizarre sa réponse, elle sonne presque fausse.

Je plisse les yeux et le dévisage sans vraiment m'en rendre compte.

Entre ombre et lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant